À l’extrémité sud de la Provence, la Camargue est un territoire à part. Rizières et manades, flamants roses et chevaux blancs, la Camargue réussit à avoir une identité unique dans un mouchoir de poche délimité par le delta du Rhône. D’Arles aux Saintes-Maries-de-la-Mer, protégés en grande partie par un parc naturel régional, ces paysages humides et singuliers ne peuvent pas laisser indifférents. La Camargue a un parfum de nostalgie pour moi, j’y ai toute une foule de souvenirs, d’une classe de mer enfant à mes premières vacances d’adulte en camping au Grau-du-Roi, d’escapades avec ma mère à ces deux mois exceptionnels passés à Arles en 2019. En retournant en Camargue en 2018 et 2019, j’ai pu retrouver l’émerveillement que j’avais ressenti face à ces terres d’une grande beauté, façonnées par l’eau et le sel. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir plusieurs petites villes à visiter lors d’une escapade en Camargue.
[AVERTISSEMENT : vous vous en doutez, coronavirus et voyage ne font pas bon ménage. Respectez absolument les consignes du gouvernement et restez chez vous pour botter les fesses à l’épidémie. Vous profiterez d’une escapade en Camargue plus tard. En attendant, je vous invite à lire ce billet comme une visite virtuelle, en espérant vous changer un peu les idées de toutes ces nouvelles anxiogènes. Bonne lecture !]
Perchés sur le toit de l’église des Saintes-Maries-de-la-Mer
Flâner en bord de mer au Grau-du-Roi
Le Grau-du-Roi est une bon point d’entrée à la Camargue, à son extrémité ouest. Saviez-vous que « grau » veut dire « chenal » ? Ce village de pêcheurs s’articule de part et d’autres d’un « grau » bordé de belles façades, de bateaux et de palmiers, où j’ai aimé me promener de la place du marché jusqu’à la plage de sable fin, une glace à la main. Au loin sur les rives du Golfe du Lion, j’aperçois les structures de voiles fantômes de la Grande Motte, incarnation onirique de l’esprit des vacances seventies, époque pas si révolue où les gens aimaient s’agglutiner les uns contre les autres sur les plages du sud. Au Grau-du-Roi, on reste davantage dans l’authenticité et venir un jour de marché avant d’enchaîner sur une baignade à la plage reste la garantie d’une bonne matinée, à acheter de bons légumes et à vivre l’ambiance colorée de la Provence.
Si vous cherchez un endroit où passer des vacances à l’ancienne, option camping, cigales et apéros au soleil couchant, je vous conseille les abords du Grau-du-Roi, plutôt en arrière-saison pour limiter le surtourisme. La plage de l’Espiguette offre 10 km de sable fin où profiter de la Méditerranée avec délectation.
Je place toutefois le Grau-du-Roi en premier dans cette liste non parce qu’il s’agit de l’incontournable absolu à voir en premier, mais parce que malheureusement, j’y ai trouvé un accueil pas des plus chaleureux. J’imagine que l’afflux touristique doit être énorme à la haute saison et il doit être facile pour les serveurs de se sentir sous pression. Je ne peux qu’imaginer le stress que doit représenter leur métier, avec des touristes exigeants en grand nombre. C’est pourquoi je vous conseille d’en faire une première étape en arrivant de votre grande ville, le choc sera moins grand qu’après un séjour au calme dans des lieux moins fréquentés.
Aigues Mortes, se croire dans un Game of Thrones provençal
Non loin de là, Aigues-Mortes offre une visage tout à fait différent. Légèrement en retrait dans les terres humides du delta du Rhône, elle est bordée de marais salants. Ici l’ambiance n’est plus au village de pêcheurs solaire en bord de mer, mais plutôt à une sorte de Game of Thrones version Camargue : c’est que la ville est fortifiée, et pas qu’un peu.
C’est Saint Louis qui fortifie cette ville dès 1240, à une époque sombre faite de croisades, de guerres pour la suprématie sur la Méditerranée, une époque dure qui imposait de se protéger des autres. Au début des années 1300, la ville devient une prison pour Templiers, puis une prison pour protestants quelques décennies plus tard et les supplices qu’ils durent y endurer n’ont sûrement rien à voir avec les tortures que Ramsay Bolton affectionne. Difficile de m’imaginer au Moyen-Âge quand je pénètre dans la ville par la porte de la Gardette, au nord : je suis accueillie par des terrasses, des glaciers, de la musique qui s’échappe des échoppes. Le coin nord de la ville jusqu’à la place Saint-Louis est très prisé des touristes, avec sa vue imprenable sur les créneaux parfaits des remparts et la trapue tour de Constance.
Si vous devez choisir une attraction payante, je vous conseille cent fois de grimper sur les remparts. D’en haut, tout semble toujours plus beau, non ? Loin de la foule, j’admire la vue sur les toits ocre à l’intérieur des remparts, sur les marais à l’extérieur. Le tour de ronde offre une balade de quatre kilomètres où nous ne croisons que peu de courageux une fois passé le premier kilomètre. Pourtant, tout au long des remparts, des panneaux informatifs rendent la balade d’autant plus passionnante. Du côté opposé à la porte de la Gardette, la ville redevient presque normale, une ville du sud comme beaucoup… au sein de remparts vieux de huit siècles.
Par delà les remparts, du côté sud de la ville, des salines s’étendent à perte de vue. Avec la bonne luminosité, vous pourrez apprécier leur couleur rose bonbon. Lors de ma visite, elles n’étaient malheureusement pas flamboyantes, se confondant avec les marais normaux alentours. Vous vous en doutez un peu si vous aimez la linguistique, « Aigues-Mortes » signifie « eaux mortes », en référence à ces immenses marais qui la bordent. Pas vraiment « mortes » mais plutôt « stagnantes », ces eaux abritent toute une faune et une flore unique, dont la fameuse salicorne, petite plante friande de sel. Si vous avez l’occasion d’en goûter, n’hésitez pas ! Le sel des marais salants d’Aigues-Mortes fait aussi un souvenir comestible à rapporter.
Enfin, nous sortons des remparts du côté de la porte des Moulins, qui conduit à une jolie promenade verte. C’est l’occasion de s’approcher des marais et de profiter d’un peu de verdure. Vous me croirez si je vous dis qu’on a vu un joli petit ragondin nager à deux pas du du sentier ?! Tout un réseau de chemins fait le tour de l’Étang de la ville et mène au Musée du sel. À zoomer un peu sur Google Maps, j’ai même l’impression qu’il est possible de marcher sur les digues au milieu des marais salants, est-ce que quelqu’un peut confirmer ?
Infos pratiques pour monter sur les remparts d’Aigues-Mortes
- Accès aux remparts : 8 €/adulte, gratuit pour les moins de 18 ans.
- Horaires : 10 h à 17 h 30 / 19 h selon la saison. Plus d’infos ici.
- Billetterie et accès par la tour de Constance, près de la porte de la Gardette.
Admirer des flamants roses au parc ornithologique du Pont de Gau
Hormis le taureau, l’autre emblème de la Camargue, ce sont évidemment les flamants roses, oiseaux qui semblent si exotiques et incongrus en France. Et le meilleur endroit pour les admirer de très près, c’est au parc ornithologique du Pont de Gau, sur la commune des Saintes-Maries-de-la-Mer. Pourquoi y a-t-il des flamants roses en Camargue, vous demandez-vous ? Ne les imagerait-on pas plutôt sur les bords du Nil, dans les jardins de Cléopâtre ? Tout comme vous, je me suis posé la question et voici ce que j’ai trouvé : ces oiseaux aiment les eaux saumâtres peu profondes où se nourrir des crustacés qui leur donnent leur couleur, avec beaucoup d’îlots pour y construire leur nid, et à l’abri des humains. Le parc naturel régional de la Camargue remplit ces trois conditions et leur offre un havre de paix où vivre leur vie dans une grande quiétude.
Au parc ornithologique du Pont de Gau, les oiseaux sont là toute l’année de leur plein gré. Ne craignez rien : ici pas de volière mais des oiseaux qui vont et viennent à leur guise. Bien évidemment, ce serait illusoire de penser qu’ils reviennent par la grâce du Saint-Esprit : le parc nourrit les oiseaux et ceux-ci sont forts ravis de ce traitement quatre étoiles. L’heure du repas est fascinante, autant par l’afflux de ces grands échassiers roses au-dessus de nos têtes que par la cavalcade des photographes du dimanche s’attroupant pour prendre LA photo. C’est qu’ils sont photogéniques, ces flamants roses, et j’ai moi aussi fait le pied de grue pour tenter d’immortaliser ces beaux volatiles. Conseil : pour la meilleure lumière, le top reste quand même de venir quand le soleil décline, quand le ciel s’accorde au plumage des flamants. Pour voir les lumières de Camargue sublimées, je vous invite à voir le résultat d’un week-end à chasser la lumière en Camargue chez Roadtrips Occitans.
Taux de réussite de mes photos de flamants roses : 3/200
Le parc offre l’occasion de voir d’autres oiseaux en toute liberté dans une démarche d’éco-tourisme : busards, aigrettes, ibis et panures à moustache (oui, c’est un oiseau !!) sont là toute l’année, et d’autres sont là au gré des saisons : cigognes et spatules blanches (oui, encore un oiseau ! Mais quels noms étranges…) au printemps, martins-pêcheurs et filigules à l’automne… J’ai aussi aimé la présence de sentiers qui permettent de s’éloigner de l’accueil et de se retrouver dans la nature, avec de nombreux observatoires. Le site totalise plusieurs kilomètres de sentiers où se dégourdir les jambes.
Infos pratiques pour le parc ornithologique du pont de Gau
- 7,50 €/adulte, 5 €/enfant de 4 à 12 ans. Billets valables toute la journée. Prévoir 1 h à 1 h 30 de visite.
- Ouvert toute l’année sauf le 25 décembre, de 9/10 h à 18/19 h selon la saison. Renseignez-vous avant de vous déplacer. Buvette ouverte d’avril à octobre.
- Entrée interdite aux animaux.
- Jumelles à louer sur le site. Le parc est labellisé Tourisme Handicap. Pour plus d’infos, cliquez ici.
Monter sur le toit d’une église aux Saintes-Maries de la mer
Dernière étape de cette visite de la Camargue par ses petites villes : les Saintes-Marie-de-la-Mer. Petite ville au plein cœur du parc régional de la Camargue, disputant à Arles son titre de « capitale de la Camargue », les Saintes-Maries-de-la-Mer sont connues pour leur patrimoine gitan, et notamment pour le pèlerinage des Gitans les 24 et 25 mai, où plus de 10 000 nomades européens traversent l’Europe pour vénérer leur Vierge noire, Sarah. Si le cœur vous en dit, il est possible de visiter le sanctuaire de la Vierge noire dans la crypte de l’église des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Hormis les différentes reliques et objets sacrés, cette église offre une autre possibilité, bien plus fascinante selon moi : monter sur son toit. Ancienne église-forteresse construite autour du Xe siècle, visible à dix kilomètres à la ronde comme un vaisseau de pierre, elle a été rénovée et offre désormais le plus beau point de vue sur la ville. Après une montée par un escalier étroit, on accède au toit entouré d’un mâchicoulis. J’exagère à peine en disant que l’émotion de monter sur le toit de ce lieu sacré est quasi comparable à celle de monter dans les tours de Notre-Dame de Paris. Oui, le lieu est plus petit, moins mythique, moins haut, moins tout ce que vous voudrez, et c’est un vrai secret de polichinelle, mais les églises sont d’ordinaire des lieux si intouchables que monter sur ce toit, c’est presque profane. Et c’est divin (oui je suis en forme sur les jeux de mots foireux aujourd’hui !).
Pas de bancs ni de marches, rien que le toit de l’église où on s’aventure à grimper une fois déchaussés – pas tant par respect pour ces vieilles tuiles que par crainte de glisser sur ce toit fort pentu. Des visiteurs sont munis de livres, peut-être des habitants de la ville, et si j’étais eux, c’est exactement ce que je ferais : monter sur le toit de la ville pour respirer et profiter de cette vue sortie tout droit d’un univers onirique.
Hormis ce fameux toit, les Saintes-Maries-de-la-Mer lèvent le voile sur la culture des gardians, ces cowboys camarguais qui travaillent dans les mas, élevages de taureaux et de chevaux. C’est d’ailleurs ici qu’on a tourné le film mythique Crin-Blanc, et différentes statues de chevaux et taureaux parsèment la ville. Pour en savoir plus, je vous invite à lire le récit d’Annabelle en safari en Camargue.
Infos pratiques pour monter sur le toit de l’église aux Saintes-Maries-de-la-mer
- Entrée : de mémoire, la somme était modique, de l’ordre de 2 ou 3 euros/personne. J’aimerais vous donner des infos plus précises mais le site web du sanctuaire des Saintes-Maries n’est pas opérationnel au moment où j’écris ces lignes. Faites la queue au pied de la tour.
- Horaires : idem, impossible de vous donner des infos précises, mais dans mes souvenirs, la visite n’était possible que l’après-midi. Si quelqu’un peut confirmer ?
Vue depuis l’église des Saintes-Maries-de-la-Mer
Un festival camarguais : la Fête des guardians à Arles
J’allonge volontairement cette liste pour vous parler d’une expérience camarguaise à vivre à Arles, aux portes de la Camargue. Si d’aventure vous vous trouvez en Camargue le 1er mai (et que braver l’absence quasi-totale de parkings au centre-ville d’Arles ne vous fait pas peur), je vous encourage à aller vivre la Fête des guardians. Loin des excès des férias, la fête des Guardians a quelque chose d’intime, comme un secret d’initié.
Vous y verrez de superbes chevaux camarguais et surtout les costumes traditionnels locaux, dont le fameux costume d’Arlésienne célébré sur toutes les cartes postales. Femmes, enfants et hommes montent à cheval en grande pompe, fiers de leur allure et de leur cheval. Des spectacles ont lieu aux arènes, mais si vous n’avez pas le budget pour y assister, vous pouvez simplement rester autour des arènes avant l’heure des réjouissances, pour voir cavalières et montures de près. Il n’est pas non plus impossible de tomber par hasard sur des personnes en costume traditionnel dans la rue toute la journée. Si vous décidez d’en profiter pour visiter la ville, cliquez ici pour lire mon guide pour une première visite à Arles.
Que faire d’autre en Camargue ?
Je vous ai parlé aujourd’hui de plusieurs petites villes à visiter en Camargue, mais n’oubliez pas que l’essence de cette région tient surtout aux interstices, au vent salé qui balaie les étangs, au goût de la salicorne, au taureau qu’on aperçoit ici et là, à la balade à cheval le long de canaux, à toutes ces expériences que vous ferez par vous-même, sans itinéraire prédéfini, au hasard des rencontres et des routes de la Camargue. Si cela ne vous rassasie pas, je vous invite à aller lire le billet d’Alexandra sur toutes ses bonnes adresses dans cette région qu’elle connaît comme sa poche.
Infos pratiques
Se déplacer en Camargue
- Visiter la Camargue sans voiture : Aigues-Mortes et Arles disposent d’une gare SNCF qui vous permet de les visiter à pied très facilement.
- Il est possible de relier les autres destination en bus au départ d’Arles ou d’Aigues-Mortes, mais ne vous attendez pas à un service fréquent. Plus d’infos ici.
Où dormir en Camargue
Comme d’habitude, cliquez sur le nom des établissements pour en savoir plus et réserver. Je précise les établissements où j’ai séjourné et ceux qui ont simplement attiré mon attention :
- À Aigues-Mortes, j’ai séjourné à l’hôtel Le Médiéval, établissement très simple juste à l’extérieur des remparts, avec néanmoins une piscine dans le patio. Comptez environ 90 € la chambre double/jumelle. Si vous préférez dormir à l’intérieur des remparts, j’ai repéré pour vous l’hôtel Chez Carrière et les chambres d’hôtes Le Dit Vin Secret (super déco !) aux alentours de 100 €/chambre.
- À Arles, j’ai séjourné à l’Auberge du Pèlerin et du voyageur, une auberge de jeunesse ultra-centrale dan le quartier de l’Hauture. Comptez 25 €/personne dans des petits dortoirs. Si vous préférez plus de confort, voici quelques idées : l’Hôtel Spa Le Calendal ou le Grand Hôtel Nord Pinus pour un peu de luxe, ou Le Régence, pour un hôtel simple à prix modique.
- Pour être au plus près des flamants roses, rien de tel que l’Hostellerie du Pont de Gau, établissement sobre et bon marché.
- Aux Saintes-Marie-de-la-Mer, vous aurez vue sur la mer à l’hôtel Camille et à l’hôtel Abrivado, deux établissements qui semblent assez simples et bien placés.
- L’établissement mythique en Camargue, c’est l’Hôtel de Cacharel, au milieu des rizières, dans un cadre royal on ne peut plus camarguais. Comptez environ 160 €/chambre.
Si ces chroniques sur la Camargue vous ont plu, voici d’autres lectures dans le sud de la France :
- Guide pour une première visite à Arles
- Escapade provençale autour de Saint-Rémy de Provence
- Les Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence
- Le Palais des Papes à Avignon
- Que faire une journée à Marseille
Et vous, connaissez-vous la Camargue ? Avez-vous des endroits à me conseiller pour une prochaine visite ? Je vous attends dans les commentaires. Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.
J’avais tant aimé découvrir la Camargue .. j’aimerais beaucoup y retourner et séjourner au mas de cacharel (j’étais resté au mas de la fouque , pas le même mais canon aussi 🙂
Cet article réveille de beaux souvenirs… et de la frustration ! Dire que j’ai passé mes années universitaires à Montpellier, que j’allais visité tous ces lieux avec les visiteurs de passage (ma famille donc), mais qu’à l’époque n’étant pas passionnée de photo je n’ai absolument aucun souvenirs autre que dans ma tête. Et dire que je ne suis jamais montée sur cette église ! Je me bafferai presque 😀
Un jour j’y retournerai … quand je pourrais sortir de chez moi 😉
Merci pour ce bel article et merci pour le clin d’oeil qui me touche beaucoup ! Je n’ai pas besoin de te dire combien j’aime les Saintes ;-), mais j’aime aussi énormément Aigues Mortes, j’ai d’ailleurs beaucoup de photos jamais partagées, il faudrait que j’écrive un petit article un de ces jours… Game of Thrones provençal, c’est exactement ça ! Quant au Grau du Roi, j’y allais souvent petite, et ça fait très longtemps que je n’y ai plus mis les pieds, ton article me donne envie d’y refaire un tour, ça a l’air coloré et sympa, je suis tentée ! J’adore toujours tes articles sur ma belle Provence 🙂
Quel joli dépaysement ! J’ai failli un jour aller aux Saintes Maries de la Mer, étant petite, mais la personne de l’agence de voyage s’était trompée et nous a envoyé aux Saintes marie la mer près de Perpignan … un jour peut-être donc ! 😀
Entre ton article et la vidéo de Itinera Magica, me voilà complètement conquise par la Camargue. J’adore tes photos. Sinon, ça doit vraiment être exceptionnel de s’installer pour lire sur le toit de l’église en contemplant la ville. 🙂
Je n’ai que de merveilleux souvenirs en Camargue, et j’étais tellement heureuse d’y retourner pour le week-end photo organisé par Alexandra… Merci pour la mention, d’ailleurs !! J’aime aussi beaucoup les marais salants vers Salin de Giraud et la plage de Piémanson, où j’ai quelques fois séché les cours avec des copines de la fac d’Avignon.
Je ne suis jamais allée en Camargue. J’ai pris des notes de ton article au cas où 😉
J’y suis allée petite, mais je n’en garde pas beaucoup de souvenirs. Ton article me donne très envie d’y retourner 🙂
Ma région <3 super sympas ton article ! Le Grau du Roi est en effet bien bondé l'été c'est pour ça qu'il faut s'y rendre vers le soir 😉 Ou aller sur la plage du boucanet qui est a 15 minutes du Grau. Autrement tu as les paillotes à la Grande Motte !
J'adore également Aigues Mortes ! =)