NOUVELLE-ÉCOSSE // L’Acadie du sud-ouest

Quand on pense à l’Acadie, on pense le plus souvent au Nouveau-Brunswick, où vivent la plupart des Acadiens actuels. Caraquet, Bouctouche, Shédiac et Dieppe sont des places fortes de la francophonie au Nouveau-Brunswick, et c’est d’ailleurs à Dieppe que s’est tenu le gigantesque Congrès mondial acadien en 2019. Pourtant, l’Acadie ne se résume pas au simple Nouveau-Brunswick, et on ignore souvent que les plus vieux villages acadiens sont bel et bien en Nouvelle-Écosse. Depuis le XVIIIe siècle, ces villages vibrent d’une culture acadienne bien vivante, où on vit en français, fiers de leur histoire francophone et incollables en généalogie ! Que vous veniez du Québec ou de l’Europe, je vous emmène voyager en français à la découverte des sites phares des bastions acadiens du sud-ouest, où on résiste encore et toujours à l’assimilation anglophone : les Pubnicos et la municipalité de Clare.

Ce billet est le fruit d’un partenariat rémunéré avec Tourism Nova Scotia.

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Avant toute chose : Radio CIFA

Il faut que je vous parle de Radio CIFA. En ces temps de pandémie, pour vous, c’est sûrement la façon la plus simple de vous plonger dans l’ambiance de la Nouvelle-Écosse francophonie. Rien de plus simple : branchez-vous sur cifafm.com et écoutez en direct le son de l’Acadie du sud-ouest. Country francophone, actualités de l’Acadie au sens large et bulletins météo qui font la part belle au brouillard : voici ce qui a bercé ma semaine sur les côtes acadiennes de la Nouvelle-Écosse, et j’espère que vous y trouverez vous aussi un peu de l’ambiance de ce bout de pays « au bout de tout » (on the edge of everywhere, le slogan de la ville de Yarmouth). C’est bon, vous êtes branchés ? Vous pouvez reprendre votre lecture !

Écoutez Radio CIFA en ligne

Les beaux vendredis Clare infos pratiques

Musiciens à une soirée Musique de la Baie à l’Anse-aux-Belliveau

La région des Pubnicos

Les Pubnicos, qu’est-ce que c’est ? C’est Pubnico-Ouest, Pubnico-Est, Pubnico tout court, et tout ce qu’on peut imaginer comme variantes (Lower West Pubnico, Middle West Pubnico…), avec un petit surnom : « Par-en-Bas » (vous comprendrez un peu plus loin). C’est une constellation de hameaux dont l’origine remonte à 1653, ce qui fait de Pubnico la plus ancienne communauté acadienne. Pas la plus ancienne de Nouvelle-Écosse. La plus ancienne tout court. Son histoire en fait un lieu privilégié pour deux sites incontournables pour qui s’intéresse à l’histoire acadienne.

Yarmouth Acadie village historique acadien Pubnico

Paysage de Pubnico depuis le Village historique acadien

Le musée acadien des Pubnicos

« Il n’y a plus d’Acadie, il n’y a plus que des Acadiens »

Voilà ce qu’écrivait Antonine Maillet dans son roman Pélagie-La-Charrette en 1979. Je cite souvent cette ligne de son épopée acadienne car je n’ai pas encore trouvé de définition plus juste de l’Acadie, nation sans territoire, où ce sont les habitants qui sont dépositaires de la mémoire et du récit national. Les Acadiens sont les descendants des colons français établis sur la côte atlantique du « Nouveau Monde » à partir de 1604. Français et Britanniques se battent pour dominer le continent et les Acadiens feront les frais de ces luttes de pouvoir. Déportés méthodiquement à partir de 1755 à destination de la France ou de la Louisiane, de 10 000 à 18 000 Acadiens sont dispersés aux quatre vents. Ils seront autorisés à revenir sur leurs terres en 1764. Impossible de comprendre l’identité acadienne sans comprendre la blessure toujours douloureuse de l’arrachement à la patrie, dont découle un attachement viscéral au territoire. Je parle plus longuement de la déportation des Acadiens dans ce billet sur le tintamarre.

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Le musée acadien des Pubnicos se fait dépositaire de cette mémoire et retrace le parcours des Acadiens à travers son centre de recherche Père Clarence d’Entremont, alias ses archives. On y trouve un fonds riche de dizaines de milliers de documents et photos, et la base de données compte plus de cent mille entrées : si vous portez un nom acadien, il y a des chances pour qu’on vous y trouve de la parenté ! J’ai essayé avec mon nom et celui d’Etienne, mais nos patronymes extrêmement savoyards n’ont malheureusement rien donné. En revanche, nombreux sont les Acadiens à s’appeler Savoie, et j’ai trouvé dans la bibliothèque du centre de généalogie un livret parlant du Chablais et des villages où j’ai grandi (Evian, Lugrin, Publier…).

Plus impressionnant encore, à Pubnico, la plupart des habitants peuvent remonter jusqu’au fondateur du village, Philippe Mius d’Entremont. D’ailleurs, d’Entremont reste le patronyme le plus répandu de la région. Bernice d’Entremont, la directrice du musée, assure la visite et parle avec entrain de l’importance de la généalogie et de ces Acadiens de Louisiane qui cherchent à remonter leur histoire en venant au centre. Et je pense à ces Acadiens d’un peu partout, qui se cherchent une grande famille, et je me dis que ce petit centre de généalogie d’aspect modeste a décidément une bien grande portée.

Centre généalogie Musée acadien des Pubnicos infos pratiques Nouvelle-Écosse

Sur cette installation, plus un nom est grand, plus il est porté. Voyez-vous le vôtre ?

Outre le centre de généalogie, le musée acadien des Pubnicos comprend aussi une maison acadienne traditionnelle qui renferme une exposition sur l’Acadie à visiter si vous ne connaissez pas l’histoire du Grand dérangement. La maison est d’origine et conserve son antique charpente ! Ce n’est pas un hasard si la période victorienne et édouardienne me fascine : les objets sont suffisamment proches de ceux qu’on connaît pour nous bercer de familiarité… jusqu’à tomber sur des objets complètement insolites désormais tombés en désuétude, ou des petites merveilles d’artisanat faites avec les moyens du bord, comme un cadre en coquillages roses fabriqué pour la Saint-Valentin par un pêcheur pour sa belle. Pour les jardiniers en herbe, un potager acadien à l’arrière du bâtiment présente des plantes utilisées par les Acadiens pour survivre à leur arrivée en 1653 (pléthores de choux, cynorhodons, topinambours, groseilles à maquereaux…).

Infos pratiques

  • Entrée : 4 $/adulte
  • 898 route 335, Pubnico-Ouest
  • Ouvert de 9 h à 17 h du lundi au samedi en été, horaires restreints hors saison. Plus d’infos ici.

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Le village historique acadien de la Nouvelle-Écosse

Si le centre de généalogie est centré sur le présent, on peut remonter dans le passé au village historique acadien de la Nouvelle-Écosse. Comme ses cousins du Village historique acadien de Caraquet et de King’s Landing, il s’agit d’un musée à ciel ouvert, reconstitution vivante d’un village du début du XXe siècle à grands renforts d’interprètes… en bref, d’un voyage dans le temps. Certaines maisons sont d’ailleurs d’époque et ont été déplacées telles quelles sur ce site pour constituer un village sur 17 arpents.

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Dire que j’ai apprécié ma visite est un euphémisme : j’ai adoré ma visite, parce que j’adore les reconstitutions, parce que voir des gens en capeline et longues jupes m’enchante, parce que le site est dans un beau cadre… Bref, je me suis éclatée à écouter les comédiens me raconter l’histoire de ces familles où les enfants se comptaient par brassées de quatorze, de ces cuisines où la priorité pour passer à table se décidait à l’ancienneté, de ces filets de pêche aux 270 000 nœuds…

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Covid oblige, la visite est guidée. En cette matinée, je suis la première sur le site et j’ai le confort d’une guide pour moi toute seule, que je peux bombarder de questions. Elle m’emmène d’une maison à l’autre en les contextualisant, avant de laisser la parole aux interprètes costumés. J’en apprends plus sur la famille Duon, dont les enfants dormaient en toute saison sous les combles non isolés et non chauffés (non chauffés !!!), sur les tatanes et les doris fabriqués chaque saison à la main au chantier naval, sur les poêles à bois gigantesques sur lesquels les femmes passaient leur journée à faire à manger pour seize, sur les shanties (abris de pêche) où on reprisait les filets… Dans un joli tour de passe-passe linguistique, l’apogée de la visite se tient à la forge et le « clou » du spectacle est très littéral : sous mes yeux ébahis, le forgeron m’explique sa façon de travailler tout en me confectionnant un clou estampillé de mon initiale. Oui, comme ça, je suis repartie avec un clou en main, et l’avoir vu fabriqué de bout en bout me remplit d’une joie qu’on ne peut connaître qu’au village historique acadien de la Nouvelle-Écosse.

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On peut aussi manger au Village historique acadien : le Café du Crique est ouvert le midi. J’y ai pris un poudingue au pain, recette roborative et délicieuse à base de pain, épices et raisins secs. Gâteaux à la mélasse et autres spécialités sucrées et salées sont au rendez-vous, à déguster sur les tables avec vue sur le site.

Oh, au fait, vous vous demandez ce qu sont les tatanes et les doris ? Les tatanes ne sont pas des sandales/gougounes mais des bateaux de pêche utilisés depuis la rive, tandis que les doris sont des chaloupes de pêche mises à l’eau depuis une goélette (toute correction appréciée… je suis une fille de la montagne et la pêche, ce n’est pas trop mon rayon !)

Infos pratiques

  • Entrée : 5 $/adulte (demi tarif en raison de la covid)
  • 91 Old Church Rd, Lower West Pubnico
  • Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 17 h jusqu’au 25 septembre 2020. Plus d’infos ici.
  • Café le Crique ouvert du lundi au vendredi de 11 h 30 à 13 h 30.

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La municipalité de Clare

Comme l’indique Patricia Detcheverry dans son billet sur la Baie-Sainte-Marie pour l’Heure de l’Est (si vous ne connaissez pas ce blog pour les francophones de l’Atlantique, filez vous abonner !), Clare est une municipalité déroutante : une rue principale d’une cinquantaine de kilomètres de long, plusieurs villages au nom distinct comme Meteghan, Saulnierville, Pointe-de-L’église, L’Anse-des-Belliveau… Plusieurs ont aussi un nom anglais (Church Point, Belliveau Cove) qui n’aide pas à s’y retrouver, sans compter qu’on emploie parfois « la baie Sainte-Marie » en synonyme à la municipalité de Clare. Je dois dire que mon appellation préférée pour l’ensemble de la municipalité reste encore « Par-en-Haut« . En opposition à « Par-en-Bas », qui désigne les Pubnicos. Vous me suivez toujours ? Bref, Clare déjoue un peu les repères mais retenez surtout que c’est l’autre communauté francophone de la région de Yarmouth et des côtes acadiennes, et un passage obligé si vous cherchez à poursuivre le voyage en terre francophone.

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La Pointe-de-L’église

Le village de Pointe-de-L’église abrite l‘Université Sainte-Anne, la seule université francophone de Nouvelle-Écosse. Fin août 2020, le campus était évidemment déserté de ses étudiants et je ne me suis pas vraiment aventurée entre les bâtiments universitaires (contrairement à mon habitude – voir ma visite de l’université Mount Allison à Sackville, ou en toute simplicité, de Harvard). Mais on trouve plusieurs attraits autour de l’université, dont le plus évident est l’église Sainte-Marie.

L’église Sainte-Marie a été construite autour de 1905 dans un style breton et si elle est remarquable, c’est que du haut de ses 56 mètres, c’est la plus haute structure en bois d’Amérique du Nord. Imaginez un peu que 40 tonnes de pierres ont été nécessaires pour ancrer son clocher et l’empêcher de tomber sous les assauts du vent ! Elle est immanquable depuis la route et en m’aventurant sur les sentiers autour de l’université, sa flèche m’a servi de boussole au-dessus des arbres.

Église Sainte-Marie Clare Baie-Sainte-Marie Nouvelle-Écosse Yarmouth infos pratiques

Parlons-en, des sentiers : le sentier du Petit Bois est un ravissant petit dédale qui totalise 5 km de chemins de dans la forêt, de sentiers dans les roseaux, de chemins sur le littoral, de cabanes à oiseaux funéraires, d’art incongru, de roches peintes, bref le genre de sentier qu’on attend, sans le savoir, sur un campus universitaire. S’il vous faut un objectif, en voici deux :

  • le kiosque/belvédère et sa vue inattendue sur le clocher de l’église Sainte-Marie au sortir d’un champ de roseaux
  • et le phare de la Pointe, d’où on pourrait parfois apercevoir des phoques et des marsouins. Malgré tous nos espoirs, tous nos vœux, toutes nos promesses de gratouilles et de câlins aux phoques et aux marsouins, aucun n’a daigné se montrer, mais peut-être aurez-vous plus de chance que nous !

Infos pratiques

  • Église Sainte-Marie : elle est fermée en ce moment, mais d’ordinaire ouverte au public de 9 à 17 h tous les jours en été. Plus d’infos ici.
  • Sentier du Petit Bois : la carte des sentiers se trouve ici mais faites-moi plaisir et allez-y vraiment au hasard et n’utilisez la carte qu’en dernier recours… c’est tellement plus magique comme ça !

Sentiers Petit Bois Clare Baie-Sainte-Marie Nouvelle-Écosse Yarmouth infos pratiques (1)

Le parc Joseph et Marie Dugas à l’Anse-des-Belliveau

Le petit parc Joseph et Marie Dugas est un excellent point de départ pour des activités et expériences acadiennes, ne serait-ce que parce qu’on y trouve l’office de tourisme de la région de Clare. Sur place, un stationnement gratuit, un petit phare et un sentier le long du littoral. Au loin, on aperçoit déjà l’autre côté de la baie Sainte-Marie, avec les île Brier et Long, célèbres pour leurs baleines. Le sentier longe la plage en galets de l’Anse des Leblanc jusqu’à arriver à un petit site pourtant émouvant : la Pointe-à-Major, site du premier cimetière acadien. Une minuscule chapelle, une dizaine de croix, rien de grandiose. Mais quand on s’approche, les dates révèlent des tombes vieilles de plusieurs siècles ; l’une d’entre elles indique  un certain Jean Belliveau, né en 1699. Les croix sont évidemment récentes, mais savoir que des personnes reposent ici depuis plus de deux siècles m’émeut. Ce cimetière est un symbole du retour des Acadiens sur leurs terres après 1764. L’une des premières Acadiennes à être revenue sur des terres qu’elle avait dû quitter lors de la déportation des Acadiens, Marie Doucet est aussi la première à être enterrée à la Pointe-à-Major, en 1770.

Pointe-à-Major cimetière acadien Clare Baie-Sainte-Marie Nouvelle-Écosse Yarmouth infos pratiques

Les croix simples mais émouvantes au cimetière de Pointe-à-Major

Dans une toute autre ambiance, au parc, le vendredi soir à l’heure dorée, c’est le temps de la Musique de la Baie : concerts folk en plein air sur fond de soleil couchant, ça vous tente ? Les habitants viennent avec leur chaise de camping et leurs plaids pour écouter la musique bien emmitouflés. Et le samedi matin, croisez les mêmes personnes au marché, à acheter des légumes, des confitures ou de l’artisanat local. Une vraie tranche de vie !

Infos pratiques

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Infos pratiques

Se rendre dans la région des côtes acadiennes de Nouvelle-Écosse

  • Depuis Halifax : compter environ 3 h pour rejoindre Pubnico en passant par la route 101, et le même temps pour rejoindre Clare en passant par la route 103 (dans ce cas, je vous encourage fortement à vous arrêter à Wolfville si vous avez le temps).
  • Depuis Moncton : compter environ 5 h de route pour rejoindre Clare, et 6 h de route pour Pubnico, en empruntant la route 103. Il est possible de prendre un traversier entre Saint-Jean et Digby. Cela ne changera au temps de trajet total, mais vous serez au volant moins longtemps. Plus d’infos ici.
  • Si vous venez de l’Europe, il faudra patienter un peu avant de pouvoir revenir explorer le Canada. Mais quand nous pourrons de nouveau prendre l’avion pour le plaisir, Air Transat propose une liaison directe entre Paris et Halifax en été.

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Où dormir près de Pubnico

J’ai eu le plaisir de dormir à l’hôtel de charme Ye Olde Argyler Lodge, à Argyle. À 10 minutes de Pubnico-Ouest, un petit havre qui donne l’impression d’être seuls au monde. Mention spéciale au porche gigantesque sur lequel s’asseoir pour prendre un verre, lire ou simplement admirer le soleil couchant (ou la brume !) sur la baie des Homards. On peut même y louer des kayaks avec CandleBox Kayaking, mais ça, je vous en reparle bientôt !

Réservez votre séjour à l’hôtel Ye Olde Argyler Lodge.

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Où dormir près de Clare

Une autre catégorie d’hébergement, mais des couchers de soleil tout aussi ravissants : j’ai dormi dans un des chalets de Cape View Motel and Cottages. Un petit chalet tout équipé comme je les aime, un peu vieillissant mais douillet, avec un proprio d’une sympathie incroyable et une vue fantastique sur le parc provincial de Mavillette depuis l’arrière du motel. Je vous reparle aussi bientôt de Mavillette car j’y ai passé certains des meilleurs moments de mon voyage en Nouvelle-Écosse !

Réservez votre séjour au Cape View Motel & Cottages.

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L’immense atout du Cape View Motel & Cottages : sa vue sur le coucher de soleil

Si ce billet sur l’Acadie vous a plu, voici d’autres idées de lecture :

Ce billet a été rendu possible grâce à un partenariat rémunéré par Tourism Nova Scotia et Hecktik Media Inc. Par ailleurs, j’ai été invitée par le Village historique acadien de la Nouvelle-Écosse. Ne doutez pourtant pas de la sincérité de mes propos. Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.

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6 thoughts on “NOUVELLE-ÉCOSSE // L’Acadie du sud-ouest”

  1. Chouette reportage sur cette part d’Acadie, un peu moins voyante qu’à Chéticamp. Excellente idée de donner le lien de la radio acadienne à écouter le temps de lire l’article.

    1. Audrey

      Je suis heureuse que le billet te plaise et que tu aimes la suggestion de radio. J’ai tellement aimé l’écouter sur les routes qu’il fallait absolument que je vous en parle !

      1. Quand j’arrive quelque part, je commence par essayer de me caler sur Ici Radio Canada, j’ai toujours la liste des fréquences avec moi, à défaut je pars à l’aventure sur les ondes. Je ne me souviens pas de cette radio.

  2. Wow, j’adore!! J’ai souvent visité Par-en-Bas et Clare dans ma jeunesse, quand je participais aux évènements du Conseil Jeunesse Provincial de la Nouvelle-Écosse et aux Jeux de l’Acadie. Mais là c’est une toute nouvelle perception, avec beaucoup de nouvelles découvertes! J’espère que tu n’auras pas eu trop de difficultés à comprendre les accents. 😉

    1. Audrey

      C’est sûr que l’accent est différent de celui que je côtoie à Moncton, et la radio m’a beaucoup aidée à me faire l’oreille. Mais c’était un plaisir de voyager en français!

  3. Ces étendues sauvages avec de petites enclaves avec des maisons, c’est superbe ! Ces régions me tentent beaucoup, rien que le côté ça parle français, ça enlève déjà le souci de la barrière de la langue (étant mauvaise en anglais … 🙁 ). Et la culture des acadiens est fascinante ! 😀

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