Depuis mon installation au Nouveau-Brunswick, je ne me lasse pas de parcourir ma province d’adoption, notamment son côté francophone : l’Acadie. Nation francophone dispersée aux quatre vents par l’Histoire, bercée par le vent de l’Atlantique et prise en étau entre l’océan, l’anglophonie au sud et les Québécois au Nord, l’Acadie mérite d’être connue, autant pour l’accueil de ses habitants que pour la beauté de ses paysages.
Après vous avoir parlé d’un itinéraire pour découvrir l’Acadie en été, j’avais envie de vous préparer un itinéraire idéal au Nouveau-Brunswick en hiver. Je n’ai jamais fait cet itinéraire d’une traite, mais j’ai compilé plusieurs de mes escapades pour vous offrir l’aventure hivernale ultime au Nouveau-Brunswick, à vous qui venez de plus loin et avez plus de temps.
Alors que l’Acadie a été nommée destination n°1 du journal Le Monde pour 2019, il n’est pas trop tard pour réserver vos billets pour cet hiver et venir découvrir notre coin de pays. Rien ne presse… la neige ne fond pas avant avril. Et pourquoi venir en hiver, me demanderez-vous ? Si certaines attractions culturelles sont fermées, c’est le moment rêvé pour jouer dans la neige et découvrir le grand air à la sauce acadienne.
Balade après une tempête au parc Saint-Anselme à Dieppe
Jour 1 : Québec-Edmundston (322 km, 3 h 30)
Edmundston est une première étape idéale si vous faites la route depuis Montréal (5 h 30) ou Québec (3 h 30). Cette petite ville nichée entre des monts enneigés, simplement séparée des États-Unis par le fleuve Saint-Jean est l’un des rares endroits au Nouveau-Brunswick où vous pourrez faire du traîneau à chiens. Ça se passe au centre Baisley Lodges, à Saint-Jacques.
Parmi les autres activités d’hiver possibles dans les Appalaches, pourquoi ne pas essayer le « fat bike », ce vélo d’hiver aux pneus surdimensionnés ? Vous pouvez en louer à la station de ski du Mont Farlagne, où vous pourrez évidemment faire aussi du ski de piste, de fond et des raquettes. La vue sur les Appalaches est imprenable !
Une fois n’est pas coutume, cette photo est l’oeuvre du blog A for Adventure et m’a été fournie par l’OT d’Edmundston
À Edmunston, il faut absolument essayer la ploye, cette crêpe végétalienne à la farine de sarrasin typique de la région. L’office de tourisme propose d’ailleurs d’en goûter dans ses locaux. Un délice tout simple, qui se déguste avec du sirop d’érable, évidemment. La ville n’est pas en reste avec des établissements gourmands comme le café Le Lotus Bleu et la microbrasserie les Brasseurs du Petit-Sault.
À ne pas manquer à Edmundston : le Carnaval en Rafale, début février
Où dormir à Edmundston
- Days Inn by Wyndham : j’ai eu l’occasion de tester ce motel en route pour une escapade à Montréal. Propre et de facture classique, il fait une bonne étape.
- Autres options : Auberge les Jardins, Rose Motel & Cabins, Happy Motel…
Jour 2 : Edmundston-Campbellton et le parc provincial Sugarloaf (200 km, 2 h 30)
Campbellton est le deuxième lieu incontournable pour les sports d’hiver au Nouveau-Brunswick. Cette deuxième étape est parfaitement située, à mi-chemin entre Edmundston et la péninsule acadienne. Le parc provincial Sugarloaf a beau être de taille modeste, il offre la possibilité de faire du ski de piste, du ski de fond, des raquette et propose même une mini piste de luge où on s’amuse comme des fous. Si vous n’avez jamais essayé, je vous conseille les « patins à neige », des chaussures rigides sur lesquelles on glisse comme avec des skis. Sensations garanties (n’oubliez pas votre casque !)
Depuis le chalet des Montagnards, vous avez accès à de nombreuses pistes de fond pour tous les niveaux.
Si les sports de vitesse ne sont pas votre affaire, je vous conseille de tenter l’ascension du mont Sugarloaf en raquettes. Si vous voulez de l’effort, vous allez être servi ! Je ne l’ai jamais tentée en hiver, mais cette montagne abrupte offre un point de vue sensationnel sur la baie des Chaleurs. Vous pouvez voir la vue depuis le sommet en été dans ma chronique sur la Gaspésie. Sinon, des sentiers plus plats parcourent le parc.
Prendre le temps d’admirer la nature en raquettes…
En ville, vous pouvez allez admirer le pont qui enjambe la baie des Chaleurs et rejoint le Québec, la statue de saumon géant nommée « Restigouche Sam » ou simplement aller savourer un bon repas au Café Europa.
En face de Campbellton, la Gaspésie
À ne pas manquer à Campbellton : le Festi-Neige, à a mi-février
Où dormir à Campbellton
- À la Maison McKenzie, une vieille maison d’époque. Chambres charmantes et délicieux propriétaire qui vous préparera même des pancakes au petit-déjeuner !
- Autres options : le beau gîte Dans les draps de Morphée, ou les hôtel Super 8 ou Comfort Inn.
Lire ma chronique complète sur toutes les activités d’hiver du mont Sugarloaf.
Jour 3-4 : Campbellton-la péninsule acadienne (175 km, 2 h)
Il est temps de mettre le cap vers la Péninsule acadienne. En chemin, pourquoi ne pas vous arrêter à la Savoie’s Brewhouse, microbrasserie située à Charlo, à 20 minutes à l’est de Campbellton. Dans ce petit village de bord de mer, vous trouverez d’autres perles : l’exquis restaurant Moulin à Café, et une autre microbrasserie : la Shiretown Beer. Que de talents dans un mouchoir de poche !
Direction Caraquet pour visiter le fameux Village acadien, une reconstitution d’un village acadien du XIXe siècle. Le village n’est pas ouvert à proprement parler en hiver et les comédiens ne prennent du service qu’à la belle saison, mais vous pouvez marcher librement sur les sentiers. L’ambiance est très paisible et vous aurez un aperçu de bâtiments typiques, dont le fameux Hôtel Château Albert et un pont couvert.
À Caraquet, promenez-vous le long de l’eau… ou plutôt devrais-je dire de la glace ! La Baie des Chaleurs sera probablement prise dans les glaces en hiver. Un spectacle comme on en voit peu souvent ! N’ayez pas peur et descendez près du phare. Mais attention à ne pas vous aventurer trop loin… Restez sur la glace bien blanche et solide.
N’hésitez pas à faire un petit détour par Paquetville pour goûter aux bières et alcools de la Distillerie du Fils du Roy, qui n’arrête plus d’être primée ! Vous trouverez aussi le Nouvo Caveau, un restaurant qui n’a rien à envier aux meilleures tables de Québec et Montréal. En mars, plusieurs cabanes à sucre sont ouvertes entre Caraquet et Paquetville.
Légèrement au sud de Caraquet, on trouve Chiens Aventures à Allardville : si vous aimez les chiens de traîneau, c’est l’autre endroit où s’y essayer en Acadie. Je n’ai pas testé personnellement mais plusieurs amies m’ont dit le plus grand bien de cette petite entreprise locale.
À ne pas manquer dans la péninsule acadienne : le carnaval Ours de neige à Bathurst
Où dormir dans la péninsule acadienne
- Gîte l’Heureux Hasard, 791 boulevard des Acadiens, Bertrand. Une jolie petite pension à Bertrand, à 3 km du Village acadien et une dizaine de Paquetville. À partir de 110 $ la nuit pour une chambre double avec salle de bains, wifi parfait, deux chiens affectueux et un beau petit-déjeuner.
- Autres options : Caraquet regorge de beaux établissements, comme la maison touristique Dugas, le Manoir Marie, l’Auberge de la Baie…
- Et du côté de Petit-Rocher, le Ch’ti Gîte
- Un peu plus loin, à Shippagan, une vraie perle : les dômes de Cielo Glamping Maritime, ouverts toute l’année pour admirer le ciel étoilé et pratiquer la pêche sur glace. Je n’y suis jamais allée, mais j’en rêve !
Lire ma chronique complète sur les activités gourmandes en hiver dans la Péninsule acadienne
Jour 5 : Caraquet-Kouchibouguac (150 km, 1 h 45) et Bouctouche (200 km, 2 h 15)
Au parc national de Kouchibouguac, renouez avec les sports d’hiver. Sachez que le parc se prête plus au ski de fond ou fat bike qu’aux raquettes, mais on peut louer les deux sur place. Le sentier de raquettes est superbe, mais assez court. Vous traverserez la forêt acadienne jusqu’à un refuge où vous pourrez boire votre thermos au sec !
Il est possible de louer des raquettes au parc Kouchibouguac
Un peu plus au sud, une curiosité que j’adore : la dune de Bouctouche. Mais en plein hiver, peu de chances de voir le sable… Vous verrez surtout les glaces ! Le détroit de Northumberland, qui sépare le Nouveau-Brunswick et l’Île du Prince Édouard, gèle souvent. Quelle surprise la première fois que nous y sommes allés en hiver : nous pensions voir la mer, nous avons vu l’Arctique ! Prenez un bon manteau car le vent est sans pitié, mais je suis sûre que les 2 km de promenade sur le ponton ne nous laisseront pas de marbre.
Pour vous réchauffer, arrêtez-vous au restaurant acadien La Sagouine à Bouctouche et avalez une poutine acadienne ou une énorme part de tarte au citron meringuée (ou les deux. Mais je ne réponds plus de rien !).
Sous la neige, le sable de la dune de Bouctouche !
Se prendre pour Amundsen au Nouveau-Brunswick…
À noter, le parc à thème du pays de la Sagouine est fermé en hiver, et contrairement au Village historique acadien de Caraquet, il est bel et bien inaccessible au public.
À ne pas manquer à Kouchibouguac : des activités sont organisées tout l’hiver dans le parc national, comme l’observation du ciel étoilé. Surveillez les réseaux sociaux pour les voir passer.
Où dormir à Bouctouche
- À Kouchibouguac : le Séjour Kouchibouguac Resort ou le chalet entier The Old Potter Homestead
- À Bouctouche : le gîte de la Fromagerie, le gîte de la Sagouine ou le gîte au Bord de la Baie
Jour 6-7 : Bouctouche-Moncton (55 km, 40 min)
À Moncton, c’est l’occasion de faire le plein d’activités urbaines.
- manger dans de bons restaurants comme le Tide & Boar et sa fabuleuse poutine (demandez le ketchup maison !), Manuka et sa cuisine raffinée européenne, Cinta Ria pour goûter à la cuisine malaisienne…
- aller au spa : le spa Usva a ouvert ses portes en 2018 et c’est un délice. Évitez le week-end car il y a foule ! Le lieu est petit mais avec une belle perspective, et les installations vont à l’essentiel : un sauna, une piscine d’eau chaude, un hammam, une ambiance silencieuse. Qu’avons-nous besoin de plus ?
- faire le tour des fresques : si la météo est de la partie, lancez-vous à l’assaut des rues de Moncton et découvrez les fresques réalisées chaque année par l’excellent Festival Inspire. L’office de tourisme a des cartes à votre disposition.
- si vous avez toujours soif de sports d’extérieur, direction le parc du centenaire (ski de fond) Mapleton (raquettes) et Irishtown (raquettes).
- aller au musée : le musée Resurgo sur les transports est très ludique, et le Musée acadien offre une plongée dans l’histoire de l’Acadie.
- aller boire de bons lattes bien chauds : Moncton a une fière culture du café et vous trouverez de quoi satisfaire votre dépendance à la caféine dans une ambiance douillette chez Duo, C’est la Vie, Cognito, Dolma Café et évidemment la boulangerie Co_pain. Si vous préférez le thé, je vous recommande vivement l’adorable salon de thé Saffron Tea House, qui sert des thés et pâtisseries iraniennes?
Vue de Moncton depuis Riverview
Raquettes au parc du centenaire de Moncton
À ne pas manquer à Moncton, Dieppe et Riverview : ça bouge en février ! Riverview et Dieppe ont leur carnaval d’hiver, et Moncton prête du matériel de sport d’hiver gratuitement. Sans oublier Flash, un festival axé sur la lumière, qui a lieu depuis deux ans à la mi-février. Pour les dates exactes, renseignez-vous auprès des offices de tourisme. Le troisième lundi de février est férié pour la Journée de la famille.
Où dormir à Moncton
- l’auberge C’Mon Inn pour les budgets les plus serrés
- des boutiques hôtels comme Saint-James’ Gate, Bower on Robinson, Bower on Queen
- des motels abordables (plus excentrés) comme Comfort Inn,
- et des hôtels de plus grand standing comme le Delta Beauséjour ou Crowne Plaza
Lire ma chronique complète sur les belles maisons victoriennes de Moncton en hiver
Jour 6 : Moncton-rochers Hopewell (35 km, 30 min) et Fundy (86 km, 1 h)
Les rochers Hopewell sont le symbole du Nouveau-Brunswick, présents sur tous les catalogues, toutes les affiches, jusque dans le métro parisien ! Le parc n’est pas officiellement ouvert d’octobre à mai, ce qui signifie que les services comme la boutique, le restaurant et les toilettes sont fermés. Mais cela n’empêche en rien de s’approcher des rochers, à vos risques et périls bien sûr. Restez sur les sentiers et si vous décidez d’enjamber la dernière barrière, faites attention aux horaires des marées. Mais inutile de prendre des risques : même en restant sur le chemin, vous verrez parfaitement ces curiosités géologiques façonnées par les plus hautes marées du monde.
Lire ma chronique sur ma visite aux Rochers Hopewell en été
Un peu plus loin, vous trouverez le parc national de Fundy, où faire de belles randonnées en raquettes. Comme à Kouchibouguac, des activités sont organisées par différentes associations et publiées sur les réseaux sociaux.
Où dormir près des rochers Hopewell : comme ils ne sont qu’à 30 minutes de Moncton, vous pouvez facilement faire l’aller-retour, ne serait-ce parce que les motels près du site sont tous fermés. Mais si vous tenez à dormir sur place, tentez votre chance au gîte The Artisan Suite offre de belles chambres avec une vue superbes.
Si vous vous sentez l’âme aventurière, sachez qu’au parc de Fundy, il est possible de tenter le camping d’hiver dans plusieurs cabanes rustiques (sans électricité) : apportez votre couchage, à manger/boire et une lanterne, marchez quelques kilomètres dans la neige et prenez-vous pour un aventurier ! Le bois est fourni.
Jour 7 : Moncton-Sussex (85 km, 1 h)
En revenant vers l’ouest, on s’éloigne un peu de l’Acadie. Les localités sont désormais majoritairement anglophones. Mais ce n’est pas une raison pour s’en priver ! Sussex est une ville adorable avec de jolies fresques. Vous pouvez passer sans problème une journée à Sussex, à chercher les fresques le matin (avec de bons vêtements s’il fait très froid !) avant d’aller en direction de la cascade de glace de Parlee Brook l’après-midi. Cette merveille naturelle vous demandera 2-3 heures d’efforts, mais quelle récompense à la clé !
Lire ma chronique complète sur ma randonnée à la cascade de glace de Parlee Brook
Où dormir à Sussex
- à l’auberge Apohaqui Inn Spa, avec jacuzzi et sauna, ou au charmant gîte Brooks BnB
Jour 8 : Sussex-Saint-Jean (72 km, 45 min)
Pour finir cet itinéraire en douceur, je vous propose de pousser jusqu’à Saint-Jean, aussi appelée Saint John. J’adore l’ambiance de ce petit San Francisco de la baie de Fundy : une ville de briques qui plonge dans la baie, avec plein de boutiques adorables et de superbes maisons victoriennes sur les hauteurs de la ville. Pour manger, je vous conseille le Cask & Kettle. Ne manquez pas la suite de galeries marchandes qui relient le marché couvert, la bibliothèque et le musée du Nouveau-Brunswick, elles sont une curiosité à elles seules.
Ne dirait-on pas les Painted Ladies de San Francisco ?
Un peu plus loin, le spa Chance Harbour fera un final parfait à votre road-trip au Nouveau-Brunswick, avant de reprendre la route vers le Québec. Imaginez un spa en plein air avec une vue sublime sur la baie de Fundy… Un spa du bout du monde, où les courageux pourront se rafraîchir dans un torrent ou piquer une tête dans la mer entre deux séances au sauna… L’endroit est d’un calme parfait pour se reposer.
N’oubliez pas votre maillot de bain pour venir au Nouveau-Brunswick en hiver !
Où dormir à Saint-Jean
- j’ai pu essayer deux gîtes à Saint-Jean : le gîte victorien Mahogany Manor, très bien situé et accueillant pour les personnes LGBTQ. Et le gîte Earle of Leinster, sur les hauteurs du centre-ville. Je vous les conseille tous les deux.
- Autres options : le gîte A Tanners Home, les motels Econo Lodge Inn & Suites et Holiday Inn Express
Lire ma chronique complète sur le spa Chance Harbour et sur une escapade à Saint-Jean.
Se déplacer au nouveau-Brunswick en hiver
Les transports en commun existent, c’est un fait, mais pour faire cet itinéraire, il vous faudra une voiture. Le parc de Sugarloaf, la dune de Bouctouche, la cascade de glace de Sussex ou simplement les rochers Hopewell ne sont pas desservis par les transports en commun.
Si toutefois vous voulez tenter l’aventure en transports en commun au Nouveau-Brunswick et faire l’impasse sur quelques sites, voici deux idées :
- passer par Via Rail, la compagnie de trains canadienne, et faire Québec-Campbellton-Bathurst-Miramichi-Moncton, qui sont les seules gares desservies dans la province. Attention, le train ne passe pas tous les jours.
- passer par Maritime Bus : vous pouvez aussi accéder à Campbellton, Bathurst et Miramichi en car longue distance depuis Québec. Depuis Moncton, vous pouvez accéder à Sussex et Saint-Jean.
- autre « transport en commun » : le covoiturage, malheureusement pas aussi développé qu’en Europe. tentez votre chance sur le groupe Facebook « Réseau de covoiturage pour les acadiens« .
Conduire au Canada en hiver
Je vous renvoie à mon billet complet sur la conduite au Canada pour des informations générales. Pour des conseils sur l’hiver en particulier, voici le plus précieux : prenez votre temps. Si vous venez d’Europe et que vous n’avez pas l’habitude de conduire sur la neige, laissez-vous de la marge. Si votre guide de voyage indique une heure de trajet, prévoyez une heure et demi. Demandez des conseils sur la météo à vos hôtes, ils en sauront plus que vous.
Et n’oubliez jamais un autre conseil de base : sur la neige, on freine ou on tourne, mais jamais les deux à la fois ! Anticipez tous vos virages, c’est capital pour éviter de faire un tête-à-queue impromptu et potentiellement dangereux. Trouvez un parking vide et donnez des grands coups de frein, pour voir ce que ça fait.
Quelque part sur la route 11 entre Shédiac et Bouctouche…
Infos pratiques pour voyager au Nouveau-Brunswick en hiver
- Pour savoir quels vêtements prendre, notamment pour votre manteau et vos chaussures, je vous renvoie à ce billet rempli d’explications.
- Gardez l’œil sur la météo. En cas de tempête de neige, demandez conseil à votre hôte. Qu’il tienne un gîte, un hôtel ou un AirBnB, il aura l’habitude. Il y a des chances pour que vous soyez obligés de rester sur place si les conditions sont trop mauvaises. Aucun itinéraire, aucun impératif ne justifie de prendre la route quand il fait mauvais. Prévoyez un bon livre, de quoi manger et reposez-vous. Après une tempête, il faut souvent un temps radieux, vous en profiterez d’autant plus !
- J’aimerais pouvoir vous dire que vous allez pouvoir être spontanés, mais malheureusement, voyager en hiver demande plus de préparation qu’un voyage en été. Moins d’attractions seront ouvertes, voire complètement inaccessibles (comme le pays de la Sagouine, par exemple). Renseignez-vous avant de vous déplacer pour éviter les déceptions. Globalement, mieux vaut envisager un road-trip en Acadie en hiver comme un voyage nature, pour faire des activités d’extérieur et rentrer au chaud le soir, que comme un voyage culturel. Peu de musées et centres d’interprétations seront ouverts.
- Pour les hébergements, les hôtels et chaînes de motel seront tous ouverts, mais ce sera plus aléatoire du côté des gîtes et motels indépendants. Ici aussi, appelez avant de vous déplacer.
- Pour vous aider à préparer votre voyage, vous pouvez aussi lire le guide Petit Futé sur le Nouveau-Brunswick
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Et vous, connaissez-vous le Nouveau-Brunswick en hiver ? Aimez-vous nos grands espaces ? Je vous attends dans les commentaires. Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés. Sauf mention contraire, je n’ai pas testé les hébergements proposés à titre indicatif.
Aaaah… Les paysages de grands froids, c’est vraiment comme ça qu’on imagine le Canada.
Bienvenue dans notre féerie hivernale !
Ça donne aussi envie de venir en Hiver <3 !!!!!
Bon déjà si on pouvait venir cet automne ce serait le kiff ! On croise les doigts 🙂
(on te fera signe si jamais)
Ouii ça me plairait ! Vous ne le regretterez pas !