On connaît tous les magnifiques couleurs du Québec, de l’Ontario et évidemment, du Nouveau-Brunswick. Mais saviez-vous que la Nouvelle-Écosse n’est pas en reste, loin de là ? Sa célèbre piste Cabot Trail, l’une des routes panoramiques les plus réputées d’Amérique du Nord, nous emmène vers le parc national des Hautes-Terres du Cap-Breton, merveille de falaises qui plongent dans la mer et de hauts plateaux aux couleurs d’érable. Si vous cherchez à venir admirer les feuilles d’automne au Canada sans forcément passer par le Québec, voici une idée d’itinéraire d’automne en Nouvelle-Écosse au départ de Moncton ou Halifax, à la poursuite d’octobre rouge.
Jour 1 : Jöst Vineyard, Tatamagouche et New Glasgow
La côte nord de la Nouvelle-Écosse est réputée pour son climat clément (on s’entend : clément pour le Canada !) et pour ses vignobles. Si la vallée de l’Annapolis est la plus célèbre, avec son micro-climat et ses visites fantasques en bus à impériale, le détroit de Northumberland offre lui aussi des vignobles intéressants. Alors honnêtement, je n’y connais rien en vins et en cépages, je ne saurais absolument pas vous conseiller sur le choix de tel ou tel vin (sauf s’il est sucré. J’aime le sucre vin sucré). Mais s’il y a une chose où je m’y connais, c’est en endroits agréables et les vignobles ouverts au public en font souvent partie. Pour notre première étape de ce road-trip, nous nous arrêtons à Jöst Vineyard. Ambiance toute douce garantie, à se promener entre les vignes dans la chaleur du soleil d’automne en attendant le moment d’aller s’attabler pour manger des produits locaux… Et ce n’est pas tous les jours qu’on a un vignoble avec vue sur la mer, non ?
Vignoble avec vue sur la mer à Jöst Vineyard, en Nouvelle-Écosse
Raisins mûrs, citrouille et épis de maïs, l’ambiance d’automne est à son comble…
Une fois le déjeuner savouré, nous mettons le cap sur notre escale du soir, New Glasgow. Mais pourquoi se presser quand nous avons toute la journée devant nous ? Nous suivons la route panoramique qui serpente le long du détroit de Northumberland et nous fait traverser des villages adorables comme Tatamagouche. Tatamagouche, c’est un mouchoir de poche, mais c’est aussi une ambiance, avec ses vieilles maisons en bois, son petit café et ses façades colorées. Je trouve que la lumière de l’automne va particulièrement bien à ces endroits paisibles et hors du temps. La route 6, surnommée « Sunrise Trail« , est jolie elle aussi, et on aperçoit par moments l’île du Prince-Édouard de l’autre côté du détroit.
En automne, plus question de voir des lavandes en fleur, mais il est encore temps de faire le détour vers Seafoam Lavender, producteur de lavande à Seafoam. La boutique est ouverte jusqu’à la mi-octobre. New Glasgow, notre destination du soir, est un autre village pittoresque, même si je n’en ferais pas tout un détour. Mais entre Moncton et le parc du Cap-Breton, il fait une étape pratique à 3 heures de route de l’un et l’autre.
Où dormir sur le détroit de Northumberland
- Nous avons opté pour le Comfort Inn, une chaîne de motel pas exactement charmante, pour une bonne raison : tous ses établissements acceptent les chiens. Déco neutre et emplacement entre le Walmart et l’autoroute… mais au moins, Indiana a bien dormi !
- Pour un séjour plus romantique, New Glasgow propose le B&B Sandstone ou la maison de vacances North Rustico Guest House.
Jour 2 : Chéticamp
Aujourd’hui, nous mettons les pieds sur l’île du Cap-Breton. Nous sommes pas encore au parc national des Hautes-Terres du Cap-Breton, loin de là, mais le paysage change déjà. Les terres plates du nord-ouest de la Nouvelle-Écosse font place à des vallons de plus en plus marqués, à un paysage plus brut. Les villages s’espacent et on se rend bientôt compte que l’île est une immense forêt, intacte en son centre.
Nous tenons à nous arrêter à Chéticamp pour plusieurs raisons : c’est la porte d’entrée du parc national, certes, et l’office du tourisme est une ressource précieuse. Mais aussi, c’est une enclave acadienne en Nouvelle-Écosse anglophone, et rien que pour cela, pour le plaisir de parler français et de voir les drapeaux acadiens, je vous le conseille. Les noms des commerces sont évocateurs, Évangéline et Gabriel en tête) (un jour, je vous parlerai du poème Évangéline de Henry Wadsworth Longfellow) Le temps est malheureusement un peu rude avec nous (entendre par là : des bourrasques nous glacent les joues et les phalanges) et mes photos ne rendent pas hommage à ce joli petit village. Devant la météo hostile, nous en profitons pour visiter le Musée des trois pignons, où admirer une tradition locale : le tapis hooké. Ces tapis sont fabriqués à la main en enfilant des chutes de tissu dans une toile de jute ou de lin pour produire des motifs. Le résultat peut être stupéfiant et demande des trésors de patience.
Phare aux couleurs de l’Acadie à Chéticamp
Tapis hookés et bonne chaudrée réconfortante !
Après une bonne chaudrée bien chaude à l’Abri (littéralement : c’est le nom du restau), le spectacle commence réellement : nous entrons dans le parc national. Une route à flanc de falaise qui n’est pas sans rappeler la route qui fait le tour de la Gaspésie. Des voies où il est impossible de doubler, rendues trop dangereuses par les virages et les à-pic au tournant. Une vitesse réduite au minimum, pour laisser les automobilistes prendre les virages en toute sécurité entre deux œillades dans le vide de toute beauté.
Ça commence : paf, le premier belvédère à la sortie de Chéticamp
Sur la route vers Dingwall, notre point de chute pour ces quelques jours dans le parc, nous nous arrêtons nous dégourdir les jambes et les papattes au sentier du ruisseau McIntosh. Un joli petit sentier dans la forêt, une petite cascade au bout… pas de quoi casser des briques, mais toute balade dans la nature est bonne à prendre, non ? Surtout après une autre matinée de route. Le temps est menaçant et nous n’osons pas nous lancer dans une longue randonnée, même si le sentier de la Tourbière me fait de l’œil avec sa promenade en bois et la possibilité de voir des orignaux, dont c’est l’habitat de prédilection (la tourbière, pas la promenade en bois). À défaut de nous aventurer sur les sentiers, nous nous régalons des paysages des « hautes terres », c’est-à-dire des plateaux de l’île du Cap-Breton, grâce aux nombreux belvédères. Devant nous, aucune trace humaine, et ce vertige habituel en contemplant la nature affranchie de l’humanité.
Sentier du ruisseau McIntosh
- longueur : 1,7 km aller-retour
- difficulté : facile
- durée : 45 minutes
- intérêts : forêt, cascade
Où dormir à Chéticamp
Nous avons passé notre séjour à Dingwall, un peu plus au nord, mais voici quelques options pour dormir à Chéticamp :
- l’auberge de jeunesse Retreat Campground, dans une grange centenaire !
- les b&b de l’Auberge des pêcheurs et de l’auberge Doucet, toutes deux très bien situées
- et pour plus d’intimité, les chalets Pilot Whale
Jour 3 : parc national de Cap-Breton, sentier Skyline
Le jour que j’attendais depuis longtemps, quasiment le jour qui a justifié tout ce voyage : nous allons enfin voir de nos propres yeux le sentier Skyline. Le temps d’aller poser Indiana au chenil à Chéticamp, nous arrivons sur les lieux en milieu de matinée, la foule n’est pas encore là. Vu la taille du stationnement, on peut supposer que c’est la bousculade l’été. En moins d’une heure, nous sommes au belvédère, nous nous envolons vers la mer. L’endroit vaut vraiment le détour.
Sur la route entre Dingwall et Chéticamp
Cette randonnée facile avec un excellent rapport efforts/récompense : après seulement 3 km de marche, on arrive à un panorama plongeant sur les falaises sculptées par le temps et la piste Cabot, avec Chéticamp au loin. Entre la rencontre avec un orignal, un panorama d’exception et le calme plat dans la deuxième partie de la randonnée (la plupart des visiteurs font demi-tour au point de vue), je suis comblée. Comme j’en ai déjà parlé longuement, je vous invite à relire ma chronique complète sur le sentier Skyline ici.
La célèbre vue du sentier Skyline, qui fait fureur sur Instagram – sans surprise !
Nature intacte au parc national du Cap-Breton
Sentier Skyline
- longueur : 6,5 km aller-retour ou 8,2 km en boucle
- difficulté : facile
- durée : 2-3 heures
- intérêts : promontoire, falaises océan
- attention : interdit aux chiens
Jour 4 : parc national de Cap-Breton, sentiers Belvédère de l’étang Branch et chutes Mary-Ann
Un nouveau jour, une nouvelle randonnée : aujourd’hui, on se dirige vers la partie occidentale du parc, pour tenter de voir davantage de couleurs d’automne. Comme mes photos le montrent, pour l’instant, ce n’est pas encore ça : les arbres roussissent à peine ici et là, le parc est globalement toujours vert. On trouve notre bonheur en montant légèrement en altitude dans le parc, la différence est flagrante : l’automne est là quand on s’éloigne du niveau de la mer.
Manque de chance, notre randonnée du jour est de nouveau quasiment au ras de l’eau. On emprunte le sentier Belvédère de l’étang Branch, sentier linéaire qui monte en pente douce, véritable couloir dans la forêt. On s’amuse avec Indiana, on marche en gardant un œil sur les nuages, et puis le belvédère n’arrive jamais, et puis les nuages se rapprochent, et puis on se demande si on va faire demi-tour, et on commence à faire demi-tour et soudain… Une crotte fumante. Une bonne grosse crosse fumante en travers du chemin. Juste derrière nous. Ce n’est jamais bon, ce type de rencontre. Ça veut dire qu’un (gros) animal était là il y a peu, et les gros animaux, au Canada, ils sont souvent assez impressionnants. Pour savoir si je m’en suis tirée ou si je vous écris d’outre-tombe, je vous invite à lire mon récit ici (quel suspense !).
La meilleure vue que nous aurons eue de ce sentier. Le belvédère ne devait pas être loin…
Après le retour le plus rapide de l’Histoire jusqu’à la voiture, nous décidons d’aller voir les chutes Mary-Ann, malgré tout. La proximité avec la voiture et la présence un camping nous rassure sur la présence éventuelle d’un prédateur près des chutes. C’est une bonne décision, car les chutes sont entourées de vraies couleurs d’automne : tourbières fauve, arbres rouges, ambiance japonisante au-dessus de la cascade.
Comme dans une peinture impressionniste…
Sentier du belvédère de l’étang Branch
- longueur : 8,4 km aller-retour
- difficulté : modéré
- durée : 4-5 heures
- intérêts : forêt, lande
Chutes Mary-Ann
- accessibles à quelques minutes de marche du stationnement
Où manger à Ingonish : Salty Roses/Periwinkle Café
Non loin du départ des sentiers Belvédère et des chutes Mary Ann se trouve une petite perle, un de ces lieux que j’adore : le Salty Roses/Periwinkle Café, un café/magasin d’art niché à Ingonish, bourgade isolée sur la côte est de l’île du Cap-Breton. N’hésitez pas à vous arrêtez si vous vous trouvez dans les parages !
Jour 5 : île du Cap-Breton, Dingwall
Ce jour-là, nous le passons à lézarder au soleil pour profiter le plus possible de nos merveilleux chalets à Dingwall. J’ai beaucoup de mal à ne pas remplir outrageusement mes journées en voyage, pas vous ? Mais ma mère commence à avoir envie de finir son livre et d’être juste bien dans les chaises Adirondack, avec vue sur l’océan. Lever le pied, ça me fait violence, j’aimerais aller courir les chemins de randonnée mais finalement, c’est vrai qu’on n’est pas mal au soleil. Et puis, quel intérêt de louer un joli petit chalet si on n’en profite même pas ? Au loin, le traversier pour Terre-Neuve passe lentement, si lentement. Le soleil de l’été indien nous chauffe les joues. On se laisserait bien aller à une sieste dans l’herbe.
Delta d’un petit fleuve et vue sur les hautes terres de la faille d’Aspi au loin
Des kilomètres de plage pour nous seules…
Dans l’après-midi, mue par je ne sais quel coup de sang, je pars me balader dans Dingwall à la découverte du phare insolite que nous passons tous les jours sur la route de nos chalets, assorti du petit musée de St. Paul Island et même d’une mini-librairie (peut-être plus le fait du hasard des gens qui laissent leurs livres ici et là que d’une vraie volonté des lieux, mais c’est agréable quand même !). Le phare est aux couleurs des gardes-côtes canadiens, dans sa livrée rouge et blanche. Ce phare a une histoire peu commune car il est voyageur : construit en Ontario pour être initialement installé sur l’île Saint-Paul, redoutée des marins, il a ensuite été déplacé à Dartmouth, avant d’être enfin installé à Dingwall en 2011. En demandant au musée, on peut monter dans la verrière, voir la lentille de près et en apprendre plus sur la vie de gardien de phare, un métier qui me fascine. Si seulement on pouvait installer un phare sur une montagne, je deviendrais gardienne de phare montagnard pour guider les gens dans la mer de nuages. Voilà, j’ai trouvé ma vie de rêve.
Où dormir à Dingwall
Je vous conseille très vivement les chalets The Markland si vous cherchez la déconnexion et une impression de bout du monde. Ils sont littéralement les derniers au bout de la route à Dingwall. J’en parle plus longuement ici.
Un petit coin de paradis à Dingwall
Jour 6 : Lac bras d’Or, Antigonish
Il est temps d’amorcer notre retour. Nous disons au-revoir au parc national du Cap-Breton. Histoire de changer, nous repartons par la côte est de l’île, aux paysages un peu moins impressionnants, mais aux routes un peu plus calmes. À Port-Dauphin, un petit traversier nous emmène par-delà Jersey Cove.
Un peu plus loin, Antigonish fait un joli petit arrêt. Je m’y étais déjà arrêtée lors de mon road-trip vers Terre-Neuve en van deux mois auparavant, et j’avais déjà repéré cette adorable ville étudiante avec ses façades à croquer. Mention spéciale aux gaufres du Waffle Bus Stop, un lieu magique tenu par des Belges, où on sert des sandwiches sucrés et salés à base de gaufres liégeoises ! J’en salive encore… (attention à la queue à l’heure du déjeuner, l’endroit est juste en face de l’université !) Autant je ne conseillais pas forcément le détour vers New Glasgow, autant je trouve qu’Antigonish mérite une petite étape, car on ne croise pas souvent des villes aussi jolies dans ce coin du Canada.
Où dormir à Antigonish
- si vous êtes en van, sachez que le parking le long de la rivière comporte des sections gratuites et accessibles la nuit. Idéal pour dormir dans un endroit relativement calme et boisé, avec accès aux toilettes du Shopper’s jusqu’à 22 h !
- L’été, l’université St Francis Xavier ouvre ses chambres étudiantes aux visiteurs de passage pour une option bon marché. Le joli campus est à deux pas du centre-ville.
- pour une option plus conventionnelle, Antigonish Victorian Inn est un gîte victorien en centre-ville
Jour 7 : Sugar Moon Farm (Earltown)
Nous faisons un crochet par la Sugar Moon Farm, à Earltown. Cette cabane à sucre n’est pas comme les autres… elle est ouverte toute l’année ! Si l’ambiance est évidemment à son comble à la saison des sucres (mars-avril), ce n’est pas une raison pour la bouder lors d’un road-trip automnal en Nouvelle-Écosse. Au contraire, c’est l’occasion unique de profiter de l’atmosphère si particulière des sucreries et de leur gastronomie inoubliable. Ici, on vient pour manger des crêpes au sirop d’érable, du moka au sirop d’érable, de la chantilly au sirop d’érable, bref on vient avec l’estomac vide et on repart des étoiles dans les yeux et du diabète dans chaque bras.
Si vous cherchez de quoi vous occuper aux alentours, des sentiers de randonnée partent de la cabane à sucre. À une dizaine de là, à Balmoral, vous pouvez aussi visiter le moulin historique de Balmoral. Ou retourner à Tatamagouche.
Oh, et si vous souhaitez rester dormir une nuit de plus dans les parages au lieu de mettre le cap vers Moncton ou Halifax (2 heures de route), je vous renvoie à ce joli chalet à Balmoral Mills, que j’ai testé en hiver. Je vous en redirai plus, mais sachez que c’était une chouette expérience ! Pour le moment, ce road-trip d’automne est terminé. Si nous avons un peu joué de malchance avec les couleurs d’automne, les paysages de la Nouvelle-Écosse, eux, n’ont pas démérité.
Infos pratiques
Quand admirer les couleurs d’automne en Nouvelle-Écosse
Vous l’aurez remarqué, mes photos manquent de couleurs d’automne (soupir…). Nous sommes venues quelques jours trop tôt. Difficile de savoir avec précision quand les couleurs seront à leur apogée. Pour la Nouvelle-Écosse comme pour le Nouveau-Brunswick, le pic de couleurs a lieu ENVIRON pendant les deux premières semaines d’octobre. L’Action de grâce (le Thanksgiving canadien), qui a lieu le deuxième lundi d’octobre, fait un bon repère. Puisque la saison bat son plein avec notamment le festival Celtic Colours, c’est aussi à ce moment-là que les hébergements seront souvent complets : réservez votre hébergement longtemps à l’avance.
Préparer son voyage au parc national des Hautes-Terres du Cap-Breton
- Comme tous les parcs nationaux gérés par Parcs Canada, un droit d’entrée est nécessaire pour accéder aux infrastructures du parc (sentiers, aires de pique-nique…). Ici, il est de 7,80 $/adulte et gratuit jusqu’à 17 ans. Selon la durée de votre séjour, ce peut être intéressant de prendre un passe annuel pour ce parc (39, 20 $/adulte) ou un passe découverte qui couvre tous les parcs du pays (67,70 $/adulte ou 136,40 $/voiture jusqu’à 7 personnes). Plus d’infos ici.
- Vous pouvez trouver la liste des sentiers sur le site officiel.
Venir en Nouvelle-Écosse
- Vous pouvez commencer cet itinéraire avec un road-trip au Nouveau-Brunswick et le poursuivre avec un road-trip à Terre-Neuve
- Si vous préférez rester en Nouvelle-Écosse, vous pouvez en profiter pour visiter Halifax et ses bons restaurants, ou aller jusqu’aux vignobles de la vallée de l’Annapolis.
- Ce voyage est presque 100 % adapté aux chiens, hormis le sentier Skyline où nos toutous ne sont pas acceptés. En 2017, j’avais pu laisser Indiana au chenil à Chéticamp. Demandez les infos à l’office de tourisme.
- Avez-vous pensé à souscrire une assurance voyage pour le Canada ?
- Du printemps à l’automne (les dates changent chaque année), Air Transat offre une liaison directe entre Paris et Halifax, pour accéder plus facilement à l’Est du Canada.
- Si vous préférez la paix d’esprit d’un autotour, Imagine Canada propose un circuit en autonomie à la découverte de la Nouvelle-Écosse.
Si vous avez aimé cette chronique sur la Nouvelle-Écosse, voici plus d’idées à découvrir dans cette province ravissante :
- Découvrir Halifax en un week-end
- Road-trip dans l’ouest de la Nouvelle-Écosse
- Ma randonnée de trois jours au Cap Chignecto
- Faire du surf en eaux froides à Laurencetown
- Escapade gourmande : Halifax et ses douceurs
- Escapade gourmande : Wolfville et ses vignobles
- La randonnée de l’angoisse au parc du Cap-Breton
Souscrivez une assurance voyage pour le Canada // Réservez votre vol pour le Canada avec Air Transat
Et vous, connaissez-vous la Nouvelle-Écosse ? Aimeriez-vous découvrir cette province en automne ? J’attends vos impressions dans les commentaires !
Il faudrait que j’arrête de te lire : l’envie de sauter dans le prochain avion en partance pour le Canada est trop grande à chacun de tes récits ! Et merci pour le frisson… de la grosse crotte fumante !
Non, bien sûr que non, n’arrête pas de revenir par ici ! Je prépare un billet sur les randonnées dans les parcs nationaux de l’Ouest, avec des paysages de toute beauté. Tu sais qu’on en rigole encore, de cette crotte fumante (avec toujours un peu de soulagement dans la voix) ?
Les couleurs sont tout de même superbes ! En Ile de France c’est d’une tristesse, à part quelques essences qui donnent du orange, sinon le rouge c’est presque jamais et c’est surtout du jaune délavé. Je m’en contente grandement, même si tu y étais quelques jours trop tôt ! Les circuits près du nord de mer sont magnifiques, voire vertigineux ! 🙂
Il n’y a pas quelques beaux gingkos jaune flamboyant ? L’automne est superbe aussi en Rhône-Alpes d’où je suis originaire, j’ai du mal à imaginer un automne terne 🙁
Bonjour
J’aimerai savoir si on peut faire le Cabo trail en avril? Merci
La route dessert des villages et sera assurément ouverte mais avril est un mois d’hiver, où vous pouvez encore vous attendre à de la neige. Je ne pense pas que ce soit le meilleur moment pour visiter cette région, et je ne sais pas si tous les sentiers du parc national sont ouverts en hiver.