Quand on vous dit « automne », à quoi pensez-vous ? Aux érables flamboyants du Canada, aux citrouilles d’Halloween en Nouvelle-Angleterre, aux mélèzes dorés de la Gaspésie peut-être… On oublie trop souvent que l’Asie de l’Est connaît un automne qui n’a rien à envier à ceux de l’Amérique du Nord. Destination prisé au printemps pour admirer les fleurs de cerisier, le Japon bat aussi son plein à la saison des momiji, ces érables japonais qui parent le paysage de nuances de feu. Si tout le pays vit au rythme de la brève saison des couleurs, Kyoto en est l’épicentre, l’endroit où tout le monde se rue pour admirer temples anciens et jardins aux couleurs rassérénantes. En novembre 2018, après être allés admirer les gingkos dorés de Séoul et les érables de Bulguksa en Corée du Sud, nous avons fait un saut d’une semaine au Japon pour aller vérifier si l’automne japonais est aussi beau qu’on le dit. La réponse est un oui retentissant ! Voici quelques lieux où admirer les feuilles d’automne à Kyoto. Ce billet est très loin d’être exhaustif et je vous encourage à trouver les petits temples loin des foules où vous pourrez vous laisser aller à une méditation toute automnale.
Le temple Kiyomizu-dera
Si vous avez déjà lu un seul manga qui se passe à Kyoto, vous avez fatalement vu la silhouette du Kiyomizu-dera, ce temple gigantesque qui surplombe la ville et d’où la vue s’étire sur toutes les montagnes des environs. C’est un bel endroit pour commencer sa visite de Kyoto, ne serait-ce parce qu’il est très touristique, très populaire auprès des touristes occidentaux, et que c’est là que vous aurez le plus de chances de trouver des gens qui parlent anglais. Ensuite, vous pourrez passer aux autres lieux, ceux où vous serez lâchés avec un très mince filet de compréhension, expérience qui fait assurément partie intégrante d’un séjour au Japon.
On y trouve une très jolie vue sur toute la ville, comme pour mieux réaliser qu’elle compte la bagatelle de quatre millions d’habitants. Le clou du spectacle, l’immense bâtiment principal de 1633 avec ses centaines de piliers à flanc de colline, était malheureusement fermé lors de ma venue en 2018. C’est de là que vous aurez la plus belle vue sur les érables qui entourent ce bâtiment, classé à l’UNESCO.
Même si je n’ai pas vu LE panorama, j’ai beaucoup apprécié cette visite au-dessus de la ville. Un peu en contrebas de la pagode principale, de nombreux érables mènent à un cimetière (qui vaut aussi la visite !). Les tons orange du Kiyomizu-dera s’accordent très bien avec les érables qu’il surplombe.
Infos pratiques
- 294 Kiyomizu, Higashiyama Ward, Kyoto, 605-0862, Japon
- pour le trouver, allez à Gion, grimpez les petites rues piétonnes, grimpez, grimpez et normalement, vous devriez le trouver. Ça a marché pour moi mais si vous préférez des indications plus précises, vous pouvez aller sur le site officiel ou télécharger l’appli maps.me, qui fonctionne très bien hors ligne.
- Ouvert tous les jours à 6 h, fermeture entre 18 h et 21 h selon la saison.
Le temple Eikando Zenrin-ji
Le temps Eikando, c’est un lieu incontournable pour admirer les momiji à Kyoto. Autant le Kiyomizu-dera, je savais déjà de quoi il retournait, autant Eikando… je n’en avais jamais entendu avant d’atterrir à Kyoto. Heureusement, le personnel de notre auberge de jeunesse (je vous en reparle à la fin de l’article, car c’est un bon plan !) s’est montré d’excellent conseil et nous a aiguillés vers ce temple de toute beauté.
Ce temple est bien caché derrière une enceinte qui ne laisse pas présager grand-chose mais allez-y les yeux fermés, vous ne regretterez pas. De toute façon, vous ne pourrez pas garder ces yeux fermés bien longtemps car 1/il y aura forcément beaucoup de monde et 2/garder les yeux fermés est quand même une drôle d’idée dans l’un des lieux les plus beaux de la ville. Les plus belles surprises sont fatalement celles auxquelles on s’attend le moins (appelez-moi Mme Lapalissade) et je n’avais rien vu venir. Ce temple n’est pas une simple visite d’automne, ce temple EST l’automne.
Eikan-do Zenri-ji fondé vers 953 s’appelle « Salle de la vue sur l’éternité » et c’est un nom bien juste pour le beau spectacle qui s’y cache. Les érables sont d’une couleur parfaite où que se porte le regard, et le jardin est aménagé avec une justesse charmante. Ici l’étang, ici le petit pont qui l’enjambe, ici un bâtiment qui surgit des feuilles exactement à la bonne hauteur. Même la mousse semble parfaitement moelleuse sur les lanternes en pierre.
Je vous conseille d’explorer tous les recoins, d’aller partout où l’entrée est autorisée, de suivre la foule qui se déchausse et cette file d’attente, là, oui, vous devriez vous y joindre, car il y aura forcément des merveilles à la clé. Les bâtiments ont souvent des cours intérieures ravissantes, la montée d’un escalier donne un autre point de vue, et si tous ces gens sont agglutinés au même endroit, il y a fort à parier pour que la vue soit fort jolie. Mais n’oubliez pas de vous imprégnez de l’ambiance en vous asseyant sur l’un de ces bancs garnis de fins coussins rouges, et de regarder tomber les feuilles…
Infos pratiques
- 48 Eikandocho, Sakyo Ward, Kyoto, 606-8445, Japon
- Ouvert de 9 h à 16 h toute l’année. En automne, ouverture supplémentaire de 17 h 30 à 20 h 30 pour les illuminations.
- Entrée : 1000 yen/adulte le jour, 600 yen la nuit en automne. L’entrée n’est que de 600 yen/adulte le reste de l’année.
- Plus d’infos ici.
Nanzen-ji
Non loin d’Eikando, ne ratez pas le temple Nanzen-ji, ne serait-ce parce qu’il est gratuit. Et aussi parce qu’il est très beau. Il s’agit tout simplement de l’un des plus grands temples zen de Kyoto. Sa porte monumentale, Sanmon, se voit de loin. J’ai fait la bêtise de ne pas monter dans cette porte, et d’où on a une vue parfaite sur les environs. Ne faites pas la même erreur que moi, surtout en automne !
Je n’en ai pas encore parlé mais partout, vous verrez des badauds arborant fièrement une tenue traditionnelle : kimono et geta (sandales), parfois un haori (manteau sur le kimono). Tout comme en Corée, il est monnaie courante de louer un hanbok (tenue traditionnelle coréenne) l’espace d’une demi-journée pour se balader dans les palais de Séoul, il est très fréquent de louer un kimono à Kyoto pour déambuler dans Gion, la vieille ville non loin. L’automne est une période chérie des Asiatiques et nombreux sont ceux à faire des séances de photo à la faveur de l’automne (merci Corneille !!). Si la plupart des des touristes asiatiques, on croise évidemment des Occidentaux, alors ne soyez pas timides si l’envie vous prend de vouloir essayer cette tenue assez particulière, qui oblige à se tenir extrêmement droite quand on est une femme. Au fait, savez-vous comment on reconnaît les touristes des Japonais qui portent un kimono pour une vraie occasion ? Les kimono des touristes sont très bariolés, mais ceux des Japonais adultes sont souvent assez sobres.
Revenons au Nanzen-ji. On y croise aussi un aqueduc assez insolite, étrange construction qu’on verrait davantage en Provence qu’en plein coeur de Kyoto. Vrai ou toc ? C’est un authentique ouvrage, construit pendant l’ère Meiji pour acheminer de l’eau entre le lac Biwa et la ville de Kyoto.
Infos pratiques
- 606-8435 Kyoto, Sakyo Ward, Nanzenji Fukuchicho
- Entrée gratuite
- Plus d’infos ici.
Kôzan-ji et Togano
Légèrement à l’extérieur de Kyoto, on se retrouve assez vite dans des montagnes constellées de minuscules villages à croquer, restés très traditionnels. Parmi ceux qui sont célèbres pour leurs feuillages d’automne, je vous conseille Takao et Togano.
À Takao, descendez au niveau de la vallée pour atteindre ce pont rouge et ce restaurant de l’autre côté du pont. Comme il doit être doux de s’asseoir au bord du torrent pour y déjeuner sous les feuilles d’automne…
Restaurant traditionnel à Takao
À Togano, on trouve un temple classé à l’Unesco : le Kôzan-ji. La visite est très courte mais somptueuse. Nous admirons le tout premier manga et nous nous asseyons sur la coursive, comme les autres visiteurs, en silence, pour admirer la montagne multicolore en s’imaginant être un moine voilà plusieurs siècles. On peut rester autant qu’on le souhaite, alors nous ne nous sommes pas fait prier. Quand je dis que la visite est courte, c’est qu’il n’y a qu’un bâtiment ouvert au public (d’ailleurs, on s’est demandés si on n’avait pas raté autre chose, vous me direz si vous y allez). Mais on peut facilement y rester une heure ou deux si on aime la contemplation.
Et le Fushimi Inari Taisha ?
Un des sites phares de Kyoto, c’est le Fushimi Inari Taisha, ce temple aux milliers de torii. S’il est somptueux et vaut absolument le détour, je n’ai pas trouvé qu’il brillait par ses érables. La star ici, ce sont les torii, et les bambous, et les statues, mais pas nécessairement les feuilles d’automne. Je vous en parlerai une prochaine fois !
Visite du Fushimi Inari Taisha en automne
Un point sur Kyoto et le surtourisme
Kyoto fait partie de ces lieux classés « noirs » sur l’indice de surtourisme, victime des penchants japonisants de l’Occident mais aussi d’une déferlante de touristes asiatiques venus admirer le côté plus traditionnel du Japon. La ville est un ravissement de maisons classiques, et oui, on se croirait dans un manga, dans tous les mangas, mais la rançon du succès, c’est la foule incommensurable, surtout à la période des momiji, qui correspond à la haute saison à Kyoto.
Difficile de prendre la décision de venir à votre place : nous y sommes allés sans vraiment savoir dans quoi on s’embarquait, convaincus que la haute saison était plutôt au printemps, lors de la floraison des cerisiers. Est-ce qu’on aurait changé d’avis si on avait su à quel point la foule était là ? Moi non, Etienne, sans doute. La foule est une chose, le safari photographique en est une autre. Nous avons déambulé dans des visites avec des gens yeux rivés sur leur appareil photo, et si je m’en suis évidemment donné à cœur joie pour vous faire profiter de ces couleurs splendides, il est certain que je garde une part de visite pour moi. Nous sommes ressortis particulièrement écœurés d’un bâtiment à Eikando, abasourdis par tous ces photographes en herbe. À noter, le même phénomène était bien présent en Corée, des gens prêts à se marcher dessus pour une photo, des gens scotchés à leur appareil dans les jjimjilbang. Mon meilleur souvenir reste la rando pour aller au Kôzan-ji, quasi seuls.
En conclusion, je vous conseille vivement d’aller admirer les momiji à Kyoto si vous en rêvez, mais n’oubliez pas qu’ils sont superbes partout au Japon. Inutile d’aller à tout prix à Kyoto : pourquoi ne pas viser des villages plus tranquilles, moins courus et tout aussi charmants ? C’est clairement ce que nous ferons la prochaine fois que nous irons au Japon en automne. Et sinon, puisque Kyoto ne se résume pas aux érables, si beaux soient-ils, je vous invite à aller lire ce billet qui vous donne d’autres idées pour occuper trois jours à Kyoto.
Feuilles d’automne au Kozan-ji à Togano
Infos pratiques
Se rendre à Kyoto
- En avion : l’aéroport le plus proche est celui d’Osaka, à une cinquantaine de kilomètres. Il existe des vols directs depuis l’Europe ou l’Amérique du Nord. Nous sommes arrivés depuis Busan, en Corée avec la compagnie low-cost Peach Airlines, pour environ 50 $ chacun (1 h de vol).
- En train : on peut rallier Kyoto depuis d’autres villes du Japon comme Tokyo ou l’aéroport d’Osaka en shinkansen (TGV japonais) ou train normal. Le Japon propose aux étrangers le pass ferroviaire JR Pass, qui permet de prendre tous les trains de la compagnie JR (il existe aussi des compagnies privées). Il existe différents formats et tarifs, selon l’âge, la zone géographique et la durée du pass, à la façon d’un Interrail. Depuis l’aéroport d’Osaka, prenez le train Haruka. Si vous n’êtes pas à l’aise et que vous avez les moyens, vous pouvez toujours prendre un transfert privé.
- En ferry : toujours depuis la Corée, une autre option consiste à prendre le ferry de Busan à Osaka, puis le train.
- Avez-vous pensé à prendre une assurance voyage pour le Japon ?
Où dormir à Kyoto
Les hébergements étant déjà chers à Kyoto en tant normal, je vous laisse imaginer ce que cela donne en pleine saison des momiji ! Nous avons opté pour une auberge de jeunesse qui s’est avérée d’un excellent rapport qualité-prix : Guest House Hachi, minuscule établissement qui propose dortoirs et chambres privées, une petite salle commune, non loin de la gare de Tambaguchi, à un arrêt de la gare centrale et sur la ligne pour Arashiyama. Le personnel est international et parle anglais. Location de vélos possible.
- Guest House Hachi, 00-8828, Kyoto, Shimogyo Ward, Shimogyo-ku Nishishinyashiki Ageyacho 46-3. En dortoir, nous avons payé 3 9 00 yen par personne et par nuit, soit 33 € / 48 CAD.
Voici une autre option que j’avais repérée : Gojo Guest House, un autre bed and breakfast.
À noter, il est théoriquement possible de dormir à Osaka, à environ 50 km, où les logements sont légèrement moins chers, et de faire des allers-retours avec le JR Pass. Pour ma part, je pense qu’économiser des bouts de chandelle ne vaut pas le fait d’endurer entre 1 h et 2 h de train chaque jour. À vous de voir !
Quand aller voir les momiji à Kyoto
Notre voyage à Kyoto s’est déroulé du 20 au 23 novembre 2018, avant d’aller à Osaka. Comme vous pouvez le voir, les couleurs d’automne battaient leur plein. C’est assez étonnant pour nous autres Européens ou Canadiens, mais l’automne au Japon se tient surtout en novembre. L’archipel étant assez étiré, renseignez-vous pour être sûrs de ne pas rater ce beau spectacle. Pour Kyoto, la belle saison pour les momiji est sur la deuxième quinzaine de novembre. Les températures y sont encore douces, un peu fraîches le soir et le matin mais il n’y a pas encore de gel.
Se déplacer dans Kyoto
Sauf à loger vers Gion (la vieille ville touristique), il y a des chances pour que vous ayez à prendre les transports en commun. Si vous le pouvez, je vous conseille plutôt de louer un vélo. La ville est quasi toute plate et vous vous éviterez bien des maux de tête. Soyons clairs : j’ai le sens de l’orientation, je suis plutôt débrouillarde, j’ai même des bases en japonais… et j’ai galéré comme jamais avec le système de transport à Kyoto. Si vous vous en tenez aux trains, pas de souci, mais dès qu’on essaie de mêler bus et train, c’est la panade – et le titre de transport est très cher et pas forcément compatible d’un système à l’autre ne fait rien pour arranger les choses. Bref. Marchez ou louez un vélo.
Où manger à Kyoto
Je n’ai pas de bonnes adresses en particulier mais sachez que la culture de la supérette (« combini » : 7/11 notamment) est très présente et permet de se nourrir bon marché. Et puisque la cuisine japonaise est souvent saine, c’est un vrai bon plan. Sandwiches aux nouilles, onigiri (grosses boulettes de riz fourrées), pain au matcha et haricots rouges… Profitez-en pour essayer des plats insolites !
Dorayaki à la châtaigne et thé vert… j’adore !
Et vous, êtes-vous déjà allés à Kyoto, ou au Japon, en automne ? Avez-vous aimé ? Avez-vous d’autres endroits à me conseiller au Japon pour ma prochaine visite ? Je vous attends dans les commentaires. Oyez, oyez. Ce billet contient des liens sponsorisés.
Tes photos sont magnifiques. J’ai visité Kyoto en été, et là c’est complétement différent ; ça donne envie de retourner au Japon en cette saison, mais peut-être pas à Kyoto à cause de la foule que tu mentionnes, ou alors juste y passer pour voir l’ambiance et ensuite aller dans des endroits moins courus.
Est-ce que la foule est aussi présente à Kyoto en été ? L’été est humide au Japon, je ne sais pas si beaucoup de touristes s’y risquent…
Merci pour ce moment de rêve !
Mais avec grand plaisir 🙂
Sublime, les couleurs sont un régal pour les yeux, je ne sais plus où donner de la tête … et de yeux ! 😀
Le surtourisme, malheureusement, c’est de pire en pire partout … Ca me rebute de plus en plus. Les temples sont tous très beaux, j’ai une petite préférence pour Kiyomizu-dera ! 🙂
S’il fallait ne garder qu’un temple… je choisirais… non c’est impossible, je les aime tous !!
J’aime bien tes posts d’automne ! On sent que cette saison t’inspire particulièrement. Ça m’a rappelé de bons souvenirs, on a tellement aimé Kyoto. En septembre, les sites n’étaient pas surpeuplés, et il est facile de fuir les foules de toute façon. Le temple que j’ai préféré est le temple des mousses (Kokedera) et du coup je me pose une question métaphysique : les mousses, ça prend des couleurs d’automne aussi ?
Excellente question ! À en croire mes observations en Gaspésie cet automne, la mousse reste d’un vert immuable au milieu des érables et mélèzes dorés. Je n’ai pas visité le Kokedera à mon grand regret, puisqu’il fallait réserver bien trop à l’avance (la prochaine fois, je serai mieux préparée !).
L’un des drames de ma vie, c’est que l’automne est bien trop court. L’an dernier, j’ai été aux anges en vivant deux mois d’automne (États-Unis, Canada en octobre et Asie du nord-est en novembre), ça devrait être tous les ans comme ça 😀
Ah, le Japon est tellement magnifique. Je rêve de visiter ce pays dans les années à venir. Vos photos sont tout simplement géniales et renforcent mon émerveillement pour ce pays.
J’épingle sur Pinterest, c’est un projet, ce voyage!
Les photos sont magnifiques !
Merci, ton commentaire me touche beaucoup 🙂
Merci pour ce guide !
Merci pour ce reportage.
Je suis allée au Japon en automne en 2022, spécialement pour profiter des momiji, à Kyoto et ailleurs. C’est vrai que Kyoto attire énormément de visiteurs à cette période. On fait la queue pour entrer sur le site lors des illuminations du soir, les transports sont bondés, et les logements pas faciles à trouver. Ceci, dit, les érables sont magnifiques et très bien mis en valeur, on en prend plein les yeux.
Mais on trouve aussi beaucoup d’autres villes qui organisent des événements pour les érables rouges, et qui sont moins prisées. Pour les trouver, on peut taper « visiter Japon érables rouges » ou « visiter Japon momiji » en français ou en anglais et on trouve des résultats dans de nombreuses villes. Cela peut être une belle occasion de s’éloigner un peu des sentiers battus.