JAPON // Faut-il aller à Osaka ?

Après vous avoir fait découvrir Kyoto sous les feuilles d’automne, voici un petit guide d’Osaka. La deuxième plus grande ville du Japon est moins bucolique que Kyoto mais regorge d’endroits fascinants. Évidemment, c’est le Japon (attendez-vous à zéro objectivité de ma part quand on parle du Japon, que ce soit dit) ! Bien souvent, on parle du Japon comme un pays soit tourné vers le passé, soit vers l’avenir. Mais quand on ouvre les yeux pour observer le pays, on trouve toujours un savant mélange des deux. La capitale du Kansai ne fait pas exception à la règle et il serait dommage de bouder Osaka au prétexte qu’elle est moins traditionnelle que sa voisine Kyoto, moins futuriste que Tokyo. Pour ce voyage, après nous être concentrés sur le Japon traditionnel à Kyoto, nous avons voulu davantage nous tourner vers la culture populaire récente. Aujourd’hui, Je vais vous montrer davantage d’enseignes lumineuses et de salles de jeux assourdissantes que de temples contemplatifs – même s’il y en aura forcément, ne vous inquiétez pas ! Si vous vous demandez si Osaka vaut le détour, voici quelques éléments de réponse.

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Autour de Namba

Le quartier de la gare JR Namba

Le quartier de Namba est assez difficile à décrire : petites rues, rues couvertes, galeries marchandes, c’est une sorte de dédale dans lequel je n’ai trouvé ni queue ni tête. Mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose, bien au contraire ! Se perdre en toute sécurité est l’un des luxes du voyageur… On y trouve déjà les fameuses enseignes en relief qui font la renommée d’Osaka. Le désordre et le bruit ambiants sont eux aussi, paraît-il, une marque de fabrique de la capitale du Kansai, alors apprécions-les comme il se doit.

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Les galeries couvertes s’appellent des shotengai, on en trouve plusieurs autour de Namba. La plus célèbre, Tenjinbashisuji, est d’ailleurs la plus longue galerie commerçante au monde, du long de 2,6 km ! Si cette galerie rappelle nos centres commerciaux occidentaux, d’autres sont plus proches des marchés à la coréenne, avec absolument de tout : rouleaux de moquette, magasins de souvenirs, boutique de reproductions de plats en plastique, fruits et légumes, bref c’est un joyeux fourre-tout. Je vous encourage vivement à vous y aventurer si vous tombez sur l’entrée de l’une d’elle ! Nous, on a bien ri avec celle destinée à la restauration, elle s’appelle Sennichimae Doguyasuji Shotengai (pour plus de photos de cette ruelle, allez voir sur le blog de Ohayo Japon).

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La rue commerçante de Dotonbori

Vous le connaissez forcément les enseignes délirantes de la grande artère piétonne Dotonbori, qui sont sur tous les guides de voyage et dans tous les mangas qui se passent à Osaka. Si vous aimez retrouver les lieux emblématiques de la culture populaire, c’est là qu’on trouve la fameuse affiche Glico, la grande roue jaune, l’automate joueur de tambour… tout est là, et plus encore.

Je vous livre un extrait d’une conversation entre Etienne et moi :

  • Etienne, les mains dans les poches : et si on allait se balader le long du fleuve à Dotonbori? On sera au calme.
  • Moi, qui m’étais renseignée un peu : …tu es sûr de toi ? Tu veux vraiment du calme ? Et être au bord du fleuve ?
  • Etienne : oui oui ma douce, je le veux (je romance un peu cette conversation)
  • Moi :

Dix minutes plus tard :

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Où est le fleuve ?! Nous sommes ici sur un pont qui l’enjambe.

Ce sont donc de chaudes larmes d’ermite qu’Etienne a pleuré en constatant que non, vraiment, Dotonbori n’était pas l’endroit calme dont il rêvait.

En revanche, c’est un endroit amusant pour se laisser aller à un bain de foule, regarder les publicités géantes, prendre un café avec vue sur le fleuve pour regarder les gens faire 45 minutes de queue pour acheter une saucisse sur un bâton (oui. Vraiment). C’est un endroit où on s’est plus amusés à être spectateurs qu’acteurs, si vous voyez l’ambiance. Où on avait l’impression d’être dans un parc d’attraction géant dont le clou du spectacle serait cette foule insensée.

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LA photo ridicule obligée !!

Vous vous en doutez, l’ambiance va croissant avec la nuit. Nous y sommes passés le soir venu pour voir les enseignes illuminées, rêver un peu à l’idée d’assister à la comédie musicale Kenshin le Vagabond (fier manga de nos jeunes années), avant de retourner bien vite au calme dans notre pension. Si vous aimez boire des verres le soir, c’est sûrement un bon endroit, bien qu’un peu cher.

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Le sanctuaire de Namba Yasaka-Jinja

Non loin de Dotonbori se trouve le temple le plus insolite… ou absurde… qu’il m’ait été donné de voir. Le Namba Yasaka-Jinja n’est sans doute pas le temple du bon goût, mais il a le don pour marquer les esprits avec son, hem, comment dire… son immense tête de lion de douze mètres de haut. Dans la gueule du lion, un autel dédié au dieu des orages. Mais vraiment, c’est cette tête de lion qui attire tous les regards et mérite le petit détour depuis la gare de Namba. Rien d’autre à voir, mais c’est déjà pas mal !

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Le quartier de DenDenTown

Les boutiques de mangas et de jeux vidéo

Den Den Town est à Osaka ce que Akihabara est à Tokyo : le haut lieu de la culture populaire, rues après rues d’immenses librairies de mangas, de salles d’arcade, de maids cafés en tout genre et autres établissements axés sur la culture manga/animé. Après un mois à sillonner les temples de Corée du Sud et quatre jours à admirer les feuilles d’automne à Kyoto, Etienne n’en pouvait plus, il ne voulait plus qu’une chose : aller voir quelque chose de différent, peu importe quoi. Den Den Town était une destination toute trouvée pour nous, même si notre cœur de fans de mangas a saigné en voyant ces milliers et ces milliers de mangas illisibles à nos yeux néophytes. Nous ne sommes pas très portés sur l’achat de produits dérivés, de figurines, etc. mais on a passé une chouette après-midi à déambuler dans les boutiques. Vous auriez vu la tête d’Etienne devant certaines consoles rares comme une Virtual Boy !

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Les salles d’arcade

Autre incontournable : les salles d’arcade. Je n’ai pas d’adresse à vous donner, repérez un immeuble qui s’entend de loin et s’il y a des bornes d’arcade au rez-de-chaussée, il y en aura probablement aussi sur les cinq étages suivants, et aussi au sous-sol. Il y a de tout : des machines de sport, des fausses motos, des bornes de jeux de combat, des jeux de danse, le tout dans une ambiance ultra-bruyante. Je tolère assez mal le bruit et on ne s’est pas éternisés, mais pas question de repartir sans avoir fait quelques parties de Taiko no Tatsujin, un jeu où il faut taper en rythme sur des tambours traditionnels. Croyez-moi : c’est très dur de se coordonner et de garder le rythme ! On est ressortis essoufflés et en nage !

Les sex-shops

Qui dit quartier animé dit… sex-shops. Plus que des sex-shops, ce sont d’immenses supermarchés du sexe sur plusieurs étages et pour notre culture, Etienne et moi nous sommes sentis obligés d’aller en visiter quelques-uns. Pour la science, voyez-vous. Et une fois passées les cinq premières minutes de rires gras intérieurs, disons qu’on s’est trouvés presque gênés d’entrer dans l’intimité des Japonais de cette façon, car bien évidemment, les désirs sont assez révélateurs d’une mentalité. Et si j’en crois ce que je vois dans ces supermarchés immenses, c’est que les hommes japonais semblent seuls, bien seuls. Les rayonnages croulent sous les fleshlights et autres jouets masculins. Roobens du blog Been Around the Globe traite d’ailleurs du sujet dans un de ses articles. Si vous sentez l’âme aventurière, je vous invite à aller visiter un sex-shop, à acheter un ou deux mangas érotiques SOIGNEUSEMENT CHOISIS (oh, mes yeux saignent en repensant à certaines horreurs), mais ne comptez pas trop trouver d’accessoires pour couples – en tout cas, nous n’en avons pas vu beaucoup. Et NON, je n’ai évidemment pas de photos de ces lieux.

Le château d’Osaka

Après Den Den Town, j’avais besoin d’un peu de quiétude. Je suis allée au château d’Osaka le lendemain. Enfin, au château… Je ne suis pas entrée à l’intérieur, car le spectacle des doubles enceintes et du château encadré de feuilles d’automne m’a largement suffi. Le château d’Osaka est un superbe exemple d’un château à la japonaise, bien différent de l’architecture de nos château médiévaux et palais de la Renaissance.

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Aller visiter le château est presque une expédition en soi : entouré d’un parc de six hectares, le château se laisse désirer et on ne peut traverser les douves qu’à deux endroits. Depuis la gare Morinomiya, ne ratez pas l’entrée principale, sinon vous en serez pour vos frais avec une longue balade jusqu’à l’autre bout du parc (ne me demandez pas comment je le sais…) ! Mais une balade agréable, le long de douves entourées d’arbres colorés, sous lesquels des habitants venaient encore pique-niquer sous le soleil de la fin novembre.

La construction du château a débuté en 1583 sous Toyotomi Hideyoshi, l’un des unificateurs du Japon (ceux ont lu Samurai Deeper Kyo doivent savoir de qui il retourne !), c’est le plus grand château de l’époque, avec cinq étages et trois sous-sols. Hormis la beauté de ce château blanc qui semble léger comme une plume avec ses dorures et ses toits envolés, c’est le système d’enceintes qui m’a passionnée : une double enceinte de douves aux murs en pierres simplement juxtaposées, sans mortier, qui tient depuis le XVIe siècle… Une vraie prouesse qui m’a laissée songeuse.

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Sans drone, évidemment, pas facile de vous montrer ces douves merveilleuses.

L’histoire du château est tumultueuse, entre des incendies, des guerres, ce sont des siècles de destruction et de reconstruction. Depuis 1997, il semblerait qu’il n’ait pas subi de nouvelles modifications et ait retrouvé toute sa splendeur. Les dorures sur les toits lui donnent un cachet particulier en automne en faisant écho à l’orange des érables. Comme je disais, je ne l’ai pas visité mais si cela vous intéresse, l’intérieur comprend un musée consacré au château, évidemment, et un observatoire au huitième étage. L’entrée au parc est gratuite, mais il faudra payer pour entrer dans le bâtiment.

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Le quartier de Tennoji

Shinsekai

Une curiosité : le quartier de Shinsekai. Je vais vous faire une confidence : je croyais dur comme fer qu’il s’agissait d’un parc d’attractions et au moment de faire des recherches pour écrire ce billet, je découvre que le quartier est bien authentique. J’en suis assez baba. Alors oui, il y a une mise en scène mais il semblerait que des gens vivent bien dans ce quartier interlope, qui traîne une mauvaise réputation (pour le Japon, donc rien d’inquiétant).

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Shinsekai, cela signifie la « ville nouvelle ». Difficile d’imaginer la portée de ce nom quand aujourd’hui, tout semble incroyablement désuet, suranné, kitsch dans ce quartier… mais c’est ça qui fait son charme. Un peu comme les bars poussiéreux nichés dans un coin de Lyon qui s’appellent « Le bar moderne » ou « Le bar du XXe siècle » et dont on se dit qu’ils incarnaient l’avenir… avant. Shinsekai, c’est donc une vision d’avenir qui date de 1912, un quartier bâti selon le modèle de villes occidentales comme New York ou Paris. Je ne suis pas assez calée pour vous dire en quoi l’architecture ou l’urbanisme diffèrent des traditions, mais voilà, Shinsekai c’était chic au début du XXe siècle. Et puis la deuxième guerre mondiale est passée par là, le quartier a sombré dans les affres de la pègre, et se traîne toujours une « mauvaise » réputation qui n’a sûrement plus lieu d’être puisque la criminalité a fortement baissé depuis les années 1990. Et la criminalité au Japon, merci bien, mais ce n’est pas très effrayant.

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Et que voir à Shinsekai ? Ces enseignes rocambolesques, pour commencer, sont un spectacle à part entière. Elles invitent à entrer dans différents restaurants, friperies et magasins de souvenirs auxquels il serait dommage de résister. Je tiens d’ailleurs à faire un aparté pour dire que de tous les endroits touristiques visités au Japon, c’est là où j’ai vu le plus de ces fameux KitKat à tous les goûts. On en trouve certes quelques parfums dans les combini, mais ici, j’en ai trouvé cinq ou six parfums différents dans un même magasin. À part ça, on peut monter en haut de la tour de Shinsekai, aller au cinéma, dans des salles de pachinko, et même aller aux bains Shinsekai Radium Onsen, qui ont la grâce d’accepter les personnages tatouées. Je me suis contentée d’une balade mais on peut faire beaucoup plus.

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Le parc de Tennoji

Je n’ai pas de photo à vous mettre sous la dent, mais sachez que le parc de Tennoji est un endroit très reposant entre Shinsekai et la gare de Tennoji. Je mentionne cette gare car elle est un des arrêts sur la ligne JR pour l’aéroport, et le quartier fait un bon endroit à visiter si vous repartez un peu plus tard dans la journée et que puisque votre pension vous facture le gardiennage des bagages, vous devez vous les trimballer toute la journée. Le centre commercial Tennoji Mio comporte un Starbucks où se poser en travailleur numérique, pléthore de boutiques de vêtements, des friperies, et aussi des restaurants. Je vous en dis plus sur un coup de foudre gustatif un peu plus bas.

Quelques boutiques à voir à Osaka

  • dans le quartier de Namba, une boutique incontournable si vous aimez 1/les chats 2/la papeterie : une papeterie consacrée aux chats !! Je meurs. C’est la boutique U-Arts, au 3-10 Nanbasennichimae. J’en ai rapporté plein de cartes et d’autocollants et de marques-pages et… Pour voir ce que j’ai rapporté de notre voyage en Asie, c’est par ici.
  • autour de la gare d’Umeda : une chose que j’adore en voyage, c’est rapporter des classiques de la littérature locale en traduction. À Osaka, j’ai trouvé mon bonheur, et plus que ça encore, à l’immense librairie Marusen & Junkudo. Le rayon étranger est très bien fourni, avec énormément de livres et revues en anglais, et une section conséquente en français. Si vous vous demandez ce que j’ai ramené : Japanese Death Poems, des haiku mortuaires écrits par des moines zen. LE BONHEUR.
  • dans le même quartier, le café Square Enix a été une déception en ce qui nous concerne : petit, avec étonnamment peu de produits dérivés, des prix gonflés et situé au charmant sous-sol d’un centre commercial… Je ne joue pas à Final Fantasy et son concept m’était égal (je suis plutôt Manga Forever que jeux vidéo), mais même Etienne était déçu. Je le mentionne quand même s’il y a des fans hardcore dont la simple existence de ce café suffirait à leur bonheur.
  • la boutique Pokémon Center, pas facile à trouver, au dernier étage du grand magasin juste à côté de la gare Osaka, vaut le coup d’œil si vous avez été biberonnés à Pokemon et rêvez de ramener des peluches, porte-clés et tous les produits dérivés imaginables au prix fort. Au moins, cette boutique était plus fournie que le café Square Enix. J’ai été plus captivée par l’étage consacré aux kimonos dans le grand magasin !
  • la boutique Rilakuma Store, non loin de la librairie Marusen, est aussi un endroit rigolo si vous êtes dans le quartier. De mémoire, elle est assez petite. Globalement, on a trouvé que le quartier de Chamayachi comportait beaucoup de boutiques et avait une chouette ambiance, même si nous ne sommes pas restés très longtemps.

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Je me suis dit que vous apprécieriez.

Alors… faut-il aller à Osaka ?

J’ai horreur des ordres en tout genre : ne comptez pas sur moi pour vous ordonner d’aller à Osaka, ni pour choisir à votre place. Mais comme je le disais dans l’introduction, je ne vois pas de raison d’éviter Osaka, sauf si vous détestez les villes. Nous avons trouvé que pour nos intérêts, trois jours à Osaka étaient amplement suffisants, mais nous ne sommes pas des aficionados du shopping, ni tellement intéressés par les musées… Osaka a énormément à offrir et surtout, le plus précieux : elle offre le visage d’une ville japonaise qui n’est ni aussi traditionnelle que Kyoto, ni aussi carrée que Tokyo.

Infos pratiques

Où dormir à Osaka

Osaka est légèrement moins chère que Kyoto, et c’est aussi pour cela que nous avons quitté Kyoto. À regret, mais il le fallait. Nous avons opté pour la Guesthouse OshiteruYa, petite pension traditionnelle bon marché qui était correcte, sans plus. Son atout principal est son prix. Les gens du Kansai ont la réputation d’être proches de leur sous et disons que cette auberge le confirme un peu : on vous fera payer les serviettes si vous n’en avez pas, tout comme l’entreposage des bagages si vous n’avez pas envie de vous encombrer le dernier jour. À part ça, le quartier est plein de petits commerces (avec une boulangerie de dingue et un lavomatic à deux pas) et l’auberge, à deux pas de la gare Imazato. De là, vous êtes à 10 minutes en train de Namba. Pour une chambre double avec sanitaires communs MAIS pas de cuisine, nous avons payé 57 EUR/85 CAD la nuit en 2018.

Si vous devez vous rendre à l’aéroport du Kansai tôt le matin, il vaut souvent mieux dormir à proximité pour s’éviter du stress. On est d’accord, l’hôtel dans l’aéroport est un vrai gouffre financier. Par contre, il y a quelques options juste avant l’île artificielle qui sont plus raisonnables et qui proposent une navette gratuite. Nous avons passé notre dernière nuit au Japon à l’hôtel Kansai Airport Washington, un hôtel d’affaires. En plus de la navette, l’immense avantage était sa situation à deux pas des Premium Outlets. Alors, je hais le concept d’outlets de tout mon cœur MAIS on y trouve des restaurants et surtout un sentô !! J’ai donc pu passer ma dernière soirée au Japon à barboter au Rinku No Yu. Pour une nuit en chambre double avec sanitaires, nous avons payé 97 EUR/140 CAD en 2018.

Si ces options ne font pas votre bonheur, vous pouvez chercher d’autres hébergements à Osaka via ce lien.

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Des mignonneries japonaises. En bas à gauche, des gilets pour chien !

Que manger à Osaka

Osaka est réputée pour sa gastronomie et si je ne saurais vous donner des établissements en particulier, je vous encourage à essayer la spécialité du Kansai : l’okonomiyaki. Ce plat roboratif est une sorte de grosse crêpe garnie et vous trouverez des échoppes un peu partout. Le principe même de l’okonomiyaki est de choisir les ingrédients à notre goût (c’est le sens de ce mot), ce qui n’est pas sans problème quand on ne parle pas assez japonais. Je vous fais confiance, vous allez très bien vous en sortir malgré tout ! Voici une vidéo d’une okonomiyaki dont les flocons de bonite séchée bougent tout seuls :

 

L’autre spécialité locale, ce sont les takoyaki (beignet de poulpe) mais je vous préviens, c’est spécial. Très spécial (j’en avais goûté lors de mon dernier voyage au Japon en 2010). Sinon, un délice moins tape-à-l’œil, probablement pas local, mais que je me dois de mentionner : au détour d’un restaurant de ramen quelque part dans le centre commercial de Tennoji, j’ai eu LE choc gustatif de ce séjour au Japon : les shoyu tamago. Ah, les shoyu tamago… Des œufs mi-mollets marinés dans de la sauce de soja, du mirin et du gingembre, et marinés à la perfection, évidemment… Un régal. Peu importe le restaurant, d’ailleurs : je suis certaine que tout restau de ramen qui se respecte proposera des shoyû tamago à tomber.

Allez, je suis sympa, je vous donne la recette des shoyu tamago : dans un bocal ou un saladier, disposez des œufs mi-mollets ou durs. Recouvrez d’un mélange moitié sauce de soja, moitié mirin. Ajoutez des morceaux de gingembre si vous voulez. Laissez mariner au frigo autant que vous voulez, le goût ira en s’intensifiant au fil des jours. Les œufs sont parfaits à mon goût entre 1 et 2 jours de marinade. De mon expérience, mieux vaut ne pas dépasser trois jours de marinade car les œufs deviennent caoutchouteux et très salés.

Se déplacer à Osaka

Depuis notre pension, nous prenions le train JR pour aller à Namba et de là, beaucoup de choses sont accessibles à pied. Nous n’avions pas de JR Pass pour ce séjour au Japon, nous avons pris nos billets au coup par coup.

Il est assez facile de rallier le centre-ville depuis l’aéroport du Kansai grâce à la ligne Haruka Express, dont certaines voitures sont réservées aux personnes qui n’ont pas de réservation, justement (vous me suivez toujours ?). Le Haruka Express dessert les gares de Tennoji et Shin-Osaka avant de poursuivre vers Kyoto. Pas de panique, tout est écrit en caractères romains dans les transports en commun. Vous pouvez acheter des billets de train rapide ici. Si vous n’êtes pas à l’aise et que vous avez le budget, vous pouvez opter pour un transfert privé. Nous avons globalement réussi à nous déplacer sans tellement parler japonais (je sais dire des broutilles comme « Où va ce train ? » « Quelle est la prochaine station ? » « Nooooooon j’ai raté mon arrêt ») mais pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez aussi opter pour des cours de japonais particulier.

Avez-vous pensé à prendre une assurance voyage pour le Japon ?

Si ce billet sur le Japon vous a plu, en voici d’autres :

Et vous, avez-vous déjà visité Osaka ? Que me conseillez-vous pour ma prochaine visite au Japon ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés et sponsorisés.

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4 thoughts on “JAPON // Faut-il aller à Osaka ?”

  1. Osaka nous tente définitivement si nous avons la chance de retourner au Japon ! Vous avez l’air de vous être bien amusés là bas ! Je ne connais pas bien l’univers des mangas, mais j’ai une passion pour le takoyaki, donc ça devrait me plaire non ? ^^

  2. Je pense que je ne pourrai pas revenir au Japon (où j’ai fait deux courts séjours pour mon travail, donc avec peu de temps libre, et il y a 20 ans…), et me régale à vous lire, merci. A Osaka, j’avais été troublée par les installations en cartons et bâches, le long de la rivière sous des ponts, y en a-t-il toujours ? De même dans les parcs de Tokyo, les cartons bien rangés le matin et qui ressortaient le soir… J’étais partie avec l’idée que ça n’existait pas au Japon. Merci pour vos articles. Bonne route !

  3. Je découvre le Japon à travers tes yeux toujours avec plaisir. Pour l’instant, cela reste une destination rêvée… Mon neveu partant étudier à Kyoto à la rentrée, je suis encore plus attirée par tous tes billets à ce sujet et je lui ai fait passer l’adresse de ton blog pour qu’il s’y réfère un peu avant de partir…

    Et, merci pour la balade! 😉
    Jul’

  4. Très intéressant, on ne voit pas tout le temps des articles sur cette ville ! Le château est magnifique et l’ambiance des rues à l’air effectivement encore différente de Tokyo et Kyoto ! 🙂

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