ÉTATS-UNIS // Road-trip américain : la Vallée de la mort et les aliens

Bonjour à tous ! Nous fuyons Las Vegas, vive Las Vegas ! Vous l’aurez compris, cette ville était un peu trop pour nous. Trop clinquante, trop bruyante, trop évidente.

La solitude de la route 95 en direction de la Vallée de la Mort nous sied à ravir. C’est avec une joie immense que nous voyons la route rétrécir, se réduire à son essence de route américaine (une 2 x 2 voies, donc !), retrouvant le désert. On voit même des tumbleweeds, les fameux buissons qui roulent au gré du vent dans les western. Rien n’aurait pu nous faire plus plaisir.

Rien ? Avouons-le : tomber sur l’Area 51 Alien Center nous a fait hurler de rire. Entendons-nous : il n’y a rien de transcendant à cette station-service à la devanture immanquable, tout juste quelques souvenirs sur le thème de la fameuse Zone 51 et des extraterrestres. Mais que quelqu’un se soit donné la peine de peindre une façade en vert fluo avec des aliens aux fenêtres, alors même que nous longeons une zone barbelée apparemment gouvernementale depuis des dizaines de kilomètres… Il ne nous en fallait pas plus.

Après notre visite du musée des essais nucléaires la veille, il faut dire que la zone a pris une autre aura à nos yeux : nous sommes passés devant Mercury, lieu officiel des essais nucléaires atmosphériques américains dans les années 1950, où le public venait assister librement aux explosions (l’histoire ne dit pas combien ont développé des cancers « fortuits »…). Et aussi devant une base de l’armée américaine. Et notre GPS nous indique qu’effectivement, ces barbelés qui longent la route semblent bien interdire l’accès à des terres gouvernementales. De là à en déduire que nous sommes tout près de la Zone 51…

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Malgré tout l’attrait de la Zone 51, nous sommes surtout dans les parages pour la Vallée de la mort. Alors OK, vous allez me dire, la Vallée de la mort en février, quel intérêt ? Et bien, je sais qu’il n’y semble pas, mais nous y avons vu beaucoup d’avantages : la vallée est moins chaude, moins courue, plus intime presque.

Et puis, quand je dis « moins chaude »… Il fait quand même bien + 27°C. Quand on sait qu’on arrive de Bryce Canyon et de la neige seulement quelques jours auparavant, nous l’avons quand même, le choc thermique (sans risque de déshydratation) ! Et la vallée est effectivement vide, hormis vers Badwater Basin. Les randonnées ne manquent pas, mais comme nous ne dormons pas sur place, nous retenons deux points d’intérêt :

Salt Creek

Nous commençons par faire une petite promenade au Salt Creek, ruisseau salé qui entretient un écosystème étonnant de petits « poissons-chiots » (pupfish) et de salicornes géantes. Le sentier est joliment aménagé, avec une passerelle pour épargner la végétation. Nous sommes seuls, nous nous asseyons sur un banc, nous écoutons le silence. Pas un bruit.

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Badwater Basin

Le point le plus bas de la vallée, et du continent américain, d’ailleurs. J’ai envie de qualifier ce lieu de lac salé, mais il doit bien y avoir des millions d’années que ce n’est plus un lac… Quoi qu’il en soit, on marche sur du sel. Il suffit de mettre quelques cristaux du sol sur sa langue pour le constater.

L’endroit est étonnamment inspirant. Il est pourtant plat, blanc sur bleu, en apparence simple, mais le d’être entre sel et ciel, à voir le niveau de la mer peint sur la falaise à quelque 86 mètres au-dessus de nous, seulement dérangés par le vent (et les quelques touristes français de passage), donne l’impression d’être suspendu à la marche des millénaires.

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Nous reprenonsla route tranquillement direction Lone Pine, étonnante petite base touristique pour les stations de ski de la Sierra Nevada. Nous nous attendions à trouver Nothing Gulch, nous sommes à La Clusaz ! La route 190 est longue et tortueuse, mais le paysage est fabuleux et en vaut tout à fait la peine ! Mention spéciale à l’arrivée sur la vallée de Lone Pine, avec un véritable mur de montagne qui s’étend à l’horizon.

Accéder à la Vallée de la mort

Depuis Las Vegas, prendre la 95 West direction Reno. Prendre la 373 South direction Death Valley Junction à Amargosa Valley ou, si elle est fermée (comme c’était notre cas), la 374 South à Beatty, direction Stovepipe.

Où dormir près de la Vallée de la mort

Nous n’avons pas dormi sur place, mais à Lone Pine, dans le Timberline Motel. 60 $ la chambre double. Ce lien affilié vous permet de réserver sans surcoût tout en me donnant un coup de pouce financier. Merci ! D’ailleurs, avez-vous pensé à souscrire une assurance voyage pour les États-Unis ?

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5 thoughts on “ÉTATS-UNIS // Road-trip américain : la Vallée de la mort et les aliens”

  1. 27°C c’est gentil, on a eu 50°C en août (oui, bon, on y a été en août quoi).
    Mais alors ce truc de l’Alien center je trouve ça absolument « brilliant », génial, à mourir de rire, je me serais arrêtée aussi pour prendre des photos c’est sûr et certain !!

    1. Audrey

      Mais euh ! Si tu te souviens, nous on partait de températures supranégatives (-30 et quelques), ça faisait déjà une amplitude thermique bien suffisante ! À +50, je crois qu’Etienne ne serait liquéfié, lui qui déteste quand le mercure dépasse +20… lol
      L’Alien Center n’aurait pas pu plus me ravir ! Je serais capable de faire des détours rien que pour aller dans ce genre d’endroit improbable ! 😀

  2. […] à tous ! Après notre traversée de la Vallée de la mort, nous avons la surprise de nous trouver nez-à-nez avec la Sierra Nevada. Certains diront […]

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