Il y a tout juste un an, je délaissais mon Canada chéri pour venir dans une ville inconnue qui m’a adoptée l’espace de petits deux mois et demi : Arles, aux portes de la Camargue, dans une France si lointaine de celle que je connais en Haute-Savoie et à Lyon que je me croyais dans un autre pays. Si vous saviez comme j’ai eu du mal à écrire sur Arles – vous vous en doutez, puisqu’il m’aura fallu un an pour en parler ici. Mais c’est parce qu’on ne visite pas une ville en deux mois comme en deux jours, parce que mes impressions de voyageuse se mêlent à mon expérience de traductrice en visite pour un but pro, parce que j’ai visité cette ville à pas de fourmi et non à grandes enjambées, sans l’épuiser. Je pourrais y retourner demain et toujours m’émerveiller devant cette ville minérale, antique, provençale, chaleureuse. Voici un portrait fragmentaire d’Arles en six expériences, en l’attente d’autres chroniques sur cette ville multifacettes.
[AVERTISSEMENT : vous vous en doutez, coronavirus et voyage ne font pas bon ménage. Respectez absolument les consignes du gouvernement et restez chez vous pour botter les fesses de l’épidémie. Vous profiterez d’une escapade à Arles plus tard. En attendant, je vous invite à lire ce billet comme une visite virtuelle, en espérant vous changer un peu les idées de toutes ces nouvelles anxiogènes. Bonne lecture !]
Vivre à l’heure provençale au marché
Si vous débarquez pour le week-end, il y a de fortes chances pour que vous soyez arrivé.es le vendredi soir ou le samedi matin. Le samedi matin, je vous enjoins à prendre la direction du boulevard Georges Clémenceau et du boulevard des Lices, à la consonance fort heureuse en ce jour de marché. Édith Piaf n’a sûrement pas composé La Foule à Arles, mais dans le brouhaha d’une matinée ensoleillée, on se laisse littéralement emporter par la foule dans les 2,5 km d’étals de maraîchers de toutes sortes : vêtements et babioles, souvenirs provençaux (LE bon plan pour trouver des ballotins de fleurs de lavande ou du miel de lavande !), fromages, légumes bio… Les chiffres donnent le tournis : 450 maraîchers, une tradition qui remonte bien au-delà du XVIe siècle, et le plus grand marché de la région.
À l’angle du boulevard des Lices et du boulevard Georges Clémenceau, une tour imposante, qui marque les remparts de la vieille ville. Quand vous aurez bu l’ambiance du marché de tout votre saoul, remontez un peu Clémenceau et gardez votre gauche : à y regarder de plus près, un escalier part à l’assaut des remparts. Suivez-le. Saviez-vous qu’il existe plusieurs chemins de Compostelle, et que l’un d’eux part précisément d’Arles ? La « voie d’Arles » rejoint le camino frances en un peu moins de 1000 km qui traversent Montpellier, passent par l’Hérault (où se trouve l’adorable village médiéval de Saint-Guilhem le Désert dont je vous parlais il y a quelques semaines) l’Aveyron, Toulouse et les Pyrénées. En empruntant ce passage, vous aussi, vous mettez vos pas dans ceux des pèlerins.
Et si je vous fais emprunter ce chemin, ce n’est pas sans raison : une fois arrivé.es en haut de la butte, vous êtes dans le quartier de l’Hauture, point culminant d’Arles, généralement d’un calme royal. Vous pouvez vous perdre brièvement dans les petites rues, ou suivre tranquillement la rue de la Madeleine. Quel que soit votre choix, vous ne le regrettez pas !
Petites allées provençales à Arles
Au bout de la rue de la Madeleine, sur la place de la Major, résistez brièvement à l’appel des arènes et tournez-vous vers le nord, vers un belvédère impressionnant qui s’ouvre sur l’un des plus beaux points de vue de la ville : le regard porte jusqu’aux Alpilles où se cachent les Baux-de-Provence, Saint-Rémy et autres villages merveilleusement provençaux dont je vous ai déjà parlé ici. On aperçoit aussi l’imposante Abbaye de Montmajour, que je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter – je vous avais dit que deux mois, c’était court ! Si le cœur vous en dit, les petites rues qui descendent valent un petit détour et vous ramèneront bien vite aux arènes, car je sais que vous les attendez avec impatience.
Grimper au sommet des arènes
Ahh, ces arènes. Ces arènes millénaires, construites littéralement il y a 2000 ans, qui forment aujourd’hui le plus beau rond-point de France. Elles ont beau être incontournables à Arles, la ville est si compacte qu’elles ne se laissent pas vraiment deviner de loin. Il faut quasiment avoir le nez dessus pour se rendre compte qu’on se trouve face à des pierres vieilles de plusieurs siècles. J’adorais me promener au hasard des rues et tomber nez-à-nez avec ces géantes, qui ont la générosité de rester fidèlement debout après tout ce temps. C’est qu’à vivre au Canada, on oublie que la France tient parfois d’un musée à ciel ouvert, dont les merveilles sont visibles gratuitement à tous les coins de rue.
Si je veux être scrupuleuse, je ne devrais pas parler d' »arènes » mais bien d' »amphithéâtre« , puisque c’est bien de cela dont il s’agit. Un amphithéâtre construit pour recevoir 21 000 spectateurs venus se masser devant des spectacles comme savaient en faire les Romains. Anecdote étonnante, l’amphithéâtre a été investi par la population dès la fin de l’Empire romain : sa structure en faisait une fortification idéale en cas d’attaque. Si on le qualifie désormais plus souvent d’arènes, c’est car on y présente toujours des spectacles de tauromachie, notamment lors des Férias (plus d’infos à la fin de l’article). Si vous êtes perdus, demandez les arènes ou l’amphithéâtre, on vous comprendra quoi qu’il arrive !
Visiter les arènes d’Arles, un incontournable !
Le meilleur moment pour visiter les arènes, c’est à l’heure dorée, quand la foule est rentrée et que les pierres nous racontent des secrets en tête-à-tête. Je sais que mon itinéraire échappe un peu à la logique : on passe direct du marché le samedi matin aux arènes à l’heure dorée ? Faites le tour des arènes, appréciez-les de l’extérieur, poursuivez la balade, oubliez mon itinéraire. Et revenez ce soir, revenez quand le soleil caressera la ville une dernière fois aujourd’hui, et prenez le temps d’explorer les coursives, de monter à la tour la plus haute pour embrasser la ville et les Alpilles du regard. J’ai adoré venir plusieurs fois juste au coucher du soleil, à admirer la ville battue par le mistral, à chercher les coquilles Saint-Jacques dans la pierre des arènes, à imaginer les spectacles qui pouvaient bien s’y dérouler voilà 2000 ans.
Visiter les arènes d’Arles au coucher du soleil
Arles et le Rhône depuis le haut des arènes
Projeter sa voix dans le théâtre antique
Juste à côté, le théâtre antique et ses colonnades. Dans le cadre de mon séjour à Arles, j’avais la chance de pouvoir accéder gratuitement à ce lieu et laissez-moi vous dire que j’en ai passés, des samedi après-midi sur les gradins, à dessiner ou lire. Au printemps, le lieu n’était pas bondé et même je n’étais évidemment pas seule, il n’y avait rien de bruyant. Mieux encore : c’était plutôt amusant de voir les visiteurs s’essayer à projeter leur voix à partir de la scène, déclamant poèmes et chansons, au milieu des Arlésiens venus pique-niquer sur les pelouses, denrée rare à Arles.
Ce qu’on voit ici, ce sont les ruines d’un théâtre romain de toute beauté, qui battait son plein au cœur de la cité romaine, avant d’être abandonné autour du Ve siècle. C’est assez incroyable à imaginer aujourd’hui, mais près de 10 000 spectateurs pouvaient se presser dans ce théâtre. Évidemment, les gradins étaient bien plus imposants que maintenant, et comptaient plusieurs niveaux, trois fois plus élevés qu’actuellement si j’ai bien compris les reconstitutions.
Quand on grimpe au sommet des gradins, on ne peut qu’imaginer le mur qui faisait office de toile de fond à la scène dans les quelques colonnes restantes. Ce mur et le rabat-son (une sorte d’avant-toit orienté vers les gradins) avaient non seulement une fonction décorative, mais aussi acoustique, pour projeter le son vers les spectateurs. Difficile de se passer de micro, et pourtant… Un petit jeu auquel beaucoup de visiteurs se laisse prendre consiste à essayer de trouver le point où votre voix portera le plus loin sans hurler. Je n’en dis pas plus !
Il faisait CHAUD au mois de mars 2019 à Arles !
Se croire dans un tableau de Van Gogh
La place du Forum, c’est la place que vous connaissez sans le savoir. Celle que vous avez vue sur plusieurs tableaux de Van Gogh, illustre résident d’Arles l’espace de quelques années. La terrasse au café le soir, ce tableau avec sa façade jaune, est inspiré de la place du Forum. Si vous ne risquez pas de voir une nuit aussi étoilée que celle du tableau, sachez que la place du Forum est le lieu de tous les apéros, tous les brunchs, tous les dîners en terrasse et que si l’ambiance est parfaite par une belle soirée, il faut s’attendre à être au coude-à-coude avec ses voisins de tableau et à payer le prix de l’emplacement, vous vous en doutez bien.
Autre illustre résident des lieux : Frédéric Mistral, enfant du pays, écrivain de langue provençale et lauréat d’un prix Nobel pour son poème épique Mirèio (Mireille) en 1904. Je ne sais pas s’il reconnaît vraiment la place du Forum mais je suis sûre qu’il se délecte de l’agitation constante sous ses pieds et de l’accent toujours bien présent à Arles. Sa statue domine la place et le brouhaha, et fait un excellent point de repère pour le succulent glacier Arelatis, juste à côté.
Autre endroit immortalisé par Van Gogh : l’ancien Hôtel-Dieu, où il a séjourné après s’être tranché l’oreille. J’en ai déjà parlé assez longuement ici, notamment pour décrire ce qui se cache dans ses murs, toutes les traductions qui y voient le jour, puisque l’Espace Van Gogh abrite aujourd’hui le Collège international des traducteurs littéraires. Mais même sans s’intéresser de près ou de loin à la traduction, l’endroit vaut le coup d’œil ou une pause déjeuner dans l’un des restaurants. Et puis, c’est le meilleur endroit pour trouver des cartes postales !
Flâner entre les tombes aux Alyscamps
Arles n’en pas en reste au niveau gothique, avec les intrigants Cryptoportiques sous l’hôtel de ville, la coupole fantasmagorique des thermes romains, et des voûtes de toute beauté au cloître Saint-Trophime. Je vous demande un peu de patience, je reviendrai bientôt pour écrire sur tous ces incontournables à Arles. Mon lieu préféré parmi tous ces sites un peu sombres, ce sont les Champs-Élysées. Pardon, les Alyscamps (« Champs-Élysées » en provençal). Cette nécropole gigantesque ressemble assez peu aux Champs parisiens, il faut bien l’avouer : ici nulles boutiques tapageuses et autres enseignes hors de prix, mais le calme paisible d’un cimetière antique transformé en lieu de flânerie.
Là aussi, Van Gogh s’est chargé d’assurer la postérité des lieux, mais c’est le cas de beaucoup de sites arlésiens. Quand je parlais de flânerie, ce n’est pas une exagération : à son époque, en 1888, le tout-Arles se presse pour déambuler entre les sarcophages. C’est que la fin du XIXe siècle raffole de la mort, de l’au-delà, de tout ce qui est sombre et lugubre, et quoi de mieux que d’aller papoter entre des tombes, je vous le demande ? D’abord d’origine païenne, puis romain, ce cimetière acquiert une renommée internationale entre les IXe et XIIe siècles. Si, si. Certaines personnes souhaitent s’y faire enterrer aux côtés de Saint-Genest, martyr local. Aujourd’hui, c’est un lieu chargé d’histoire, où on observe des tombes centenaires, de beaux bas-reliefs sur les vestiges de l’église du site. Des chats courent entre les tombes, les arbres fleurissent au printemps. Le lieu est bien vivant, croyez-moi !
Aller au hammam dans une librairie
Arles regorge aussi de bonnes adresses en tout genre : la rue du 4 septembre et ses boutiques de créateurs, des ramen insensés et une jolie friperie près de la place du Forum, un glacier avec des parfums excentriques dans le quartier de la Roquette… Mais ça, ce sera aussi pour une prochaine chronique ! En attendant, s’il ne fallait en garder une, l’adresse ultime à Arles, l’adresse de toutes les adresses, c’est le Méjan, alias la librairie Actes Sud.
Une librairie, très bien ? Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a de spécial ? Pour commencer, comme son nom l’indique, elle est rattachée aux éditions Actes Sud, qui publient énormément de traductions de fiction : si vous voulez encourager le travail de mes confrères, c’est un bon endroit. Ensuite, sa sélection de mangas et bandes dessinées est véritablement honorable. Ensuite, on y trouve un choix invraisemblable de livres pratiques et essais de toutes sortes, dans de nombreux recoins qu’il est fort agréable de découvrir, mais aussi de la jolie papeterie, et des beaux carnets, et des cartes décalées… Et accessoirement, on peut aussi y manger. Et aller voir des films d’art et d’essai et des expos. Et se faire dorloter au hammam.
Oui, au hammam. Le hammam Chiffa se trouve entre deux livres de cuisine et c’est une expérience assez intéressante que d’aller transpirer une heure et de ressortir avec son livre préféré. Le forfait à 27 € avec entrée, gommage au savon noir et thé à la menthe à la fin est parfait. Toutes les infos sont ici, notamment les horaires hommes/femmes. Je n’ai pas essayé le restaurant ni le ciné du Méjan, mais je pense que vous pouvez y aller les yeux fermés (enfin, pas au ciné. Le ciné c’est mieux les yeux ouverts) (oui je sors…).
Infos pratiques
- Venir à Arles en train : Arles est idéale à visiter sans voiture grâce à sa gare TGV. Depuis Paris, quelques TGV à destination de Marseille desservent Arles chaque jour, même s’il vous faudra plus probablement changer à Avignon ou Nîmes. Comptez de 3 h 40 à 5 h 10 de trajet. Depuis Lyon, comptez 2 h 40 en TER, votre meilleure option rapport durée/prix : le TGV sera plus cher et vous aurez presque forcément un changement.
- Venir à Arles en voiture : la ville étant extrêmement ramassée sur elle-même, le centre-ville n’est accessible en voiture qu’aux habitants. Je vous conseille vraiment de venir en train mais si ce n’est pas possible, par exemple dans le cadre d’une virée en Camargue, vous disposez de quelques parkings hors des remparts, notamment vers la gare et sur le boulevard des Lices (fermé le mercredi et samedi matin pour cause de marché).
- Venir à Arles en bateau : Arles est une escale incontournable des croisières sur le Rhône ! Mais pour y accéder, il faut évidemment… faire une croisière sur le Rhône avec un voyagiste et probablement 500 personnes âgées. Si vous avez des infos sur la navigation fluviale par vos propres moyens, je suis preneuse !
- Circuler dans Arles : un des immenses avantages d’Arles, c’est qu’on peut tout faire à pied. De toute façon, les ruelles romaines sont trop petites pour les bus ! Prenez de bonnes chaussures pour battre le pavé, et le tour est joué !
- Pass touristique à Arles : l’office du tourisme propose plusieurs billets groupés : le Pass Monuments Avantages pour voir six monuments et trois musées au choix, le Pass Monuments Liberté pour quatre monuments au choix, le Musée Réattu et un autre musée, un pass combiné arènes + théâtre antique… À acheter en ligne ou à l’OT au 9 boulevard des Lices. Plus d’infos ici.
- Pour visiter l’Abbaye de Montmajour sans faire la queue, cliquez ici !
Douceur d’un début de soirée avec vue sur le Rhône…
Quand venir à Arles : fêtes et festivals
Vous auriez vu ma tête quand j’ai débarqué à Arles un lundi de mars à 18 h 30, fraîchement arrivée du Canada… Tout était fermé. TOUT ! Au printemps, la ville tourne au ralenti, elle se repose de la saison touristique passée et prépare celle qui ne va pas tarder. Si certains commerces auront des horaires réduits, c’est l’assurance d’avoir la ville pour vous ou presque. Un bon plan à garder sous le coude pour 2021 !
- La saison touristique commence avec la Féria de Pâques, début avril. Cette fête tire ses racines dans la tauromachie, avec des courses de taureau, des corridas… Je ne vous conseille évidemment pas d’aller voir ça mais l’ambiance en ville est enivrante (huhu), avec de la musique, des terrasses animées, des bodegas, toute la ville prend un air de fête. C’est aussi une fête qui cogne dur avec de la musique à fond partout et jusqu’au bout de la nuit, donc si vous rêvez de calme, passez votre chemin.
- Si vous rêvez d’une fête traditionnelle plus paisible, venez plutôt pour la Fête des guardians le 1er mai : vous y verrez des chevaux camarguais et de beaux costumes traditionnels, dont le fameux costume d’Arlésienne.
- Saviez-vous qu’Arles a son festival de la photo de nu, début mai ? Non ? Je vais laisser ça là, au cas où…
- Autre rendez-vous incontournable à Arles : Les rencontres de la photographie d’Arles. La photographie s’affiche de juin à septembre.
- En novembre, Arles vit à l’heure de la traduction avec les Assises de la Traduction, rendez-vous qui réunit traducteurs et amateurs de littérature lors de conférences et ateliers. Autour du 8 novembre.
- Plus d’infos sur les festivals d’Arles ici.
Sublimes costumes de la Fête des guardians à Arles
Où dormir à Arles
- Hôtel Spa Le Calendal, 5 rue Porte de Laure. Un hôtel-spa qui donne directement sur l’amphithéâtre et les arènes, un emplacement exceptionnel.
- Grand Hôtel Nord Pinus, place du Forum. Ici aussi, un cadre incroyable, juste sur la place du Forum. À réserver aux personnes qui apprécient la vie nocturne !
- Le Régence, 5 rue Marius Jouveau. Un hôtel simple à prix modique.
- L’Auberge du pèlerin et du voyageur, 26 place Pomme : une auberge de jeunesse que j’ai eu la chance d’essayer lors des Assises de la Traduction 2019. Un très vieux bâtiment arlésien à deux pas des arènes. Si vous êtes trois ou moins, demandez la chambre 6, au dernier étage : douche et toilettes seront dans la chambre. 25 €/personne/nuit.
Si ce billet sur la Provence vous a plu, voici d’autres idées :
- Trois villages adorables à découvrir en Provence
- Les Carrières de Lumière aux Baux de Provence
- Le Palais des Papes à Avignon
- Que faire à Marseille
Cette visite a été rendue en partie possible par l’office du tourisme d’Arles, que je remercie chaleureusement – ne serait-ce parce qu’il attend cette chronique depuis un an ! Merci de votre patience. Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.
Un très grand MERCI ! Combien de fois sommes-nous passés à côté de cette ville, sans prendre le temps de nous y arrêter… quel dommage ! Dès que coromachin aura décidé de s’en aller, visite programmée, c’est décidé. Bonne journée !
Et je n’ai pas fini de dévoiler les merveilles de cette jolie petite ville ! Reste par ici pour de nouvelles idées à découvrir à Arles et en Camargue 🙂
Merci pour ces belles photos qui m’ont rappelées de bons souvenirs ! j’ai visité Arles (enfin surtout son Arène en fait) en coup de vent lorsque j’étais étudiante mais ça me donne envie d’y retourner ! Bon ok je vais attendre un peu 🙂
Si tu as vu les Arènes, tu as déjà vu une partie essentielle de la ville !
Je ne connais pas du tout cette ville, j’ai beaucoup aimé les petites ruelles étroites, et les arènes (ou l’amphithéâtre) au coucher du soleil a l’air vraiment très sympa ! 🙂
Je suis la nana la plus chauvine du monde : j’ADORE tes articles sur la Provence ^^ Tes photos des arènes au coucher de soleil sont magnifiques. Et je t’attends avec impatience, ma gothique préférée, sur les cryptoportiques (il est pas trop kiffant ce mot franchement ?) et les cimetières ! Arles m’émeut : berceau éternel de la civilisation et de la chrétienté provençales… je l’aime profondément.