FRANCE // Les Alyscamps d’Arles

Oh, novembre, mois sombre et gris. Pour en rajouter une couche, la Toussaint et le Jour des morts inaugurent généralement le mois de novembre par une visite lugubre au cimetière. Et si on changeait de regard sur les cimetières ? De lieux d’une grande tristesse, ils peuvent devenir une destination passionnante pour peu qu’on les considère avant tout comme des sites historiques d’une grande richesse. Je vous emmène visiter les Alyscamps d’Arles, nécropole païenne puis chrétienne. Lieu très prisé des balades de l’époque victorienne, elle est aujourd’hui un site historique ouvert au public que je vous conseille vivement. C’est parti pour une nouvelle visite à la sauce #VoyageGothique !

Vous l’aurez deviné, ce mois-ci, j’orchestre le thème du mois du rendez-vous interblogueur #EnFranceAussi, créé par Sylvie du blog Le Coin des voyageurs, sur le thème des cimetières. Pour lire mes autres chroniques pour En France Aussi, c’est par ici ! Je relaierai les autres participations sur mes comptes Facebook et Twitter.

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Préambule sur les cimetières

Il me semble nécessaire de faire quelques précisions sur la visite de cimetières dans une optique touristique. La mort fait partie de la vie mais nos cultures ont tendance à faire de la mort un tabou de mauvais goût. On a tendance à éviter les cimetières parce qu’on est frileux à se confronter à la mort, mais aussi faute de savoir si on peut les visiter, alors qu’ils sont des lieux historiques fascinants. Ils se présentent sous de nombreuses formes, du cimetière municipal à la nécropole antique, comme ici, en passant par les ossuaires touristiques comme les Catacombes de Paris [techniquement, ce n’est pas un cimetière, mais on y trouve des restes humains, vous voyez le tableau]. Même le cimetière du village peut être la destination de votre prochaine balade. En France, à ma connaissance, on peut rentrer librement dans n’importe quel cimetière dans les heures d’ouverture prévues.

Dans tous les cas, je vous conseille de montrer patte blanche par respect pour les défunts et surtout les vivants. Bien sûr, aucune chance de croiser un proche courroucé dans une nécropole gauloise ou un ossuaire médiéval, mais si vous entrez dans un cimetière toujours en activité, comme le Père-Lachaise à Paris, par exemple, le mieux reste encore de se faire toute petite. Les règles de base sont simples :

  • pas de tenue tapageuse,
  • pas de bruit excessif,
  • pas de photos de proches éplorés.

Si les photos ne sont pas interdites, il peut être délicat de publier des photos de stèles présentant noms et photos récentes, et je vous conseille de les garder pour vous. De même, ces lieux publics n’en restent pas moins des lieux de mémoire : les mises en scène sont à proscrire dans les cimetières toujours actifs. Je ne vois pas de problème à faire une séance photo dans un cimetière historique où plus personne ne rend hommage aux défunts [je l’ai d’ailleurs déjà fait], mais on évite les séances photo déguisées sur fond de cérémonie d’inhumation ou pire encore, les poses de yoga ou les bisous lascifs sur des stèles activement fréquentées par les proches des défunts.

Cela étant dit, reprenons notre sujet : la visite des Alyscamps à Arles.

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Les origines des Alyscamps

Si le nom des Alyscamps ne vous évoque pas grand-chose, vous connaissez très probablement sa traduction en français : Alyscamp signifie « Champs Élysées” en provençal. Cette nécropole gigantesque rendue célèbre par Van Gogh ressemble assez peu aux Champs parisiens, il faut bien l’avouer : ici nulles boutiques tapageuses et autres enseignes hors de prix, mais le calme paisible d’un cimetière antique. La nécropole a été fondée à l’époque romaine, sans que je n’arrive à trouver de date précise pour sa fondation. Les rites de l’époque voulaient que les morts soient placés à l’extérieur des villes et c’est ainsi que les Allisii campi (« Champs Élysées) se retrouvent hors des remparts d’Arelate (nom romain d’Arles). Les incinérations cèdent peu à peu la place aux inhumations vers le IIIe siècle de notre ère, et avec elles, arrivent les sarcophages qui lui donnent cette physionomie si particulière, même s’ils étaient plutôt disposés pêle-mêle à l’origine, mais nous y reviendrons.

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Les Alyscamps voient leur popularité grandir à partir du IVe siècle grâce à Saint Genest, martyr arlésien décapité en 308. Inhumé aux Alyscamps, il est responsable de la popularité de la nécropole : d’une nécropole ordinaire, elle devient peu à peu un prestigieux lieu de culte et d’inhumation. On souhaite y être inhumé au plus près des reliques de Saint-Genest et c’est ainsi que de nombreux riches croyants de toute l’Europe viennent trouver ici leur dernier repos. Cette tradition est à rattacher au culte des reliques, selon lequel les objets ayant été en contact avec un saint protégerait dans l’au-delà. C’est d’ailleurs cette célébrité de la nécropole qui fait d’elle un point de départ des chemins de Compostelle au XIIe siècle. On peut toujours arpenter le « chemin d’Arles » au départ des Alyscamps aujourd’hui. En revanche, n’espérez pas voir la tombe de Saint-Genest, et encore moins vous faire inhumer à ses côtés : la nécropole est désormais un site historique et la tombe du martyr est perdue depuis belle lurette.

Au fil des siècle, la nécropole se voit dotée d’un couvent et d’une église. Les frères Minime se servent sans vergogne dans les sarcophages pour construire leur église et ce sont eux qui les réorganisent en allée menant à l’église. Cette allée reste une des caractéristiques les plus frappantes du site, une haie d’honneur qui donne l’impression d’être déjà un peu en route vers l’au-delà.

Au XVIIIe siècle, les Alyscamps sont à la fois amputés d’une grande partie de leur superficie et consacrés « musée en plein air« . Je suis stupéfaite de constater que dès 1785, on protégeait déjà des sites archéologiques en les ouvrant au public, même si je me doute bien de la teneur du « public » en question (pas les serfs bouseux, disons…)

Les Alyscamps au XIXe siècle

L’autre heure de gloire des Alyscamps arrive bien évidemment au XIXe siècle : après sa consécration en musée en plein air, il se transforme en lieu de flânerie. En 1888, le tout-Arles se presse pour se promener entre les sarcophages. C’est que la fin du XIXe siècle raffole de la mort, de l’au-delà, de tout ce qui est sombre et lugubre, et quoi de mieux que d’aller papoter entre des tombes, je vous le demande ? Les gens d’alors y trouvent quelque chose d’assez romantique à déambuler entre les sarcophages, et comme je les comprends ! Je parlais de 1888, ce n’est pas par hasard : c’est à cette date que Van Gogh et Gauguin immortaliseront les Alyscamps dans plusieurs tableaux qui montrent ces Champs Élysées provençaux fréquentés par de nombreux promeneurs.

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Aujourd’hui, on croise plus de chats que de badauds aux Alyscamps…

Une visite aux Alyscamps

Site classé aux monuments historique en 1913, les Alyscamps ont perdu une grande partie de leur superficie au fil des siècles mais restent empreints de l’ambiance si spéciale des lieux où reposent des êtres vivants. Impossible de ne pas ressentir une pointe de mélancolie en pénétrant dans ces lieux d’un silence à toute épreuve, à l’écart du brouhaha de la ville. L’entrée des Alyscamps se trouve sur le chemin des Minimes, une entrée modeste le long d’une petite route boisée. Après quelques panneaux d’interprétation, le site s’ouvre sur une longue allée de sarcophages dont la majorité a perdu son couvercle. Le site est bordé par un petit canal, les lieux sont arborés, on se croirait presque en route pour un pique-nique. De là à chanter « Aux Alyscamps, pala-palapa… » sur un air célèbre…

L’allée des sarcophages commence après une petite chapelle. Son intérieur semble vide mais en m’approchant, je remarque des bas-reliefs, des gravures dans la pierre. Rebelote sur les sarcophages : plusieurs comportent des inscriptions, voire des figures sculptées comme cette tête remarquable que vous pouvez voir un peu plus bas. Pour info, les plus belles pièces sont visibles au musée départemental Arles Antique, non loin du centre-ville.

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À déambuler de sarcophages en sarcophages, je m’aperçois que beaucoup ont perdu leur couvercle, recyclés au fil des siècles pour la construction de la collégiale qui nous attend au bout du site. Bien évidemment, les restes humains ont disparu des tombes ouvertes aux quatre vents mais j’ignore ce qu’il en est des tombeaux fermés. Ne comptez pas sur moi pour ouvrir ces stèles formidablement lourdes ! Au printemps, les arbres en fleurs protègent le site des rayons du soleil provençal déjà fort.

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Un pan de mur signale l’entrée de l’ancienne collégiale. L’enceinte est partiellement détruite, ses vitraux disparus laissent des fenêtres gothiques ouvertes sur le ciel. L’église Saint-Honorat nous attend, toujours intacte. Je vous conseille d’y rentrer par l’entrée de droite pour admirer le superbe portique. Une niche mariale vide est couronnée d’une coquille Saint-Jacques pour marquer le départ de la Via Arlensis, le fameux chemin d’Arles vers Compostelle. Je lève les yeux vers la chimère qui surveille l’entrée et ils sont brûlés à jamais par une particularité bien cachée entre ses pattes… Scrutez la pénombre à vos risques et périls !

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Dans l’église, je suis stupéfaite par les colonnes au diamètre démesuré pour une église aussi modeste, si quelqu’un a une explication ? L’intérieur est sobre, avec un beau vitrail et au sous-sol, la chapelle de la Genouillade. Les pigeons se sont appropriés les lieux comme dans un film de John Woo et les bruissements d’ailes rendent l’ambiance encore plus particulière. Pour l’anecdote, en quatre visites, je n’ai croisé que très peu d’autres visiteurs et encore moins en semaine. Si vous souhaitez avoir les lieux pour vous, venez un matin en semaine, vous ne serez pas déçues.

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Les légendes des Alyscamps

Aucun cimetière, nécropole ou ossuaire digne de ce nom ne saurait se passer d’une ou deux légendes. C’est ainsi qu’elles pullulent dans ce site pluri-centennaire, où religion et superstitions convergent.

Je vous disais que nombreux étaient les croyants à vouloir être inhumés aux côtés de Saint-Genest. Ce culte du martyr dépasse les frontières d’Arles et les fidèles de l’Europe entière souhaitent se placer sous sa protection dans l’au-delà. C’est ainsi qu’on raconte : « La coutume veut, comme nous l’avons dit, que l’on envoie depuis de nombreuses régions, au fil du Rhône, les corps des morts dans des tonneaux enduits de poix et des coffres avec de l’argent renfermé, en guise d’aumône pour ce cimetière si sacré. » La légende voudrait que les tonneaux s’arrêtent d’eux-mêmes au niveau d’Arles au terme de ce voyage fluvial vers leur dernière demeure.

Une autre légende raconte que le Christ serait apparu pour bénir les Alyscamps lors d’une assemblée d’évêques. Il se serait agenouillé en laissant la trace de son genou sur un rocher. D’ailleurs, le quartier qui se trouve à côté des Alyscamps s’appelle la Genouillade, mot savoureux qui démérite vaguement la solennité de cette venue du Christ dont il ne reste pas d’autre trace. Rappelez-vous de la chapelle de la Genouillade dans l’église Saint-Honorat ? On pourrait y admirer la trace de ce genou divin.

Pour vous faire profiter de ces légendes, je me suis appuyée sur ce document sur les Alyscamps de l’office de tourisme d’Arles et le blog de Sophie Navas, magnifiquement illustré. Je vous renvoie aussi au blog Martine Passion Photos, qui a choisi elle aussi de parler des Alyscamps pour #EnFranceAussi !

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Infos pratiques

Visiter les Alyscamps

  • Tarif : de 3,6 € à 4,5 €
  • Horaires : ouvert de 9 h à 18 h u de 10 h 30 à 16 h 30 selon la saison. Plus d’infos ici.
  • Passe touristique à Arles : l’office du tourisme propose plusieurs billets groupés : le Pass Monuments Avantages pour voir six monuments et trois musées au choix, le Pass Monuments Liberté pour quatre monuments au choix, le Musée Réattu et un autre musée, un pass combiné arènes + théâtre antique… À acheter en ligne ou à l’OT au 9 boulevard des Lices. Plus d’infos ici.

Aller et venir à Arles

  • Venir à Arles en train : Arles est idéale à visiter sans voiture grâce à sa gare TGV. Depuis Paris, quelques TGV à destination de Marseille desservent Arles chaque jour, même s’il vous faudra plus probablement changer à Avignon ou Nîmes. Comptez de 3 h 40 à 5 h 10 de trajet. Depuis Lyon, comptez 2 h 40 en TER direct, votre meilleure option rapport durée/prix : le TGV sera plus cher et entraîne presque forcément un changement.
  • Venir à Arles en voiture : la ville étant extrêmement ramassée sur elle-même, le centre-ville n’est accessible en voiture qu’aux habitants. Je vous conseille vraiment de venir en train mais si ce n’est pas possible, par exemple dans le cadre d’une virée en Camargue, vous disposez de quelques stationnements hors des remparts, notamment vers la gare et sur le boulevard des Lices (fermé le mercredi et samedi matin pour cause de marché).
  • Venir à Arles en bateau : Arles est une escale incontournable des croisières sur le Rhône ! Mais pour y accéder, il faut évidemment… faire une croisière sur le Rhône avec un voyagiste et probablement 500 personnes âgées. Si vous avez des infos sur la navigation fluviale par vos propres moyens, je suis preneuse !
  • Circuler dans Arles : un des immenses avantages d’Arles, c’est qu’on peut tout faire à pied. De toute façon, les ruelles romaines sont trop petites pour les bus ! Prenez de bonnes chaussures pour battre le pavé, et le tour est joué !

Où dormir à Arles

  • Hôtel Spa Le Calendal, 5 rue Porte de Laure. Un hôtel-spa qui donne directement sur l’amphithéâtre et les arènes, un emplacement exceptionnel.
  • Grand Hôtel Nord Pinus, place du Forum. Ici aussi, un cadre incroyable, juste sur la place du Forum. À réserver aux personnes qui apprécient la vie nocturne !
  • Le Régence, 5 rue Marius Jouveau. Un hôtel simple à prix modique.
  • L’Auberge du pèlerin et du voyageur, 26 place Pomme : une auberge de jeunesse que j’ai eu la chance d’essayer lors des Assises de la Traduction 2019. Un très vieux bâtiment arlésien à deux pas des arènes. Si vous êtes trois ou moins, demandez la chambre 6, au dernier étage : douche et toilettes seront dans la chambre. 25 €/personne/nuit.

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Si cette balade vous a plu, voici d’autres chroniques gothiques :

Et si vous aimez la Provence, voici d’autres inspirations :

Et vous connaissez-vous les Alyscamps et Arles ? Avez-vous de beaux cimetières à me conseiller en France ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.

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16 thoughts on “FRANCE // Les Alyscamps d’Arles”

  1. Quel article intéressant sur une page d’histoire que je ne connaissais pas même si j’ai visité les lieux! J’avais d’ailleurs beaucoup aimé aussi ma visite empreinte de mystère et de fascination que tu traduis bien ici. Pour l’anecdote, j’avoue avoir eu bien de la difficulté à me décider à descendre au sous-sol de la chapelle, seule parmi ces allées de tombes! 😀

    1. Audrey

      Je te comprends ! Je crois que j’étais accompagnée la fois où je suis descendue au sous-sol, d’ailleurs. Mais j’ai tellement aimé l’extérieur que j’y suis retournée quatre fois en deux mois, c’est dire.

  2. C’est très joli et les Alyscamps ont une sacrée histoire derrière eux, c’est impressionnant ! J’aime bien les cimetières mais ils sont parfois tristes en France. En Scandinavie ce sont également des parcs où tout le monde se balade, y fait du vélo, j’aime que cela soit multifonctions. 🙂

    1. Audrey

      Tu prêches une convaincue ! Les cimetières municipaux à la française sont d’une immense tristesse avec leur allure minérale. Je préfère cent fois les cimetières arborés nord-américains. Je vais me renseigner sur les cimetières à la scandinave.

  3. merci pour toutes ces précisions sur ce lieu! Cela donne très envie de le découvrir!

    1. Audrey

      C’est une belle visite à faire si d’aventure tu es à Arles !

  4. Camille

    Bonjour, étrange coïncidence, j’étais justement à Arles hier et cherchant des infos sur les lieux fréquentés par Van Gogh, je suis tombée sur ton article de 2019 sur l’ancien hotel dieu.
    Et voilà que tu postes à nouveau un article sur Arles !
    Je n’ai pas eu le temps de passer aux alyscamps mais à retenir pour une autre fois!
    Merci pour tes articles toujours intéressants !

    1. Audrey

      Il faudra y retourner 🙂 J’espère que l’espace Van Gogh était ouvert et toujours aussi fleuri !

  5. Je ne manquerai pas d’y aller le jour où j’irai visiter Arles merci pour cette visite.

  6. Martine barbier

    Je vois que l’on s’est donné le mot, on a eu la même idée. Joli cimetière en tout cas.

  7. Pierre

    C’est un site exceptionnel qu’il me tarde de visiter… peut-être lors de ma prochaine visite en Provence ! 🙂

    1. Audrey

      Absolument ! Arles est très douce au printemps, je te conseille une visite au moment des amandiers en fleurs.

  8. Une bien belle balade parmi ces sarcophages antiques, avec un point « légendes » fort intéressant. J’avais dû zapper les Alyscamps fate de temps, je commence à le regretter !

    1. Audrey

      C’est une excellente raison de retourner à Arles !

  9. C’est fou, je suis allée un paquet de fois à Arles et je n’ai pas souvenir d’avoir vu les Alyscamps… Il faudra vraiment y remédier, car ça a l’air vraiment beau et l’histoire du lieu est passionnante ! Merci d’avoir lancé ce chouette thème

    1. Audrey

      Le lieu est un peu à l’écart et on ne tombe pas dessus pas hasard. Cela va sans doute changer avec la construction du Parc des Ateliers voisin, un autre lieu à visiter lors d’une prochaine virée !

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