CONSEILS // Mon organisation de nomade numérique

Bonjour à tous ! Tous mes vœux pour une chaleureuse année 2019 ! Comme j’aimerais que celle-ci soit placée sous le signe du nomadisme numérique pour moi, c’est un sujet tout trouvé pour démarrer l’année en beauté. Nomade numérique par ci, nomade digital par là… Cette expression à la mode revient de plus en plus et vous mystifie peut-être si vous ne travaillez pas dans les métiers du web. J’ai écrit des tartines sur le fait que mon séjour en Corée était une « retraite numérique », et vous n’êtes peut-être pas plus avancés. Et si on levait le voile sur ces fameux nomades numériques dont tout le monde parle, et dont personne ne sait vraiment ce qu’ils font ? Si vous êtes à la recherche d’un exemple d’organisation, je vous invite à me retrouver à la fin de l’article pour retrouver une journée-type.

Un nomade numérique (ou nomade digital, mais je hais cet anglicisme) est toute personne qui n’a pas besoin d’être à un endroit précis pour travailler. Les métiers qui reposent sur le web s’y prêtent à merveille : développeurs, rédacteurs, community managers, traducteurs (ça tombe bien !), blogueurs… Je ne parle pas des commerciaux toujours en déplacements ou des saisonniers qui changent d’endroit au gré des contrats : dans « nomade numérique », le côté numérique est important. Ce sont souvent des travailleurs indépendants qui ne sont pas tenus de travailler aux côtés de leurs clients, mais on peut aussi trouver des salariés qui ont négocié du travail à distance avec leur employeur, que ce soit à plein temps ou à temps partiel.

Puisque mon activité à temps plein, c’est traductrice indépendante, je suis en plein dedans. Étrangement, j’ai beau exercer depuis bientôt douze ans, il m’aura fallu du temps avant de comprendre le plein potentiel de mon activité : si je peux vivre d’une activité que je fais chez moi sans jamais rencontrer mes clients, pourquoi ne pas l’exercer ailleurs, toujours sans rencontrer mes clients [je vous ai dit que j’étais un peu oursonne sur les bords ?] ? Il aura fallu attendre l’avènement du wi-fi gratuit et omniprésent dans les cafés pour que l’idée fasse son chemin, et aussi rencontrer des travailleurs numériques et voir que c’était possible. Quand j’ai commencé, en 2007, du wi-fi gratuit en France, ça n’existait pas vraiment. Le déclencheur pour moi remonte à 2011, lorsque j’ai intégré un espace de coworking tout neuf, et de là, les choses se sont enclenchées… lentement. Cette idée a été une vraie révolution dans la façon dont je conçois mon activité, mes voyages et mes vacances.

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Au Café Boss de près de Garosu-gil, à Séoul, dont le patron s’est pris de sympathie pour Etienne…

Voici quelques exemples de lieux prisés par les nomades numériques :

  • en Asie, Chiang Mai en Thaïlande et Ubud à Bali (Indonésie) sont ultra-célèbres
  • leur équivalent sud-américain est Medellin, en Colombie, où j’espère aller prochainement. Buenos Aires en Argentine et Playa del Carmen au Mexique semblent aussi appréciées.
  • en Afrique, Cape Town a été élue première destination pour les nomades numériques au monde, je suis très curieuse ! L’Afrique n’a malheureusement pas bon réputation pour ce qui est de la fiabilité d’Internet, quelqu’un a déjà essayé ?
  • en Europe, il faut aller chercher du côté de l’Europe de l’Est, bon marché et bien connectée. Le saviez-vous, on surnomme d’ailleurs l’Estonie l’E-stonie. Je vous conseille aussi la Pologne. Complètement à l’opposé, les îles Canaries ont un climat accueillant et des tonnes d’opportunités de randonnées.

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La terrasse de l’espace de coworking ImpactHub à Antigua Guatemala. Quelle vue !

Mes séjours de nomade numérique

Voici quelques séjours que j’ai effectuées en nomade numérique. J’inclus des petits et des grands séjours, pour vous montrer qu’il n’est pas obligé de se délocaliser six mois pour rentrer dans la grande famille des nomades numériques. Certes, partir longtemps est sûrement ce qui se fait de mieux car cela permet de s’immerger dans une autre culture et de vivre au rythme local, mais tout le monde ne peut ou ne veut pas partir longtemps. Mais être nomade numérique, c’est aussi travailler dans le train, travailler une semaine à la plage, travailler un week-end seule dans un chalet parce qu’on ne veut être dérangé par personne… Voici un panel de séjours délocalisés.

  • l’Île d’Yeu !! Mon tout premier séjour de nomade numérique ! Une semaine sur la côte Atlantique à travailler pendant que les amis vont à la plage, c’était peut-être un peu hardcore pour commencer… Mais en même temps, dans un environnement bienveillant, avec les copains qui préparent le barbecue pendant que je traduis, c’était un bon coup d’envoi.
  • Grand Manan, au Nouveau-Brunswick : quatre jours sur une île au sud du Nouveau-Brunswick, dans un mini-chalet de bric et de broc. J’avais même le wifi car mon petit chalet était à côté de la réception. J’ai beaucoup aimé allier travail et randonnées avec mon chien.
  • Antigua Guatemala : en 2016, j’ai passé trois semaines en solo au Guatemala. J’avais eu le coup de foudre pour l’espace de coworking ImpactHub avec son patio et sa terrasse pour travailler avec vue sur le volcan. Antigua est une excellente base en soi, de laquelle on accède à plein d’attraits comme des volcans ou le lac Atitlan.
  • Séoul était une belle surprise. On pensait se contenter de travailler dans notre AirBnB ou au Starbucks, mais Séoul, c’est un peu la capitale idéale pour travailler à distance. La culture du café est insensée, avec des cafés tous les dix mètres et du wifi performant, notamment chez A Twosome Place, Tom N Tomms et Coffee Bean. Si le coût du café n’est pas spécialement bon marché par rapport à l’Occident, le coût global de la vie est raisonnable et la ville regorge de choses à faire.
  • Londres : je n’avais pas prévu de travailler à Londres, mais vous savez comme c’est, un projet impossible à refuser, un délai ridicule, et me voici à transformer ma virée sur le thème de Harry Potter en week-end studieux. J’ai trouvé énormément de cafés accueillants pour travailler. Le coût de la vie est prohibitif, évidemment, et je ne pense pas que ce soit une destination envisageable à long terme pour le commun des travailleurs numériques, aux revenus souvent loin d’être mirobolants.
  • Kyoto et Osaka : cela semble étonnant tant on a tendance à prendre le Japon pour un pays futuriste et ultra-connecté, mais je n’ai pas trouvé ces destinations très propices au nomadisme numérique. Contrairement à la Corée, les cafés où se poser avec un ordinateur étaient denrée rare dans les quartiers que j’ai visités. Peut-être ne suis-je pas allée au bon endroit.
  • l’Ouest américain : la retraite numérique hard-core. Faire un road-trip ET assurer du boulot par derrière, j’ai essayé. C’est faisable, il y a du wifi dans tous les motels et hotels, MAIS cumuler obligations professionnels et plusieurs heures de route par jour, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour visiter et se reposer. Je déconseille d’allier road-trip et nomadisme numérique.
  • Je me dois d’inclure Lyon. Je n’y ai pas séjourné en tant que nomade numérique, mais j’ai fréquenté La Cordée trois ans avant de partir au Canada et si vous cherchez une destination intéressante avec un coworking de fou, allez à La Cordée. Cette chaîne de coworking est ultra-sympa et a aussi des espaces à Annecy, Paris et ailleurs en France. On paie au temps passé, ce qui évite de s’enchaîner à un abonnement. Et les gens sont dingues là-bas. C’est une bonne chose.

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Les sièges-cocons d’ImpactHub à Antigua Guatemala

Mes critères de nomade numérique

Chacun a ses exigences pour travailler à distance, et maintenant que j’ai quelques délocalisations à mon actif, j’ai quelques critères :

  • me fixer à un endroit où le wifi est gratuit et garanti. Exit les pays comme Cuba ou le fond de la montagne où Internet est accessible seulement de 18 à 19 h les jours où il y a du courant. Il est impératif de vérifier si l’endroit est bien connecté, et de façon fiable.
  • me fixer à un endroit qui offre un minimum d’attraits culturels et naturels. Je me moque éperdument de la scène nocturne et du nombre de bars, mais j’ai besoin de randonnées et/ou de sites historiques et culturels, si possibles accessibles à pied ou en transports en commun.
  • me fixer à un endroit où le coût de la vie est inférieur ou égal à celui du Canada. Se délocaliser implique souvent des frais comme les billets d’avion et l’hébergement, et choisir un pays abordable permet de récupérer un peu les frais engendrés.
  • me fixer à un endroit, tout court. Road-trip et nomadisme numérique ne font pas forcément bon ménage pour moi. Je préfère m’attacher une semaine à un endroit et bouger trois fois en trois semaines, que de bouger tous les trois jours. Cela évite aussi de trouver dix hébergements différents, avec autant d’incertitudes sur le wifi…
  • Pour ou contre le coworking ? En 2016, au Guatemala, j’avais choisi la belle Antigua pour son espace de coworking, mais ce n’est plus un critère. L’espace de coworking permet certes d’accéder à du wifi facilement, mais pour moi qui ne m’ouvre pas facilement, j’ai eu un sentiment d’échec à ne pas m’être intégrée dans la communauté ImpactHub, majoritairement hispanophone. Par ailleurs, le coût d’un abonnement de coworking est énorme par rapport à ce que j’aurais dépensé en allant seulement dans des cafés, très bien achalandés dans cette ville très accueillante pour les nomades numériques. J’aime toujours ce système mais ce n’est plus le premier critère de choix d’une destination. En revanche, c’est un bon indice pour savoir s’il y a du wifi performant dans la ville que vous envisagez.

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L’immense espace de travail du CitizenM Tower of London à Londres, hôtel axé sur les travailleurs numériques

Mon organisation de nomade numérique

Quand je me délocalise, j’entends à la fois travailler et profiter. Pour moi, profiter, cela veut dire flâner, visiter des sites historiques, essayer de faire comme les locaux. Voici une journée-type :

  • je me lève entre 7 h et 8 h. J’avale mon petit-déjeuner et selon mon humeur, je travaille depuis mon logement ou je me dirige vers un café non loin
  • une fois tous les réseaux sociaux consultés, je commence à travailler vers 9 h
  • je travaille jusqu’à 12 h 30 environ. Arrivée à ce stade, je suis morte de faim, il me faut une pause déjeuner !
  • je pose mes affaires au logement et pars en chasse : cuisine de rue ou petit resto ? Je mange généralement dehors le midi.
  • c’est l’heure de profiter : rando, visite, farniente…
  • Je rentre au logement vers 17 h
  • Le temps d’avaler un goûter (le goûter c’est sacré !!), je me remets à travailler globalement de 18 h à 22 h, avec un petit dîner. Je me fais généralement à manger dans mon logement le soir car j’ai la flemme de ressortir. Je suis une petite mamie, en fait !
  • En cas de retard sur le calendrier ou d’urgence, je rentre plus tôt pour travailler plus, mais la balade de l’après-midi est indispensable pour me changer les idées.

Comme vous le voyez, je travaille de 5 à 7 heures par jour, parfois plus. J’ai tendance à préférer travailler 5 heures tous les jours, plutôt que 8 heures du lundi au vendredi.

Lors de notre séjour en Corée, Etienne a goûté aux joies du nomadisme numérique pour la première fois. Lui est salarié, avec cinq semaines de vacances par an. Il a négocié un mi-temps avec son employeur pendant le mois de novembre. Un poil stressé à l’idée que cette belle organisation foire pour une raison ou une autre, il a essayé de suivre mon rythme. Résultat des courses : un Etienne stressé en permanence, tous les jours, même ceux où il n’était pas en contact avec son entreprise.

Il a vite revu son organisation et pour lui, la recette gagnante consiste à travailler 8-10 heures un jour, et à prendre un jour de repos. Il préfère concentrer ses efforts plutôt que les diluer comme moi. À vous de trouver le rythme qui vous convient.

Les tops du nomade numérique

  • découvrir par hasard qu’on est tombé dans le paradis du café et du wifi, c’est ce qui nous est arrivé en Corée
  • prendre des habitudes à un endroit et finir par échanger avec les tenanciers, même sans parler la même langue. Le patron de notre café de prédilection à Séoul aimait bien Etienne, et lui offrait des sandwichs sans raison !

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« Drink coffee and pretend you know what you’re doing »

Les flops du nomade numérique

  • Deux fois. DEUX FOIS, on s’est retrouvés avec des galères de prise, parce que notre câble avait une fiche de terre, mais pas les prises murales de nos logements. Vérifiez bien les prises dans votre destination. Sinon, on trouve souvent des adaptateurs dans des magasins de type Fnac, combini et supermarchés.
  • Trop travailler, ça arrive aussi. Hormis crises passagères, attention à ne pas tomber dans l’excès et à ne rien voir de votre destination. Etienne n’a rien vu du Japon hormis le Starbucks près de l’auberge de jeunesse à Kyoto. Mais c’est aussi en tombant une fois dans des horaires exagérés qu’on peut mesurer à quel point se ménager du temps de visite est important quand on fait l’effort d’aller travailler à l’étranger.
  • attention aussi à se garder du vrai temps de vacances. Lors de notre séjour au Mexique en mars 2018, cela faisait littéralement trois ans que je n’avais pas pris de vacances. Des voyages, il y en a eu à la pelle, mais tous mêlaient travail et visites. Se garder des vraies vacances déconnectées est important pour la santé mentale, et j’essaie désormais de me garder des séjours sans travail. Pas toujours évident quand on sait qu’être travailleur indépendant, ne pas travailler, c’est ne rien gagner… mais ma santé vaut plus que l’obligation d’être rémunérée en permanence.

Quelques remarques sur la logistique du nomade numérique

Être nomade numérique n’est pas forcément évident selon la durée du séjour. Aller travailler au vert une semaine ou même un mois, ce n’est pas la mer à boire. Pas besoin de trouver que faire de son logement pour aussi peu de temps, et pour les factures, comme on est de toute façon relié à Internet, c’est simplissime.

Mais quand on part plus longtemps ? Que faire de son chat, de sa maison, de sa voiture ? Avoir plus de liberté de mouvement est ce qui nous a poussés à devenir propriétaires au Canada : en possédant notre logement, inutile de nous poser la question : est-ce que je rends mon appartement ? Est-ce que je paie en vain pendant plusieurs mois ? Il faut savoir que notre bail nous interdisait jusque là de sous-louer notre logement au Canada. Maintenant, nous pouvons accueillir qui bon nous semble en notre absence, que ce soit des amis, des gardiens de maison ou même des visiteurs en AirBnB. Nous leur prêtons aussi notre voiture, ce qui permet de ne pas perdre la batterie.

Quant aux animaux, nous les faisons garder au choix, par une nounou ou un chenil professionnel, par des gardiens ou par locataires AirBnB. Nous ne sommes jamais partis assez longtemps pour véritablement se poser la question de prendre notre ménagerie, mais si on devait partir plusieurs mois, il faudra trouver la meilleure solution pour eux, qui n’est pas forcément de les laisser derrière.

Au niveau professionnel, être nomade numérique ne demande pas de créer une entreprise à chaque délocalisation : de mémoire, France et Canada demande de vivre au minimum six mois de l’année sur leur territoire pour pouvoir y domicilier son entreprise. Je présume que beaucoup de travailleurs nomades qui sont hors du territoire plus de six mois gardent malgré tout leur entreprise dans leur pays d’origine, ne serait-ce que par commodité. À vous aussi de voir si vous souhaitez être en règle avec le pays qui accueille votre entreprise.

Les nomades numériques sont aussi dans une sorte de zone grise en matière d’immigration : pour passer les frontières, pas question d’indiquer que vous venez pour travailler, vous risqueriez de vous faire rembarrer très sec faute d’un visa de travail. La raison officielle de votre visite doit être le tourisme, sauf si vous avez un visa bien précis. Je suis consciente du paradoxe qu’il y a à mentir par omission quand on voyage compte tenu de tous nos privilèges d’Occidentaux, mais notre statut est assez flou : vacances ou travail ? Cela dit, je n’ai pas non plus extrêmement mauvaise conscience dans la mesure où quand je pars travailler à distance temporairement à l’étranger, ce n’est pas dans le but de flouer l’un ou l’autre pays, de profiter d’un système de santé ni de faire de l’évasion fiscale.

Pour vos clients, à vous de voir si vous souhaitez les prévenir. S’ils sont dans le domaine du tourisme, aucun scrupule à avoir, mais si ce sont de clients tout ce qu’il y a de plus sérieux dans des domaines qui n’ont rien à voir, j’y réfléchis à deux fois. Je le dis parfois aux clients avec qui je m’entends le mieux, mais pour les autres, j’évite de m’étaler de peur de me décrédibiliser : les clichés ont la vie dure et dire qu’on travaille depuis Bali, ça fait parfois saltimbanque. En cas de fort décalage horaire, je mets un répondeur automatique qui indique sobrement que je me trouve actuellement sur tel ou tel fuseau horaire, et ceux qui voudront des détails les demanderont. Aussi, comme j’en ai fait l’erreur au Guatemala, envoyer un message disant « Ce mois-ci, je travaille depuis le Guatemala ! » peut mettre de mauvaise humeur les clients restés sous la grisaille de l’hémisphère nord, et les rendre un peu plus intransigeants… ou alors est-ce mon rythme qui a pâti de ma délocalisation sous les tropiques ? À nous aussi de ne pas nous relâcher, même sous les palmiers !

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Même si faire des pauses est fortement conseillé…

Le pense-bête pour choisir l’endroit idéal pour sa retraite numérique

  • réfléchissez à vos critères : petite ville ? Grande ville ? Coworking ou café ? Quel décalage horaire vous et vos clients pouvez-vous supporter ? Si vous communiquez avec vos clients une fois par jour, peu importe que vous soyez sur l’île de Pâques ou au Japon, mais si vous devez leur parler en permanence, choisissez un fuseau d’horaire assez proche. Je dirais que trois heures devrait être le maximum.
  • renseignez-vous sur les destinations possibles : quelle est la situation de sécurité ? Pourrez-vous vous promener sans problème en solo, au féminin, avec un ordinateur portable ? Y a-t-il une communauté de nomades numériques ?
  • renseignez-vous sur le logement potentiel : AirBnB ou hôtel ? Dans certaines destinations, on peut trouver des hôtels proposant des chambres simples à prix modiques, comme au Maroc ou en Indonésie. Contre toute attente, les auberges de jeunesse peuvent faire de bonnes bases, ne serait-ce parce qu’elles ont toujours un espace commun avec du wifi… mais attention à ne pas tomber dans une auberge de fêtards si vous tenez à votre sommeil. Si vous vous inscrivez à un espace de coworking, peut-être a-t-il l’habitude des nomades numériques et pourra vous orienter vers des logements abordables.
  • renseignez-vous quand même aussi sur la météo… ce serait dommage de tomber pendant la mousson !
  • rien à voir avec le le choix du lieu, mais n’oubliez pas de réfléchir à une assurance voyage.

Voici mes conseils et informations sur le nomadisme numérique. Est-ce un système de travail qui vous tente ? Vous êtes plutôt « vacances, j’oublie tout » ? J’attends vos impressions avec impatience.

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13 thoughts on “CONSEILS // Mon organisation de nomade numérique”

  1. Merci pour ton article ! Je tente également l’aventure du nomadisme digital depuis septembre dernier et je trouve ce mode de travail vraiment enrichissant. Pour la suite, l’idée m’est venue d’acheter un logement pour être propriétaire et ne plus subir la recherche d’appartement entre deux voyages… merci pour ton expérience 😉
    Bonne année pleine de voyage !

    1. Audrey

      Si tu peux acheter un logement et que les quelques responsabilités supplémentaires qui en découlent ne t’effraient pas, je trouve que c’est un bon système. En plus d’investir pour tes vieux jours, c’est aussi une source de revenus potentiels si tu le mets en AirBnB. Pars-tu longtemps dans tes séjours numériques ?

  2. Oui plusieurs mois, donc si je poursuis ce mode de vie ce serait l’idéal !

  3. Ce serait pas du luxe si je m’y mettais, franchement… Interprète de formation (bien qu’en langues vocales français/langue des signes française), je peux tout à fait également travailler en tant que traductrice. Sauf que je n’ai jamais sauté le pas et pourtant, cela pourrait éventuellement arrondir mes fins de mois parfois.

    Par contre, en effet, il faut savoir garder le rythme. Déjà j’essaie de le faire pour le blog et je tombe vite dans les travers des visites uniquement ou du manque de bon wifi – par exemple en vivant la moitié du temps sur l’île de Holbox au Mexique où internet est une denrée rare, je suis rapidement à la merci des sautes d’humeur tant du réseau que de mon impatience et mon incapacité à faire tout ce que je veux faire en un temps imparti dès que ça marche carrément. Preuve encore aujourd’hui…

    En tous cas, cet article fort intéressant remet l’idée au goût du jour…

    Belles balades et bon boulot à toi!
    Jul’

    1. Audrey

      SI tu vis la moitié de l’année à Holbox,n’es-tu pas déjà un peu nomade ? 😉 À défaut d’être nomade numérique !
      C’est sûr qu’en traduction, être réactif et fiable est souvent impératif (et tout est pour avant-hier et c’est URGENT !!!), mais peut-être est-ce une piste pour la moitié de l’année où tu n’es pas à Holbox, justement. Mais que fais-tu quand tu n’es pas à Holbox, en fait ? Et à Holbox aussi, d’ailleurs ? … je file relire ton blog !!

      1. Interprète français / LSF en France; barmaid à la Mezcalería/coctelería de mon mec à Holbox

        1. Audrey

          J’aime cette diversité ! Tu ne dois pas t’ennuyer.
          Bon… il faut que je trouve un moment pour aller à Holbox un de ces quatre 🙂

          1. Ça fait du bien en effet! Et j’aime la diversité en plus encore au milieu (le Guatemala en novembre par ex. = les derniers articles sur le blog), et j’espère bientôt une petite mission bénévole de plongée sous-marine/restauration de corail

  4. Herve Mathieu

    Salut « voisine », excellente année 2019 à toi ! On trouvera bien un moment pour s’y croiser (mais sans traduction à rendre dans l’heure si possible, hein !)… Bravo pour cet article fort détaillé qui aurait pu me servir de bible il y a quelques années, mais je l’avoue (et c’est plus un constat qu’autre chose), j’ai tout simplement renoncé à tenter de joindre travail et voyage (j’ai ce côté « les vacances c’est les vacances »). Tu sembles être parvenue à monter aussi haut que possible les deux curseurs « Je travaille en voyageant » et « Je voyage en travaillant » sans que cela ne crée d’effet Larsen indésirable, franchement chapeau mais ta bougeotte congénitale (10 semaines l’an passé loin de tes bases, si j’ai bien lu) ne te laissait pas le choix, si ? 😉 J’ai fini pour ma part par admettre qu’il m’était impossible de me concentrer proprement quand je ne suis pas seul dans mon bureau (donc pas de co-working non plus, et rétrospectivement j’ai souvenir d’une efficacité moyenne quand je potassais mes exams en bibliothèque) et comme tu le racontes ici ou là, il m’est arrivé de revenir de voyage avec l’impression de ne pas avoir profité pleinement de ce que je venais pourtant chercher. Tu parles de santé mentale, de santé tout court. Pour préserver la mienne, je me suis aussi rendu compte que tout va beaucoup mieux quand je referme la porte du bureau derrière moi chaque soir. Alors bosser dans un café à l’étranger… Pour tout début d’explication, je n’ai qu’un maigre « Ah ces mecs, incapables de faire correctement deux choses à la fois ! » à avancer. Sans regret cela dit, un beau et long voyage tous les deux ans sans la moindre obligation professionnelle suffit à mon bonheur ! Quelles destinations as-tu dans le viseur pour 2019 ?

    1. Audrey

      Une excellente année à toi ! Je suis persuadée qu’il y a des choses valables à certains stades de la vie, et que ma bougeotte me passera probablement d’ici quelques années. Je comprends le besoin d’être dans des conditions de travail bien précises – pour ma part, j’ai la chance de pouvoir travailler n’importe où du moment qu’il y a le silence, ou au contraire un brouhaha de fond. Mets-moi à côté de quelqu’un qui renifle, qui fait des bruits de bouche, qui tape des pieds… et c’est le drame 😀 Heureusement, j’ai un casque anti-bruit pour travailler n’importe où. J’aime assez le changement de décor, d’ailleurs, et c’est ainsi que je travaille assez peu chez moi, même à Moncton, finalement… Peut-être pour mieux faire une coupure en « rentrant » physiquement du travail.
      Ce qui me fait rire, c’est qu’à côtoyer des nomades numériques à plein temps, être loin de chez soi 10 semaines n’est qu’une bagatelle ! Certains n’ont pas de base fixe, vivent trois mois ici, un mois là, six mois d’un côté, trois semaines de l’autre…

  5. Oh yes, ça c’est de l’article complet et concret sur le digital nomadisme !!! Bravo ! J’aime bien savoir les horaires de travail des autres, je n’ai pas encore trouvé mon rythme. Et j’ai fait le travail en roadtrip, en van aménagé, avec des données et de l’électricité limitées… Un enfer Ahah. Il faut arrêter avec cette image de carte postale.

    1. Audrey

      Je me demande souvent à quel point le mythe du travailleur sur la route est entretenu par des mises en scène pour glaner des abonnés sur Instagram. Après mes quelques voyages en van et road-trips studieux, je ne vois pas vraiment comment travailler dans de bonnes conditions comme ça. Avec un vrai camping-car, ce serait peut-être possible, mais dans un van de 4 m²… chapeau à ceux qui y arrivent.

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