MEXIQUE // Mexico, une semaine culturelle en solo

Quand on cherche une destination au soleil, ce sont souvent les plages et les cocotiers qui nous viennent en premier à l’idée. Pourtant, on peut fuir l’humidité de l’hiver européen ou l’amertume du printemps canadien sans forcément passer par la case palmiers et sable fin, en troquant le farniente contre une bonne dose de culture. Mexico est le compromis idéal, où convergent musées, histoire, flâneries, cafés, gastronomie, le tout dans un cadre époustouflant. Installez-vous et prenez une horchata, je vous raconte la semaine entière que j’ai passée dans la capitale mexicaine en solo, à butiner de musées en musées, immergée dans le passé colonial et le présent éclatant de cette ville, la plus grande du continent américain.

Mexico, Mexiiiico…

Sous ton soleil qui chante, le temps paraît trop court pour goûter au bonheur de chaque jour

Une aventure mexicaine, sous le soleil de Mexico, ça dure à peine une semaine…

Mais quelle semaine !

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Jour 1 : arrivée et premier contact avec le centre historique

Levée à 3 h 30, avec 7 heures de vol dans les pattes, je débarque à Mexico un peu échevelée, hébétée par la chaleur, la foule, le bruit de l’aéroport. Hormis une incursion en France à Noël, il s’agit de mon tout premier voyage international post-covid, et c’est une certitude : des habitudes se sont perdues en chemin, il va falloir réapprendre à voyager. Et même si je pensais reprendre en douceur en restant dans une grande ville, j’ai un peu sous-estimé la foule et le côté parfois foutraque de Mexico, et très largement surestimé mes compétences (inexistantes) en espagnol.

J’arrive à mon hôtel comme une fleur fanée après quelques péripéties impliquant un trajet de bus et de métro sans vraiment savoir à quel arrêt descendre et quelques minutes de panique pure en voyant que GoogleMaps ne répond pas une fois descendue (au pif) dudit bus. J’ai heureusement fini par trouver mon chemin, arrivant à mon hôtel par une voie détournée qui m’a fait découvrir des rues plus qu’animées. Ma chambre est simple mais propre, donne sur un joli arbre aux fleurs mauves sur fond de façade orangée. Cerise sur le gâteau : une jolie petite terrasse de toit qui, c’est décidé sur-le-champ, sera mon endroit préféré pour conclure chaque journée.

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Il est déjà 15 heures, j’ai envie de battre enfin le pavé et de retrouver ces sensations qui justifient à elles seules le voyage : le souffle de la rue, la griserie d’être dans un endroit inconnu. La place de la Constitution résonne du son des tambours des danseurs qui se réclament d’un héritage aztèque. L’ambiance devant la cathédrale métropolitaine est vibrante, parfumée par les herbes censées purifier les touristes en quête de mystique. Je vais visiter la cathédrale, me promène dans le quartier, m’étonne du fait que les habitants portent tous un masque dans la rue, repère des endroits où je pourrais manger, craque pour une glace et des sucreries dans une confiserie traditionnelle. Le soleil est à peine couché que je m’écroule à 20 h, terrassée par la fatigue, la chaleur et l’excitation.

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Jour 2 : Bosque de Chapultepec et le musée d’anthropologie

Levée tôt mais reposée, je pars pour le plus grand parc de Mexico, le Bosque de Chapultepec. Dans mon programme de la journée, ce parc n’était qu’une mise en bouche matinale avant de rejoindre le quartier voisin de La Roma. Comme je me trompais ! J’en émerge cinq heures plus tard, des étoiles et des sauterelles plein les yeux, les pieds en compote et sans en avoir vu la moitié.

Le Bosque de Chapultepec fait tout simplement la bagatelle de 500 hectares et regorge de recoins intéressants, de musées, de cafés, de fleurs, d’arbres, bref c’est une destination à part entière. Depuis la station de métro Chapultepec, je passe devant le Monumento a los Niños Héroes avant d’enchaîner sur le jardin botanique, très différent des jardins dont j’ai l’habitude, avec ses plantes grasses et ses cactus. J’aperçois des papillons grands comme ma main et je me régale à dénicher les effigies de sauterelles cachées ici et là – Chapultepec signifie en effet la colline aux sauterelles en nahuatl.

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De là, une courte balade me mène au Musée d’anthropologie. Je ne l’avais pas forcément prévu, mais de fil en aiguille, quitte à être tout près, je me dis que ça peut être intéressant, pourquoi pas, au moins il y aura la clim.

Et bien mes amies, je n’ai pas été déçue. Ce musée est formidable. J’ai rarement poussé autant de cris parfaitement audibles dans un musée. La culture occidentale nourrit une certaine fascination pour l’Égypte ancienne mais les cultures précolombiennes sont tout aussi éblouissantes, et je reste bouche bée devant à peu près tout. Le musée présente des pièces colossales issues de différentes parties de la Mésoamérique, des serpents à plumes, des pumas sculptés, la fameuse pierre du Soleil, des statues de guerriers, beaucoup de crânes. Je n’aime pas tellement vous dire quoi faire mais là, c’est un authentique incontournable à Mexico. Vraiment. Si vous ne devez choisir qu’un seul musée à Mexico, choisissez le Museo de Anthropologia. Pour ne rien gâcher, l’architecture est très agréable, avec des salles organisées autour d’un immense patio.

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Pour prolonger le moment, je déjeune au restaurant du musée, à la terrasse fraîche et ombragée, un vrai plaisir. Ma salade me laisse un peu sur ma faim ? Juste en face du musée, le café La Frapp me tend les bras pour un moka mexicain (légèrement pimenté) que je savoure en regardant les badauds. À mon grand étonnement, malgré la chaleur, l’immense majorité des Mexicains sont en pantalon et baskets, les femmes portant le plus souvent un jean slim très ajusté, seuls les touristes sont en short. Je commence à regretter d’avoir préparé ma valise sans avoir pensé qu’en ville, on s’habille plus qu’à la plage.

Le parc Bosque del Chapultepec est très prisé pour ses allées ombragées. On pourrait croire l’endroit paisible et bucolique mais les allées principales sont bordées d’étals de toutes sortes : gourmandises, souvenirs, merdouilles chinoises… C’est un festival sonore à qui haranguera le plus fort. Je me dirige vers le château de Chapultepec, le seul château d’Amérique du sud à avoir accueilli une famille royale européenne. Perché, il doit offrir une belle vue sur la ville mais la file d’attente pour y entrer, longue comme un jour sans pain, me contraint à faire demi-tour. J’ai beau avoir eu la covid quelques semaines avant de partir, je vais tenter d’éviter les lieux trop bondés en intérieur.

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À ce stade, je comprends que mes sandales sont loin d’être confortables et que je ne vais pas forcément pouvoir rejoindre La Roma comme prévu. Qu’importe ! Je fais un dernier tour dans le parc avant de rentrer à l’hôtel, ravie de ma première vraie journée à Mexico. Je termine par des tacos de pommes de terre et une horchata chez Tortas la Casona, un authentique boui-boui sur la place de la Constitution.

Infos pratiques

  • Bosque de Chapultepec : entrée gratuite. Métro Chapultepec ou Juanacatlan.
  • Museo de Anthropologia : 85 pesos/adulte. Consigne gratuite obligatoire pour les sacs à dos.
  • Château de Chapultepec : 85 pesos/personne, mais arrivez tôt pour éviter la foule.

Jour 3 : balade dans La Roma

Le dimanche, quand on est branchouille, on met le cap sur La Roma pour une journée à flâner, entre brunch, balade avec son chien, friperies et paresse au Parque Mexico. Je ne sais pas si je suis branchouille, mais c’était exactement le programme de ma journée.

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Quand je voyage, j’adore me plonger dans des romans locaux et il est très rare que je ne déniche pas au moins une édition anglaise d’un classique du pays visité. C’est dans ce but que je mets le cap sur la Cafebreria El Pendulo, un lieu fait pour moi : un café-librairie avec une belle sélection en anglais et même deux étagères en français. Le paradis ! C’est une bonne pêche, puisque la librairie avait plusieurs livres mexicains traduits en anglais. C’est donc munie de The Book of Lamentations de Rosario Castellanos que je suis allée prendre un café en terrasse, ravie de prendre mon temps. Je remarque pour la deuxième fois que le menu n’est disponible que via un code QR, à mon grand désespoir de voyageuse qui n’a pas de données mobiles.

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Le quartier de La Roma me fait grande impression : art mural, jolies façades, grands arbres. Après mon café, je butine de friperies en friperies, souriant aux nombreux chiens que je croise sur mon chemin vers ma destination de midi : les halles du Mercado Roma. Il ne s’agit pas là de halles maraîchères mais d’un rassemblement de petits restos où on peut manger au comptoir ou dans un food court chic. J’y déguste un très bon risotto chez Flores de Vegano. Maintenant que mon voyage est fini, je peux l’affirmer : j’adore la cuisine mexicaine mais être végétarienne sans parler espagnol n’est pas de tout repos. Certains quartiers, comme la Roma ou Coyoacan, ont des restaus végéta*iens mais dans le centre historique, où je logeais, la viande régnait en maître.

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Je poursuis ma flânerie dominicale dans le Parque Mexico, petit havre de paix riche de deux bonnes idées : avoir mis en place une section de parc « silencieuse » où se laisser bercer de musique classique dans des fauteuils confortables sous de grands arbres, et organiser des séances d’adoption de chiens, immense piège à toutouphiles comme moi. Je serais bien repartie avec un petit husky tout blanc aux yeux irrésistibles…

Et là, le mini-drame : je vais pour acheter deux pommes dans une épicerie bio (je précise bien : pas dans la rue, mais dans une épicerie de bobos !), tend un billet de 20 pesos au gars, replonge dans mon porte-monnaie pour chercher le reste de la monnaie, tout ça pour m’entendre dire qu’il manque 20 pesos… le billet que je lui ai tendu au début et qu’il a fait disparaître pendant que je détournais le regard. Une arnaque éhontée qui m’a délestée de la somme vertigineuse de 1 euro et vexée comme un pou pour le reste de la journée tant le gars m’a prise pour une truffe. Moralité : donnez toujours l’appoint en une fois ou déclamez bien fort le montant du billet que vous tendez. Renseignements pris, cette arnaque semble aussi courante dans les taxis. Rassurez-vous, mon ego s’en est remis.

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Infos pratiques

  • Accès : métro Insurgentes
  • Cafebreria El Pendulo Roma : 86 av. Alvaro Obregon. Si vous souhaitez repartir avec un livre, achetez-le avant d’aller au café : on vous donnera un petit coupon de réduction pour votre consommation. La Cafebreria a d’autres enseignes en ville.
  • Mercado Roma : les restaus semblent ouvrir à 13 h.

Jour 4 : excursion aux pyramides de Teotihuacan

Ce matin, je suis dehors assez tôt pour me rendre à l’Ange de l’indépendance. Friande d’expériences locales, me voilà comblée : l’heure de pointe dans le métro est tout bonnement incroyable. Je n’avais jamais vu autant de monde dans un lieu aussi exigu. Les passagères serrées comme des sardines se livrent à une petite danse pour s’éloigner ou se rapprocher des portes pour éviter d’être brutalement emportées par le courant de voyageurs sortants ou, à l’inverse, désespérément empêchées de sortir par le flot entrant.

Pourquoi m’infliger cela en vacances ? Je m’en vais au site archéologique de Teotihuacan, à une soixantaine de kilomètres du centre, et ma navette part à 9 h 30. Le site a beau être accessible en transports en commun, ces ligne de métro ne seraient pas très sûres à en croire Internet. Je n’ai pas le courage de les affronter en solo mais l’autre option classique, à savoir un transport en car avec visite guidée en troupeau, ne me dit rien non plus. Le compromis : un trajet en navette « privée » (un minibus de 15 personnes max), sans guide, sans chichis. Une solution certes bien plus chère que le métro mais qui m’a évité bien des nœuds au cerveau (et je m’en suis créé, n’en doutez pas).

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Nous arrivons à 10 h 10, les lieux presque pour nous seuls à l’ouverture. Le site de Teotihuacan est une merveille qui comble parfaitement mon amour des vieilles pierres. Le site archéologique le plus fréquenté au Mexique, classé au patrimoine mondial, il offre de très beaux vestiges de la civilisation Teotihuacan qui régna sur la Mésoamérique pendant les cinq premiers siècles de notre ère. En Occident, on connaît bien les Mayas et les Aztèques mais pas tellement Teotihuacan, dont l’influence fut pourtant bien plus grande.

Le site est immense et pendant les trois heures dont je disposais sur place, je n’en ai vu que la moitié – certes en prenant mon temps. Depuis les 65 mètres de haut de la pyramide du Soleil, deux mille ans d’histoire nous contemplent. Un peu grossière, les flancs constellées de plantes, la troisième plus grande pyramide au monde n’a pas livré tous ses secrets mais elle serait en fait dédié à une divinité… de la pluie. D’un côté, la pyramide de la Lune attend au bout de l’allée des Morts. De l’autre, d’autres temples et une autre pyramide dont je ne n’approcherais pas, faute de temps. La perspective de l’allée des morts me fascine, formidable avenue autrefois décorée de fresques comme celle du jaguar qu’on peut encore admirer. On ne peut plus monter sur les pyramides depuis 2020 mais une structure reste accessible, et c’est là que je trouve la meilleure vue sur les pyramides avec des monts en toile de fond. Ces pyramides sont des montagnes symboliques : pour Teotihuacan, la vie venait des montagnes, et les recréer revenait à leur rendre hommage. Et comme on est en Méso-Amérique, célébrer la vie passait par les sacrifices qui se déroulaient sur un autel au sommet. Évidemment.

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Je reste un moment assise à l’ombre, à dessiner et à m’imprégner des lieux. Les vendeurs à la sauvette présents un peu partout font résonner les ruines de leurs airs de flûte et cris de jaguar. Je m’interroge sur l’origine de ce rituel moderne qui consiste à se prendre en photo en plein saut devant des ruines. La foule arrive peu à peu sur le coup de midi : il va bientôt être temps de partir.

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Je repars ravie à 13 h 15, pour arriver à 14 h 30 à l’Ange de l’indépendance. Je fais un petit tour dans la Zona Rosa, quartier queer vivant et moderne, avant de rentrer m’écrouler sur la terrasse de l’hôtel. Pour éviter les redites, considérez que chaque jour, je suis rentrée à 16 heures m’écrouler sur la terrasse de l’hôtel, terrassée par la chaleur, la foule et le nombre de pas effectués ce jour-là, sans même parler de l’émerveillement constant.

Infos pratiques

  • Navette BlueBus : 800 pesos/adulte, départ à 9 h 15 de l’Angel de la Independancia, retour vers 14 h 30. Réserver sur le site ici.
  • Accès avec le réseau Metrobus : métro jusqu’à la station Autobus del Norte, puis prendre le bus pour « Piramides »
  • Site archéologique de Teotihuacan : 85 pesos/adulte

Jour 5 : le musée Frida Kahlo et le quartier de Coyoacan

Tout touriste à Mexico se doit d’aller visiter la Casa Azul, alias le Musée Frida Kahlo, non ? C’est en tout cas ce que je me dis devant la file d’attente quand j’arrive à l’ouverture. Cela tient quasiment du pèlerinage, à ce stade, un pèlerinage capitaliste qui aurait sûrement répugné à notre communiste préférée. En attendant l’ouverture, des vendeuses à la sauvette viennent nous proposer châles et sacs à l’effigie de Frida Kahlo. Aucune de ses œuvres en vue, mais son minois stylisé est partout.

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J’avais tellement envie d’aimer la Casa Azul mais je ressors plus perplexe qu’autre chose. Est-ce la foule ? Le prix d’entrée honteux (trois fois plus cher que le sublime Musée d’anthropologie, autrement plus fourni) ? Attendais-je plus d’œuvres ? La maison est certes très agréable avec son patio ombragé bleu outremer, mais je reste sur ma faim en termes de tableaux : la collection est peu fournie, avec deux autoportraits, quelques dessins. La peinture Viva la Vida est là, mais curieusement, son sens (l’ultime création de son autrice) n’est expliqué qu’à la fin de l’exposition. Des photos d’elle seins à l’air, des photos de quidams. Beaucoup d’objets personnels, d’œuvres de la collection d’art précolombien de Diego Rivera. L’urne qui contient ses cendres dans sa chambre et son fauteuil roulant placé devant son chevalet réussissent à m’émouvoir. Pour le reste, je me sens un peu flouée par le cirque touristique qui mise tout sur l’image de Frida Kahlo, comme si elle était une jolie poupée mexicaine dont les seules particularités étaient son monosourcil et la façon dont elle utilisait des tenues autochtones pour cacher son handicap, sans tellement s’attarder sur ses convictions communistes et féministes, sa bisexualité, sa personnalité en avance sur son temps. Je force un peu le trait mais l’exploitation de son image, et non de ses tableaux, me laisse mitigée.

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Le musée Frida Kahlo se trouve à Coyoacan, à une dizaine de kilomètres du centre. Ce quartier dont le nom signifie « là où habitent des coyotes » a été absorbé par la métropole relativement récemment et garde une ambiance intime. Quitte à avoir fait le déplacement, autant flâner un peu et en ce jour de fête des mères mexicaine, je vais de surprise en surprise. Ici un glacier qui vend de la glace à l’avocat (c’était pas mal), là un salon du livre, là un marché de l’artisanat, ici une église coloniale, là une place fantastique avec une fontaine décorée de coyotes, des arbres, de la musique. Coyoacan me transporte dans un Mexico aux allures de village ravissant.

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Sur les bons conseils de Vanessa du blog Voyage-Mexique, j’avais en ligne de mire le Jardin Santa Catarina, une placette adorable avec une église jaune décorée de fleurs et de papel picado, ces fameuses guirlandes en papier colorées. Je trouve une place sur la terrasse du restaurant Méson Antigua et savoure la vue imprenable. Cette place est un peu la quintessence du Mexique de carte postale mais je la crois authentique et non à destination des touristes.

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Je poursuis sur l’avenue Francisco Sosa en direction du Musée national de l’aquarelle et du Jardin sonore de la phonothèque nationale. Tous deux sont malheureusement fermés, la fête des mères étant fériée. C’est une déception mais je ne regrette absolument pas la balade dans Coyoacan. Je fais un petit crochet par le parc Viveros qui se révèle frais mais peu charmant, et je décide de finir l’après-midi à tricoter sur la terrasse, un verre de horchata à la main.

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Jour 6 : flâneries dans Alameda et le centre historique

Aujourd’hui, pas de métro ! Jusqu’ici, j’ai fait quasi 1 h 30 de métro chaque jour : aujourd’hui, je fais tout à pied depuis l’hôtel, c’est dit. Hormis le premier jour, je n’avais pas vraiment exploré le centre historique. Je voulais commencer par le Templo Mayor, site archéologique de premier plan, mais impossible d’y entrer avec de la nourriture dans mon sac. À la place, je flâne sur l’avenue piétonne Francisco I. Madero, m’achète une jupe-culotte pour faire cesser les regards insistants sur mes cuisses (comme je le disais, les Mexicaines ne montrent pas vraiment leurs jambes et chaque jour, des relous m’ont susurré des trucs à l’oreille). Au bout de la rue, la sublime Casa de los Azulejos me coupe le souffle par surprise, sublime bâtiment du XVIIe siècle recouvert de haut en bas de faïences. Je suis hypnotisée par la finesse de cette façade, à tel point que j’y reviendrai pour déjeuner en terrasse rien que pour le plaisir de m’attarder devant ces carreaux inouïs, un air d’orgue de Barbarie dans l’air.

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Juste à côté, le palais des Beaux-Arts dont la coupole jaune et orange me fascine. En face, un monument féministe rend hommage aux victimes de féminicides. Il ne se passe d’ailleurs pas un jour sans que je ne voie un cortège ou un autre scandant des slogans féministes – sans rassembler forcément beaucoup de manifestantes, ces luttes me touchent alors que les droits des femmes sont en péril même dans les pays soi-disant avancés (je regarde directement les États-Unis et leur vision de l’avortement).

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Je fais un saut à la poste du Palacio Postal pour deux raisons :

  • trouver et envoyer des cartes postales. Les cartes postales sont une denrée rare à Mexico et si comme moi, vous pratiquez assidûment cet art en perdition, le Palacio Postal est l’un des rares endroits à proposer des cartes postales photographiques (on trouve des cartes postales illustrées au Musée d’anthropologie et au musée Frida Kahlo)
  • me croire à la poste de Harry Potter avec ce bureau de poste incroyable, tout en dorures, escaliers monumentaux, coupoles Art Nouveau, bref le bonheur. Même sans envoyer de courrier, il vaut le coup si vous êtes dans le quartier.

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Le temps de flâner un peu dans le parc Alameda, quadrillé d’allées au cordeau et rempli de fontaines, et me voilà au Museo de Arte Popular. Et c’est un authentique coup de cœur ! Ce musée regroupe toutes sortes d’objets de l’art populaire, c’est à dire des objets réalisés par des artisans qui ne nécessitent pas de culture approfondie. À nouveau, je suis ébahie devant les couleurs et la richesse de la culture mexicaine. Accueillie par un atrium où flottent des cerfs-volants géants, je vais de salle en salle sur ce musée sur trois étages. Mes préférées : celles sur le sacré et le fantastique, qui montrent des objets liés aux croyances, entre les inévitables squelettes souriants et créatures de l’imaginaire. J’y admire des arbres de vie, sculptures d’une grande complexité. Pour finir, l’expo Mestizaje sur des animaux guerriers peints que j’aurais voulu tous adopter. Si mes photos vous disent quelque chose, peut-être vous avez assisté à l’exposition Eldorado à Lille en 2019 ? Le Museo de Arte popular figurait parmi les invités d’honneur dans les rues de Lille.

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Ne me demandez pas ce qui se passe en bas à droite…

Je rentre en faisant le petit crochet par le Museo del Estanquillo. Ne me demandez pas ce qu’il contient, je n’en sais rien ! Ce que je sais en revanche, c’est que ce musée gratuit a la plus belle terrasse de toit de toute la ville. Venue au débottée, je n’ai pas de livre avec moi mais je me promets de revenir pour m’installer comme il faut.

Infos pratiques

  • Accès : métro Bellas Artes ou Zocalo
  • Casa de los Azulejos : entrée gratuite. Astuce : rentrez dans la pharmacie pour accéder au patio du restaurant. Des toilettes se trouvent au premier étage.
  • Palacio Postal : entrée gratuite
  • Museo de Arte popular : entrée 60 pesos/adulte

Jour 7 : la basilique de Guadalupe et autres flâneries dans le centre

Nouvelle petite excursion loin du centre : moyennant une demi-heure de métro, je me rends à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe, qui est tout simplement le plus grand centre catholique des Amériques et l’église la plus visitée au monde après la basilique Saint-Pierre de Rome avec vingt millions de visiteurs par an. Ce sanctuaire marial a vu le jour après des apparitions de la Vierge en 1531. Plusieurs chapelles sont complétées d’une grande église baroque en 1700, qui sera remplacée en 1976 par la basilique moderne capable d’accueillir dix mille personnes.

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Même sans être croyante, j’ai apprécié ma visite pour l’architecture incroyable (ça devient une habitude à Mexico) et aussi pour le paysage. Le sanctuaire est en effet construit sur les flancs de la colline de Tepeyac et en accédant à la chapelle El Cerrito del Tepeyac, on jouit du panorama le plus vaste que j’aie vu à Mexico, le regard portant jusqu’aux monts de l’autre côté de la plaine, le dôme jaune de l’église baroque et le toit vert de la basilique moderne en guise de premier plan.

En parlant d’architecture, avez-vous remarqué quelque chose d’étrange sur mes photos ? La basilique baroque ne vous semble pas un peu penchée ? Elle n’a plus rien à envier à la tour de Pise, et elle est d’ailleurs loin d’être la seule à Mexico : une bonne partie de la ville coloniale ne semble plus avoir d’angles droits tant les bâtiments penchent. Mexico a été construite sur l’ancien lac de Tenochtitlan et de nombreuses constructions s’affaissent lentement sur son sol marécageux. Dans le cas de la basilique, on peut encore l’ignorer de l’extérieur mais de l’intérieur, le sol est carrément en pente, un effet impressionnant quand on ne s’y attend pas.

Pour l’anecdote, la basilique moderne contient le vêtement sur lequel serait apparu l’image de la Vierge en 1531, traité comme une relique et exposé dans la crypte de la basilique. Le truc en plus : quatre tapis roulant permettent de l’admirer sans créer d’embouteillage. Et à en juger par l’affluence en cette matinée sinon tranquille, ils sont plus que nécessaires. Je reste de marbre devant les reliques et tout le bric-à-brac qui les accompagne, les boutiques d’icônes, cierges, amulettes et compagnie qui pullulent à la fois autour et sur le site, mais cette visite n’en reste pas moins intéressante pour, très légèrement, lever le voile sur une certaine ferveur.

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Pour manger, j’avais en ligne de mire le marché San Juan, non loin du parc Alameda, mais celui-ci ne propose que de l’artisanat, je me suis bien ratée. Cela dit, la balade n’a pas été vaine puisque j’ai pu traverser le Barrio Chino, mini quartier chinois dont une rue est joliment décorée avec des ombrelles. Je trouve mon bonheur au hasard dans le café espagnol El Chavaletes qui me propose la formule petit-déjeuner à… 12 h 50. À en croire mon Lonely Planet 2008, cela n’a rien d’extraordinaire et le petit-déjeuner est souvent servi jusqu’à 13 heures. Je ne sais pas si cela tient aux quartiers touristiques que j’ai visités, mais j’ai souvent vu des gens devant un vrai repas en plein milieu de la journée, sans savoir s’il s’agissait d’un déjeuner très tardif ou d’un souper très hâtif. Toujours est-il que je me régale de huevos à l’americana (œufs brouillés aux tomates et oignons), une valeur sûre végétarienne accompagnée de mole et d’un jus d’oranges fraîches qui a le goût du bonheur. Le tout sous la sérénade d’un guitariste venu entonner des airs espagnols d’une grande beauté mêlée de tristesse qui m’émeuvent devant mon cappuccino.

Mexico Barrio Chino quartier chinois Alameda

Cet après-midi, pas question d’être prise au dépourvu : j’ai un livre, j’ai un carnet et un crayon, j’ai tout ce qu’il faut pour m’installer sur la terrasse du toit du Museo del Estanquillo. La seule table restante est la mieux située et je m’installe pour de bon avec une bonne chamoyada. Vous ne savez pas ce qu’est une chamoyada ? Et bien je ne le savais pas non plus au moment de commander. Un de mes plaisirs en voyage consiste à commander des sucreries et boissons au hasard. Ce jour-là, c’est cette boisson qui sortait le plus du lot dans une carte de cafés frappés et autre capuccinos. La chamoyada est une sorte de granité à base de chamoy : ce n’est pas du tout un fruit comme je le pensais, mais un condiment à base de fruits mariné et de piment. En somme, j’ai bu un granité à la sauce pimentée, en rigolant toute seule les lèvres en feu. Je passe une bonne partie de l’après-midi attablée comme une reine, à déplacer ma chaise avec le soleil, à lire, admirer le toit de l’église d’en face et les statues d’un beau bâtiment transformé en Zara. J’ai longtemps envisagé mes voyages comme un laps de temps dans lequel il faudrait faire entrer le plus d’activités possibles pour « profiter » au maximum de cette parenthèse loin du quotidien. Mais ma définition du fait de « profiter » d’un voyage a entamé une lente mutation et si je n’en suis pas encore à passer deux semaines sur une plage, me ménager des pauses de dolce vita ou m’autoriser à me rentrer à l’hôtel chaque jour à 16 heures me donne tout autant l’impression de « profiter » que de courir comme un poulet tête coupée (comme on dit au Québec).

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Infos pratiques

  • Accès à la Basilique : La Villa-Basilica. Entrée gratuite.
  • Museo del Estanquillo : entrée gratuite. Consigne obligatoire gratuite pour les sacs à dos. Métro Zocalo.

Jour 8 : le Templo Mayor et au revoir au centre-ville

Après plusieurs rendez-vous manqués, j’attendais le Templo Mayor avec impatience. Ce site historique majeur ne paye pas de mine vu de la coursive qui le longe à côté du cathédrale métropolitaine, avec ses airs de tas de ruines. Mais de l’intérieur, les explications et le musée rendent la visite merveilleuse. Imaginez un peu Chichen Itza, une pyramide plutôt imposante. Le Templo Mayor était plus haut que Chichen Itza et surtout, il était… comment dire ? Imbriqué ? La pyramide à degrés de Tenochtitlan (son autre nom) a été enrichie par les civilisations qui se sont succédées du XII au XVIe siècle et elle compte pas moins de sept pyramides gigognes, chaque civilisation ayant ajouté sa pierre à l’édifice, littéralement. L’état de ruine dans lequel la « pyramide » se trouve permet de voir très clairement ces différentes étapes et je n’en suis pas revenue.

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On les voit très bien ici, par exemple.

Pour l’anecdote, un fois le temple détruit par les conquistadors, ses ruines avaient complètement été recouvertes par la ville coloniale de Mexico et ce n’est qu’en 1790 qu’on commence à en retrouver des vestiges. Tout un pâté de maison colonial a d’ailleurs été détruit pour remettre au jour ce site d’exception, comme une sorte de revanche de l’Histoire, même si cela n’a pas ramené le temple à son apogée, bien sûr. La visite est délimitée par des passerelles qui mènent à des éléments comme des têtes de serpent à plumes ou de beaux braséros.

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Tout cela ne serait probablement « que » des vieilles pierres (certes impressionnantes) sans la visite du musée, qui donne une toute autre dimension au site. Peu voyant (je n’avais même pas compris qu’il y avait un musée rattaché au site tant sa façade est discrète), il présente des artefacts de toute beauté retrouvés sur le chantier. C’est là qu’on peut admirer le fameux mur de crânes en pierre qui justifiait à lui seul ma venue, mais qui est loin d’être le clou du spectacle. En plus de statues admirables et d’explications passionnantes sur les fouilles, j’ai été soufflée par les pièces maîtresses des lieux : deux monolithes dont celui de la déesse Tlaltecuhtli, qui fait près de 4 mètres de côté [je vous la montrerai dans un prochain billet]. Cette déesse d’aspect formidable dévorait les cadavres tout en donnant naissance à de nouveaux humains. À noter, plusieurs pièces retrouvées sur le site du Templo Mayor sont exposées au musée national d’anthropologie, à l’image du monolithe de Coatlicue et de l’extraordinaire Pierre du Soleil.

Mexico visiter le musée du Templo Mayor que voir

Une fois la visite terminée, je prolonge un peu l’émotion en m’installant sur la terrasse de toit du café La Frapp qui borde le site. Le bon plan : je comptais aller au restaurant El Mayor mais celui-ci étant complet, on m’a orienté vers le café littéralement à côté : le panorama est peu ou prou le même pour bien moins cher. Je savoure mon chocolat chaud et mon énorme quesadilla avec vue sur le Zocalo et les ruines du Templo Mayor. Un air d’orgue de Barbarie flotte à nouveau dans l’air, mêlé aux tambours des danseurs aztèques. Mon cœur chante intérieurement de la chance d’avoir pu passer une aussi belle semaine. 

Mexico Templo Mayor Zocalo infos pratiques blog voyage Mexique Arpenter le chemin

Il n’est que 13 heures mais je suis prête à quitter le centre-ville. Mon avion ne part que demain matin mais je n’ai pas envie de tenter d’étirer le moment à tout prix : je suis prête à aller me poser au calme dans une chambre d’hôtel lambda près de l’aéroport, pour souffler et travailler un peu, loin du brouhaha et du tumulte de la plus grande ville des Amériques. J’aurais sûrement pu mieux utiliser cette journée complète mais dans ma tête, mon voyage avait touché à sa fin sur une très belle note sur la terrasse du café. Je passe ma dernière nuit non loin de l’aéroport, dans un hôtel d’affaires avec navette qui m’évite le plan extrêmement foireux consistant à prendre un taxi seule à 3 heures du matin.

Infos pratiques

  • Accès : métro Zocalo
  • Templo Mayor : 85 pesos/adulte (site archéologique et musée)

Mexico où dormir dans le centre historique blog voyage Arpenter le chemin

Si vous avez un jour la veine de pouvoir prendre le bateau,
Allez goûter une semaine à l’aventure mexicaine
Au soleil de Mexico…

Infos pratiques

Je vais vous concocter tout un billet pratique sur Mexico mais voici déjà quelques infos.

Se déplacer à Mexico

  • Le métro est rapide, efficace, souvent très bondé mais il vous mènera à la plupart des lieux dont j’ai parlé. Il faut se munir d’une carte magnétique pour 20 pesos (facile à acheter à l’aéroport) avant de recharger au fur et à mesure. Chaque trajet en métro coûte 5 pesos, soit 35 sous canadiens ou 25 centimes d’euros. Imbattable ! Sur certaines lignes, des voitures sont réservées aux femmes. Vous trouverez le plan du métro ici ou un plan papier aux kiosques d’information (dont l’un se trouve au Zocalo).
  • J’ai pris un seul bus et je conseille plutôt cette option si vous parlez espagnol. Pas facile de repérer les lignes et les arrêts ! Si d’aventure vous souhaitez vous rendre de l’aéroport au centre-ville, prenez le bus 4 qui vous coûtera 30 pesos.
  • Pour s’orienter, Google Maps fonctionne relativement bien (après un petit temps de latence en arrivant ! Pas de panique !).
  • Pour aller à Teotihuacan, j’ai fait appel aux navettes Blue Bus, les seules à proposer un transport vers Teotihuacan sans guide. Il m’en a coûté 800 pesos (50 dollars/37 euros), que je n’ai absolument pas regrettés. Voir leur site ici pour réserver.

Mexico que voir centre historique

Où dormir à Mexico

Voici deux adresses où j’ai dormi (cliquez sur le nom pour accéder au lien de réservation) :

  • Hotel Templo Mayor : résolument une option économique et donc pas parfaite. J’ai beaucoup maugréé sur le quartier et je vais le redire : je ne pense pas que le Centro Historico soit forcément le meilleur endroit pour dormir, mais c’est certain que cet hôtel est à deux pas du Zocalo, à distance de marche d’Alameda, et qu’il est très bon marché. Bref il est pratique. Mais les lieux ne sont pas calmes à la fois en raison du brouhaha de la rue et des canalisations antiques qui résonnent dès que quelqu’un se sert du robinet. Bref, à réserver si vous dormez d’un sommeil de plomb. Environ 37 dollars canadiens (27 euros) la nuit pour une chambre double toute simple en mai 2022.
  • We Hotel Aeropuerto : un hôtel d’affaires à 5 minutes à pied du métro et du Terminal 1 via une passerelle. Là non plus, ce n’est pas une option calme (les fenêtres n’isolaient pas du tout du bruit de la circulation absolument toute la nuit sur l’autoroute à six voies juste à côté !) mais il m’a semblé bien dépanner si vous arrivez tard ou devez partir tôt de l’aéroport Benito Juarez. Hormis le bruit, le reste était très bien. Environ 93 dollars canadiens (70 euros) la nuit dans une chambre king. Restaurant sur place.
  • Une option que j’avais envisagée : pour dormir à l’aéroport de manière plus économique, il y a aussi Izzsleep Aeropuerto Terminal 1, un hôtel capsule dans le terminal 1 de l’aéroport Benito Juarez. Une option qui évite totalement de se poser la question du transport pour/vers l’aéroport quand on arrive tard ou repart tôt. Environ 60 dollars canadiens (45 euros) la nuit.

Cliquez ici pour réserver votre hébergement à Mexico.

Avez-vous pensé à souscrire une assurance voyage pour le Mexique ?

Le prix ne change pas pour vous et j’en retire une petite commission qui met du beurre dans les épinards. Merci !

Mexico visiter infos pratiques

En bonus, deux superbes photos prises par d’autres touristes ! Les joies du voyage en solo !

Si ce billet sur le Mexique vous a plu, voici d’autres lectures :

Et vous, connaissez-vous Mexico ? Que me conseillez-vous pour ma prochaine visite ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés. Voyage réalisé en mai 2022.

Que faire en une semaine à Mexico Que voir à Mexico en solo Que faire à Mexico en une semaine

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9 thoughts on “MEXIQUE // Mexico, une semaine culturelle en solo”

  1. Ah, un plaisir d’enchainer tes deux articles sur le Mexique ! C’était chouette de te suivre sur Insta pendant ta semaine à Mexico et c’est sympa d’en savoir un peu plus grâce à cet article. Mexico me fait vraiment envie, même si en ce moment je recherche plutôt des destinations calmes et proches de la nature… En tout cas, ça a l’air d’une telle richesse, tu as dû vraiment bien en profiter. Merci de partager tes coups de coeur avec nous !

  2. Merci pour ce voyage dans le temps et souvenirs ravivés de mon passage à Mexico il y a maintenant 12 ans. J’aime beaucoup la façon dont tu l’as arpenté et découvert, cela m’a donné envie d’y retourner ! Une bien belle semaine pour toi !
    Bons chemins pour la suite !

  3. Esther B.

    Merci pour ton récit que j’ai aussi eu beaucoup de plaisir à suivre sur Instagram ! Voilà qui me rappelle mes 4 merveilleuses années en Amérique Centrale et qui me donne furieusement envie d’y retourner. Ma définition du voyage a évolué comme la tienne… J’aime désormais me poser dans un endroit, m’en imprégner petit à petit avant de reprendre mon petit baluchon et de rejoindre une autre contrée. Ce n’est plus la course pour voir le plus de choses possible : le début de la sagesse ?! 😉 Hâte de lire tes prochaines chroniques sur cette destination.

  4. Hé ben, tu n’as pas chômé pendant cette semaine je trouve ! Tu avais bien préparé à l’avance ce que tu voulais voir ou tu avais juste repéré quelques endroits et décidé le matin en fonction de ton envie ?
    Je trouve les couleurs dans els rues très jolies, y’a de quoi s’amuser niveau street photography. Et j’avoue que j’aimerais goûter le granita pimenté car ça doit être une sensation vraiment nouvelle de boire de la glace qui pique…

    1. Audrey

      J’avais repéré quelques lieux avant de partir comme Teotihuacan et le musée Frida Kahlo mais j’ai surtout décidé de la veille pour le lendemain. Le Mexique est plein de couleurs, tu t’en donnerais à coeur joie !

  5. Tu as fait un très beau programme, tout à l’air très intéressant, coloré, beau, intriguant ! 🙂
    Les petits quartiers ont beaucoup de charme, la plupart des musées regorgent d’œuvres très attrayantes, les pyramides sont juste incroyables !
    Tu as bien du courage de tester des mets au hasard, je suis trop difficile pour ça, je serai encore en train de tout traduire pour savoir ce qu’il y a dedans ! 😀

    P.S. : J’ai bien reçu ta jolie carte postale, merci à toi ! ^^

    1. Audrey

      Mais merci à toi, ta carte postale était fabuleuse !
      Mexico était splendide et je regrette sa mauvaise réputation, parce qu’elle vaut vraiment le détour. Tout était merveilleux 🙂

  6. Je ne suis pas resté assez longtemps pour voir tout cela à Mexico, mais oui, le potentiel d’intérêt de cette ville est important. Merci pour le tour.

    1. Audrey

      Un potentiel phénoménal ! Je n’en reviens toujours pas.

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