RÉPUBLIQUE DOMINICAINE // Fiche pratique

La République dominicaine fait partie de ces destinations où le tourisme tout inclus est la norme : si vous n’aspirez qu’à vous reposer dans un complexe hôtelier, il suffit d’un clic sur le site d’un opérateur touristique et vous serez prises en charge du début à la fin. C’est justement pour cette raison que le pays n’a pas forcément l’image d’une destination sûre et propice à barouder, alors qu’il est relativement simple de prendre les choses en main pour se passer des resorts. Après deux semaines entre Punta Cana, la péninsule de Samana et la capitale Saint-Domingue, voici quelques conseils pour vous aider à organiser votre voyage en République dominicaine.

Voyage réalisé la première quinzaine de mai 2023

République dominicaine hôtel Altos de Cano Hondo parc national Los Haitises

Mon voyage en République dominicaine en bref

  • de la plage et des randonnées
  • des déplacements en transports en commun et en taxi
  • du beau temps et de la chaleur
  • des hôtels confortables loin des foules

Mon itinéraire de deux semaines en République dominicaine

  • Jour 1-3 : Sabana de la Mar (hôtel Alto de Cano Hondo, randonnée au parc national Los Haitises)
  • Jour 3-7 : Las Galeras (plage, randonnée à la playa Rincon)
  • Jour 7-12 : Las Terrenas (plage, randonnée à la cascade El Limon)
  • Jour 12-13 : Santo Domingo (culture dans la Zona Colonial, découverte du parc national Los Tres Ojos)
  • Jour 13 : Punta Cana

J’aurais aussi voulu visiter d’autres sites mais par manque de temps, de chance ou d’énergie, ils devront attendre une prochaine visite :

  • Au parc national Los Haitises, les baleines n’étaient pas au rendez-vous puisqu’elles ne sont présentes que de janvier à mars
  • À Las Galeras, la Playa Fronton semble un lieu merveilleux accessible en randonnée ou par la mer
  • Le pic Duarte est le plus haut sommet des Caraïbes, accessible moyennant une randonnée guidée de trois jours
  • Jaracaoba avait l’air d’être un petit paradis de la randonnée mais il fallait une voiture pour s’y rendre et en profiter
  • l’île Saona et l’île Cayo Levantado pour se détendre avec une pina colada dans chaque main

République dominicaine Samana cascade El Limon randonnée

La cascade El Limon, entre Las Terrenas et Las Galeras

Démarches pour aller en République dominicaine

Entrée en République dominicaine

La République dominicaine ne demande pas de visa aux ressortissants canadiens ni français pour un séjour de moins de 180 jours. En revanche, il faut compléter un formulaire en ligne avant le départ, que vous trouverez en cliquant ici. Ce code ne nous a été demandé nulle part : ni à l’aller, ni au retour. Dans le doute, faites-le quand même !

Partir de République dominicaine

Les formalités pour rentrer dans votre pays d’origine peuvent varier : renseignez-vous au sujet des éventuels tests nécessaires quant à la covid. Pour rentrer au Canada, plus aucune exigence n’est en vigueur.

En repartant de la République dominicaine, vous devrez (en théorie) présenter le code QR obtenu avant d’entrer dans le pays.

Où atterrir en République dominicaine

Le principal aéroport international du pays est celui de Punta Cana, mais il n’est pas exactement bien situé pour voir autre chose que la plage. Je n’ai pas eu le choix car au départ de Moncton, le vol le plus avantageux était résolument celui pour Punta Canada. Pour répliquer mon itinéraire, un meilleur point de chute serait l’aéroport El Catey, aux portes de la péninsule de Samana, desservi depuis Montréal.

République dominicaine Las Terrenas que voir que faire où dormir

Comment organiser son programme en République dominicaine

Quand aller en République dominicaine

La haute saison va de janvier à mars. C’est la période sèche, le meilleur moment pour observer les baleines. De mai à novembre, c’est la saison des pluies ; quant à septembre et octobre, ce sont des mois propices aux ouragans. Pendant la première quinzaine de mai 2023, j’ai eu un temps radieux et chaud (30°C en moyenne la journée), avec seulement trois petites averses nocturnes en deux semaines : un temps idéal.

Où aller en République dominicaine

Pas facile de trancher quand tout a l’air beau !

  • Plages : les deux destinations balnéaires principales sont Punta Cana (tout à l’est) et Puerto Plata (au nord) tous deux desservies par des aéroports internationaux. Cabarete, non loin de Puerto Plata, est une grande destination pour le kite-surf.
  • Nature : j’ai choisi d’axer mon voyage sur la péninsule de Samanà qui semblait cumuler paysages fabuleux, activités de plein et belles plages, et je n’ai pas été déçue.
  • Randonnée : l’intérieur du pays est traversé d’une chaîne de montagnes mais la randonnée ne semble pas une activité forcément facile sans guide. Pour accéder au sommet du pic Duarte, il vous faudra opter pour une randonnée guidée de trois jours.
  • Culture : Saint-Domingue est la plus vieille ville coloniale des Amériques. On trouve aussi des pétroglyphes précolombiens au parc national Los Haitises.
  • Louer une voiture vous donnera plus de liberté mais aussi plus de sueurs froides. Sans voiture, il faudra tenir compte de l’existence des transports communs ou prévoir un bon budget pour le taxi ou les navettes.
  • La partie sud-ouest du pays est moins touristique, tout comme le centre agricole.

Activités

Beaucoup d’activités sont proposées un peu partout. Dans la péninsule de Samana, les incontournables sont :

  • la visite du parc national Los Haitises avec ses mangroves et ses pétroglyphes précolombiens
  • une journée sur l’île paradisiaque Cayo Levantado
  • une journée à la Playa Rincon
  • une randonnée vers la cascade El Limon
  • des excursions en quad. Attention : depuis 2019, les quads sont interdits sur les plages de tout le pays, pourtant beaucoup d’excursions semblent encore axées sur le concept du « quad à la plage ». Je ne dis pas que vous risquez une amende, mais qu’il serait dommage de profiter de vos privilèges de touriste pour bafouer les lois du pays…

Si vous n’avez pas déjà What’s App sur votre téléphone, je vous conseille vivement de l’installer : la quasi totalité des agences d’excursions et hôtels communiquaient par ce biais.

République dominicaine Las Galeras comment organiser son voyage

Las Galeras, tout au bout de la péninsule de Samanà, République dominicaine

Se déplacer en République dominicaine

Il n’y a absolument pas besoin de voiture pour se déplacer en République dominicaine. Honnêtement, si vous me lisez depuis le Canada, je vous déconseille franchement cette option : le style de conduite à la dominicaine donne des sueurs froides, entre code de la route tout théorique, nids de poule, voies imaginaires et klaxons intempestifs. Si vous me lisez depuis l’Europe, peut-être êtes-vous mieux armées pour y survivre. À vos risques et périls.

Il existe plusieurs options pour se déplacer sans louer de voiture en République dominicaine :

  • l’option la plus chère, mais aussi la plus pratique et rapide, est de faire appel à une navette privée. C’est ce que nous avons fait pour aller à l’hôtel Altos de Canos Hondo (non desservi par des grandes lignes de car). Si vous rechignez à l’idée de réserver en ligne, sachez qu’il est possible de prendre un taxi à tarif fixe à des comptoirs au niveau des arrivées de l’aéroport de Punata Cana, mais il vous en coûtera encore plus cher (300 USD de mémoire pour Altos de Cano Hondo, qui est sans doute l’hôtel le plus éloigné sans option de transport en commun depuis Punta Cana)
  • Entre les grandes villes, il existe des lignes d’autocar plus ou moins ponctuelles et avec des véhicules plus ou moins récents, mais toujours pour un prix modique. Par exemple, de Las Terrenas à Saint-Domingue, nous avons pris un car vieillissant pour 500 pesos/personne avec la compagnie Asotrapusa, et de Saint-Domingue à Bavaro via l’aéroport de Punta Cana, un autocar flambant neuf pour 400 pesos/personne avec ATRPRA (Expresso Bavaro).
  • Pour des distances moyennes, vous pouvez toujours demander à votre hôtel de vous réserver un taxi.
  • Une info très utile : il existe un petit traversier entre Sabana de la Mar et Santa Barbara de Samana. En mai 2023, ce mini ferry partait à 7 h, 9 h, 11 h et 15 h de Sabana et rejoignait l’autre rive en quelque 50 minutes, le tout pour 400 pesos/personne. Une option vraiment très pratique pour éviter les six heures de route vers Las Galeras. Attention : ce traversier minuscule ne prend que des piétons et possiblement des cyclistes. Si vous parlez espagnol, cherchez « el bote » ou « el ferri » de Sabana. Attention bis : le départ de l’après-midi est parfois annulé pour cause de vent.
  • Dans les grandes villes, il est aussi possible d’emprunter des Uber. Il est partout déconseillé de simplement héler un taxi dans la rue. Si Uber n’était pas disponible à Las Terrenas, nous en avons profité à Saint-Domingue et à Punta Cana.
  • Ultime option que nous n’avons pas essayée : les guaguas (« wawa »), taxis collectifs souvent bondés et en piteux état mais qui relient n’importe quelle destination pour une bouchée de pain. Les « motoconchos » (taxi moto) sont une autre expérience à sensations dont nous nous sommes passés.

Mes déplacements en République dominicaine :

  • de l’aéroport de Punta Cana à l’hôtel Altos de Cano Hondo (Sabana de la Mar) : navette privée réservée sur le site Dominican Shuttles (210 USD, trois heures)
  • de l’hôtel Altos de Cano Hondo à Las Galeras : navette de l’hôtel jusqu’à Sabana de la Mar (1000 pesos, 30 minutes)), traversier (400 persos/personne, 50 minutes), taxi (2000 pesos 50 minutes)
  • de Las Galeras à Las Terrenas : taxi (90 USD, 1 h 30), réservé par notre hôtel
  • de Las Terrenas à Santo Domingo : autocar avec Asotrapusa (500 pesos/personne, trois heures)
  • de Santo Domingo à Bavaro (Punta Cana) : autocar avec ATRPRA (Expreso Bavaro) (400 pesos/personne, quatre heures)

Bon plan : notre chauffeur de taxi entre Las Galeras et Las Terrenas nous a proposé de nous arrêter en cours de route pour aller à la cascade El Limon ou à un musée du tabac. La météo menaçait et nous avons décliné mais cela aurait été une bonne occasion d’économiser un peu puisque nous avons payé 100 USD pour y retourner deux jours plus tard. Parlez-en à votre hôtel ou chauffeur de taxi pour faire d’une pierre deux coups.

République dominicaine se déplacer itinéraire traversier Samana

« El bote » entre Sabana de la mar et Santa Barbara de Samana

Ressources sur la République dominicaine

Pour préparer ce voyage, je me suis appuyée sur les blogs suivants :

  • Pour l’amour du voyage : c’est Lamiae qui m’a donné envie de centrer ce voyage sur la péninsule de Samana, et que j’en suis contente !
  • HelloLaRoux : Amélie donne plein de bonnes infos sur le pays hors des sentiers battus
  • Itinera Magica : pour un séjour un peu plus luxueux, c’est chez Alexandra qu’il faut aller voir.

Budget pour la République dominicaine

La monnaie de la République dominicaine est le peso dominicain. Dans les endroits touristiques, il vous sera possible de payer beaucoup de choses avec des dollars américains, même les courses au supermarché à Punta Cana. Je ne garantis pas que le taux de change soit en votre faveur, par contre. À noter, les prix en pesos sont souvent affichés avec le signe du dollar, alors en cas de doute, vérifiez bien de quelle devise il s’agit. Les options locales en termes de restauration, déplacement et hébergement sont généralement très bon marché mais dès qu’on donne dans les options pour touristes, les prix peuvent équivaloir à ceux pratiqués au Canada ou en Europe.

En date du mois de mai 2023, cent pesos dominicains équivalaient à 2,5 dollars canadiens et 1,70 euro.

  • Billets d’avion : depuis Moncton, mon billet sans escale m’a coûté 1000 dollars canadiens (environ 650 euros) avec Air Transat.
  • Hébergement : nous avons visé des hébergements de milieu de gamme qui tournaient autour de cent dollars canadiens par nuit.
  • Transports : nous avons dépensé environ 600 CAD pour tous nos déplacements, ce qui en fait un de nos postes de dépense les plus importants. Mais toujours moins cher qu’une voiture de location (notre mantra !).
  • Repas : il faisait si chaud que nous avons surtout grignoté. En tout, nous n’avons pas dû dépenser plus de 200 CAD pour les deux semaines, avec beaucoup de chips, de jus de fruits, quelques cocktails, des pizzas et trois-quatre repas au restau.
  • Souvenirs : nous avons ramené une boîte de cigares à 40 CAD.

Exemple de dépenses :

  • un café au lait : de 80 à 110 pesos
  • une bouteille d’eau de 1,5 L : de 20 pesos au supermarché à 100 pesos à l’hôtel (!)
  • un bouteille de Yop : 140 pesos
  • plat du jour dans un petit restau local : 200 pesos
  • une pizza ou un plat dans un food truck tendance : 600 pesos
  • un trajet de trois heures en autocar : 400 pesos
  • un trajet en taxi autour de Punta Cana : de 10 à 25 USD

République dominicaine Saint-Domingue que voir que faire

Alcazar de Colon, Saint-Domingue

Que manger en République dominicaine

  • le petit-déjeuner traditionnel : mangu (purée de plantain), fromage grillé façon halloumi et salami
  • beaucoup de restaurants locaux proposent « la bandiera » en plat du jour : riz, haricots rouges et viande, c’est le plat national que vous trouverez partout
  • du mofongo : purée de plantain légèrement frite et fourrée de chicharron (porc)

Que manger quand on est végétarien en République dominicaine

  • le plat national étant souvent servi sous forme de buffet, vous pouvez demander uniquement le riz et les haricots rouges
  • idem pour le petit-déjeuner
  • des frites de manioc
  • plein de jus de fruits (mon préféré étant le jus de chinola, alias le fruit de la passion)
  • du dulce de leche (sorte de caramel)
  • les endroits touristiques accueillent assez d’étrangers pour que manger végétarien ne soit pas un calvaire.

Faire ses courses en République dominicaine

  • pour grignoter, vous trouverez partout des colmados, minuscules supérettes surtout dotées de chips et d’alcool. Pour vous ravitailler davantage, visez les supermercados.
  • En ouvrant l’œil, vous trouverez aussi des primeurs de quartier pour acheter fruits et légumes locaux pour une bouchée de pain.
  • À Punta Cana, un supermarché Nacional se trouve à quelques minutes de route de l’aéroport, dans le Blue Mall.
  • À Las Terrenas, le supermarché Lindo est à 10 minutes de marche du centre-ville et contient une quantité impressionnante de produits français, en témoignage de l’importante communauté d’immigrés qui y vivent.
  • J’ai vu étrangement peu de stands de crème glacée ; à peine un glacier à Las Terrenas.

Eau

L’eau n’est pas potable. Il vous faudra donc prévoir un budget boisson qui commencera probablement à 100 pesos par jour et par personne pour de simples bouteilles d’eau. Certains hôtels nous mettaient de l’eau potable à disposition, que ce soit par une fontaine à l’accueil ou un jerrican dans la chambre.

République dominicaine que manger blog voyage Arpenter le chemin

Que manger en République domincaine : un mofongo végétarien, par exemple

Vie courante en République dominicaine

Électricité

Les prises sont les mêmes qu’aux États-Unis et au Canada. Pour les Européens, il vous faudra un adaptateur.

Pourboire

Un pourboire obligatoire de 10 % est ajouté à l’addition au restaurant. Il semblerait qu’il soit d’usage d’ajouter 15 % à la note finale (ce que nous avons fait quand le service en valait la peine). Pour les excursions, nous avons généralement donné 5 à 10 USD de pourboire selon le guide.

Communiquer en République dominicaine

Autour des grandes stations balnéaires, l’anglais est parlé mais ne comptez pas sur la langue de Shakespeare dans les endroits moins courus comme Las Galeras ou dans les commerces qui ne sont pas destinés aux touristes : peu de chances que le tenancier du colmado du coin ou que la personne qui vous demandez votre chemin parle anglais. Le français était beaucoup parlé à Las Terrenas qui compte apparemment une grosse communauté d’immigrants français. Connaître au moins des bribes d’espagnol vous aidera énormément.

Que mettre dans sa valise

  • des vêtements légers et un chapeau pour le soleil
  • un maillot de bain, évidemment
  • un imperméable léger pour les averses
  • un pantalon de rando et un tee-shirt à manches longues si vous prévoyez de randonner, pour éviter les moustiques autant que les plantes urticantes
  • vous trouverez de la crème solaire au magasin hors taxes en sortant de l’aéroport
  • vous trouverez de l’antimoustique dans tous les supermarchés
  • dans les stations balnéaires, pas de problème pour sortir court vêtue mais à Santo Domingo, je conseillerais des jupes plus longues et pantalons fluides pour davantage se fondre dans le décor

République dominicaine péninsule de Samana El Limon blog voyage

La sécurité en République dominicaine

Sans doute la question la plus épineuse de ce billet. Contrairement à mon voyage à Mexico ou dans le Yucatan, je voyageais ici avec Etienne, ce qui change assurément mon ressenti, même si cela me navre de l’admettre. Je suis toutefois sortie seule à Las Galeras, Las Terrenas et Santo Domingo sans problème. Globalement, c’est dans la Zona Colonial de Saint-Domingue que je me suis sentie le plus mal à l’aise et je pense pouvoir affirmer qu’il s’agissait plus qu’un ressenti, entre le harcèlement de rue assez présent, des disputes sous nos fenêtres à l’hôtel, une altercation dans un café et même un vol à l’arrachée sous nos yeux. Dans les stations balnéaires, je n’ai pas reçu d’attention indésirable. Nous n’avons eu qu’un vol de timbre à déplorer dans une chambre d’hôtel (flûte, quoi !!), et ce même si Etienne avait amené son ordinateur portable avec lui. Pour tout dire, notre hôtel à Las Terrenas avait quand même un garde armé le soir. Bref, je ne pense pas que la République dominicaine soit une destination dangereuse du tout, mais restez quand même sur vos gardes dans le centre historique de Saint-Domingue, ok ?

Où dormir en République dominicaine

Voici les adresses où nous avons dormi (cliquez sur le nom pour accéder au lien de réservation) :

  • Altos de Cano Hondo : oh, cet hôtel ! Malgré une chambre d’une simplicité quasi monacale, je ne me suis pas remise de la vue depuis notre balcon, qui s’ouvrait sur la lagune du parc national Los Haitises et la baie de Samana, avec la petite cordillère de Samana en toile de fond. Absolument magique ! L’hôtel est en deux parties et on peut y accéder gratuitement aux piscines naturelles de l’hôtel Paraiso de Cano Hondo à 2 minutes de marche. L’isolement est assez marqué puisque la ville la plus prochaine est à 20-30 minutes sur un chemin de terre défoncé ; une fois à l’hôtel, on n’en sort quasiment plus. Pensez donc à faire des réserves (et à vérifier si votre chambre est pourvue d’un réfrigérateur) ou prévoyez le budget pour le restaurant sur site.
  • Chalet Tropical Bio-Hotel : de petits chalets climatisés avec un petit bassin semi-privatif, le tout dans un écrin de verdure, qui dit mieux ? Cette option était la plus luxueuse de notre séjour. Les chalets sont petits et très proches les uns des autres mais en fin de saison, l’endroit était calme. Mention spéciale au petit-déjeuner dominicain en extra, préparé à la demande et livré sur la terrasse ! La propriétaire Sara est italienne est parle un très bon anglais.
  • Las Palmas Eco-Residence : des maisons jumelées avec une belle surface à 5 minutes à pied du centre-ville de Las Terrenas. Le jardin fleuri est adorable. L’établissement se veut « éco-responsable », une affirmation un peu grandiloquente qui s’explique par l’absence de piscine et de climatisation.
  • RIG Puerto Malecon : une option pratique en lisière de la Zona Colonial. J’ai bien aimé la terrasse de toit, la piscine intérieure et le buffet du petit-déjeuner, mais notre chambre était surtout fonctionnelle.
  • Manaya Bed and Breakfast : une option charmante avec sa petite courette luxuriante et pourvue d’une piscine à 15 minutes de l’aéroport de Punta Cana. Idéal et abordable si vous devez passer une nuit à Punta Cana avant ou après votre vol. À 1 km, ne ratez pas le Foodie Park, un parc de food trucks où on a mangé un superbe mofongo.

Cliquez ici pour réserver votre hébergement en République dominicaine.

République dominicaine hôtel Altos de Cano Hondo parc national Los Haitises

Vue depuis notre chambre à l’hôtel Altos de Cano Hondo, République dominicaine

Ce que j’ai adoré en République dominicaine

  • Sortir des sentiers battus
  • Les hôtels très confortables pour un tarif raisonnable
  • Voyager hors saison pour être quasi seuls
  • La météo phénoménale

Ce que j’ai moins aimé en République dominicaine

  • Le brouhaha des villes
  • Les horaires un peu aléatoires des transports
  • La mauvaise ambiance à Saint-Domingue : que des gens énervés, un vol à l’arrachée, des disputes…

Un peu de culture populaire de la République dominicaine

Lectures

  • Au temps des papillons, Julia Alvarez ♥ : récit fictionnalisé de la vie des sœurs Mirabal, des révolutionnaires assassinées par le dictateur Trujillo dans les années 1960, devenues des symboles de la lutte contre son régime. Un récit prenant qui mêle histoire, politique et féminisme sans tomber dans la mièvrerie ni l’épopée. Un ton sobre et juste que j’ai beaucoup apprécié.
  • Comment les soeurs Garcia ont perdu leur accent et Yo!, toujours de Julia Alvarez : un dyptique d’autofiction qui revient sur l’enfance de l’autrice en République dominicaine et son immigration avec ses parents à l’âge de 10 ans pour fuir le régime de Trujillo
  • Dominicana, Angie Cruz : chronique d’une immigrante dominicaine aux États-Unis dans les années 1960. Un thème qui revient décidément souvent.
  • La vie brève et merveilleuse d’Oscar Wao, de Junot Diaz : un livre avec une prose très incisive sur – surprise – un fils d’immigrant dominicain aux États-Unis et ses déboires avec la gent féminine (entendre : un immense incel)

Musique

La bachata et le merengue sont issus de République dominicaine. Des groupes comme Aventura la rendent tendance ; peut-être connaissez-vous leur titre Obsesion?

Si ce billet sur les Caraïbes et l’Amérique latine vous a plu, en voici d’autres :

Et vous, connaissez-vous la République dominicaine ? Avez-vous d’autres questions sur des points auxquels je n’ai pas pensé ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez : ce billet contient des liens affiliés.

République dominicaine voyage itinéraire deux semaines Organisation pratique République dominicaine Organisation voyage République dominicaine

Related posts

2 thoughts on “RÉPUBLIQUE DOMINICAINE // Fiche pratique”

  1. Je ne pense pas que j’irai un jour en République Dominicaine mais qu’est-ce que c’est beau ! Merci pour la découverte. ♥ x

  2. J’ai adoré revivre à travers ton séjour mes propres souvenirs à Samana. Je suis contente de t’avoir donné envie de visiter ce coin sauvage de la République Dominicaine. J’ai découvert à travers ton article d’autres coins que je n’ai pas eu l’occasion de visiter, j’ai aimé vous suivre en dehors des sentiers battus et puis la vue depuis votre chambre d’hôtel à Cano Hondo est une belle invitation à l’évasion. Bravo pour cet article très bien fait, qui regorge d’informations utiles, je le recommanderai à toute personne visitant la République Dominicaine. Merci aussi pour le clin d’oeil 🙂

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.