QUÉBEC // Le parc national du Lac-Témiscouata en été

Chaque saison a ses grands classiques et pour moi, les incontournables de l’été sont tous tournés vers la nature : randonnée, kayak, camping, feu de camp, ces activités intemporelles rythment mes étés depuis longtemps. Mes vacances d’été idéales se passent le plus souvent dans un parc national, lieu qui regroupe absolument tout ce que j’aime dans cette saison. Le parc national du Lac-Témiscouata, dans le Bas-Saint-Laurent au Québec, est un parc à taille humaine qui offre toutes ces activités avec un incroyable bonus : le parc est axé sur l’archéologie et offre la chance incroyable de participer à des fouilles publiques. Voici un panorama du meilleur de l’été au parc du Lac-Témiscouata.

Billet écrit à la suite d’un partenariat rémunéré avec Tourisme Témiscouata et Tourisme Bas-Saint-Laurent

Le parc national du Lac-Témiscouata a vu le jour en 2009 dans l’optique de protéger ce territoire représentatif des monts Notre-Dame, sur la rive sud du Saint-Laurent. Il protège 45 % des rives du lac Témiscouata, le plus grand de la région, mais aussi plusieurs petits lacs et cours d’eau, dont la rivière Touladi. On y vient pour randonner, faire du vélo, pour se prélasser sur les rives de l’un de ces lacs, pour en savoir plus sur l’histoire de la région ou simplement décompresser autour du feu.

Atteindre le sommet de la Montagne du Fourneau

La montagne du Fourneau, du haut de ses 380 mètres, est le point culminant du parc. On la voit très bien depuis Cabano, où elle semble sortir droit du lac, mais c’est en fait un sentier qui monte doucement qui nous attend au départ de l’Anse-à-William. Ne craignez rien, cette boucle de 5,8 kilomètres n’a rien de technique et sera accessible à la plupart des adeptes de la randonnée, même débutantes.

Le sentier monte en serpentant dans la forêt, croisant au passage des fougères odorantes. Une petite descente le long d’une petite barre rocheuse et nous voici au belvédère. À 130 mètres au-dessous de nous, le Témiscouata étend son territoire vallonné. Le regard porte loin, probablement jusqu’aux États-Unis tout proches, derrière les vallons de Rivière-Bleue et Pohénégamook, comme un pays de Cocagne mêlant champs et forêts. Et si vous voulez mon avis, la Montagne du Fourneau doit être un endroit de rêve pour admirer le coucher du soleil.

Ce jour-là, nous y sommes le matin, et le soleil éclaire plutôt Cabano, juste en face, d’un vert éclatant. Les pins sont assez espacés pour ne pas obstruer la vue et nous nous régalons de cette perspective lacustre. La descente est à l’image de la montée : facile, sans embûches, sous la fraîcheur des arbres.

Le parc propose évidemment d’autres sentiers, dont la Montagne du Chert de 5,2 km qui semble l’autre option panoramique et la randonnée des Grands Pins (5,8 km). Du côté des sentiers plus courts, j’ai aussi repéré la randonnée des belvédères (1,4 km) et la randonnée du crépuscule (1,8 km), toutes deux dans le secteur Dégelis. Quelle que soit la rando, ouvrez l’œil : vous pourriez apercevoir des pygargues à tête blanche, symboles du parc.

Chercher la fraîcheur sur un kayak

Quand il fait chaud, on a naturellement tendance à chercher de l’eau pour se rafraîchir, que ce soit en allant piquer une tête ou pour aller voguer un peu. Si vous avez envie de changer du lac Témiscouata, essayez un peu le Petit lac Touladi ou le Grand lac Touladi (qui n’ont en fait qu’un seul et même lac). La plage au Centre du Grand lac Touladi n’a d’ailleurs rien à envier à des lacs plus illustres, et son sable doré ne devrait pas manquer de vous donner envie de vous abandonner à la paresse. J’y serais bien restée tout l’après-midi, dans ce sable doux, à écouter le clapotis des vagues sous les premiers rayons de soleil de l’été…

Mon esquif de prédilection en été, c’est le kayak : maniable, insubmersible, il ne demande pas les trésors d’équilibre de la planche à pagaie ni la dextérité de la planche à voile. Au ras de l’eau, j’ai l’impression d’être le vent incarné, à filer seulement au bruit de ma pagaie. Si vous n’avez jamais essayé le kayak, vous initier sur un lac est une excellente idée : ses eaux calmes ne vous chahuteront pas comme le feraient la mer ou une rivière. Ici, peu de courant à gérer, et vous pouvez même faire du cabotage en suivant les rives pour rester en eaux peu profondes.

Le parc a prévu plusieurs itinéraires nautiques si vous avez déjà de l’expérience et des muscles :

• 12 km sur le lac Témiscouata
• 16 km sur les lacs Touladi, au départ du petit Touladi
• 12 km sur le grand lac Touladi

Ces parcours vous emmènent à la découverte de sites à la fois historiques et panoramiques. Comptez quand même au moins quatre heures de pagaie, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Le parc propose de louer des kayaks simples ou doubles, des planches à pagaie et même des pédalos. Plus d’infos ici.  Une autre option que je garde bien au chaud pour une prochaine visite, c’est l’option de canot-camping sur les rives du lac Touladi. Oh, aller camper en canot, le rêve !

(Re)monter en selle pour une virée cycliste

Les options cyclistes ne manquent pas au parc national du Lac-Témiscouata ! Le parc est vallonné mais pas escarpé, peu achalandé et donc sécuritaire, et propose des circuits pour tous les niveaux.

• La meilleure piste cyclable pour se remettre doucement en selle, c’est la piste Grey Owl, emblématique du parc. Quasiment plate, au bord du lac Témiscouata, elle mène à des tables de pique-nique et permet de profiter sans être forcément un as du vélo. À vous de voir si vous voulez la parcourir en entier jusqu’à la passerelle du côté de Saint-Juste-du-Lac, ou simplement viser une table de pique-nique isolée et piquer une tête dans le lac…
• Si vous avez des mollets d’acier, une boucle de 26 kilomètres relie le camping de l’Anse-à-William au grand lac Touladi via une route très vallonnée, avec des pentes de l’ordre de 13-17 %. J’avais déjà peur que ma vieille voiture ne puisse pas les franchir, je n’imagine même pas en vélo ! Vous me raconterez !
• J’arrive à l’option intermédiaire : la boucle D’une rive à l’autre. Ce circuit fait une boucle d’une vingtaine de kilomètres accessible à quiconque est en forme. Cette boucle sort du parc national mais elle me semble une très belle option sur laquelle j’ai envie de m’attarder un peu.

Mon expérience sur la boucle D’une rive à l’autre

Après avoir réservé notre place et nos vélos la veille, nous empruntons la première navette Épinoche du matin, à 9 h 15, pour rejoindre Cabano. La traversée ne prend que 15 minutes. Ce jour-là, le vent souffle et je suis surprise de l’ampleur des vagues sur le lac. Le capitaine nous dira d’ailleurs qu’il arrive que la navette ne circule pas quand la houle est trop forte. À bord dès potron-minet, il n’y a que des cyclistes : plusieurs sportifs que nous retrouverons au fil de la boucle, et une cyclovoyageuse très bien équipée qui force notre admiration à tous.

Une fois à quai, nous partons en direction du sud via le Petit-Témis. Le Petit-Témis, c’est la piste cyclable de 120 kilomètres de long qui relie Edmundston à Rivière-du-Loup, et que nous rêvons toujours de faire un jour. La piste est large, plate, et rejoint vite les bords du lac, visibles derrière les arbres. Nous salivons devant les maisons les pieds dans l’eau et ne manquons pas de nous arrêter dès qu’un point de vue surgit. Aux alentours de 11 heures, nous arrivons en vue du traversier le Corégone mais au lieu de nous presser pour l’attraper, nous faisons une pause : la pelouse de la plage de Notre-Dame-du-Lac nous appelle et c’est décidé : c’est l’endroit rêvé pour un pique-nique.

Le long du Petit-Témis…

À bord du traversier Corégone

À midi, nous sommes prêts à repartir. C’est bien la première fois que j’embarque à vélo sur un traversier ! Je reste au bastingage pour regarder le village de Notre-Dame-du-Lac s’éloigner peu à peu, émerveillée devant les couleurs du lac, tout en bleu et vert. Au débarquement, un raidillon nous coupe les jambes : heureusement, ce sera l’une des deux seules côtes de cette boucle. Jusqu’à rejoindre le parc national, à quelque 6 kilomètres de là, nous suivons une route normale, heureusement très peu fréquentée. Elle passe du bitume aux graviers, les maisons cèdent la place aux fermes… Une fois dans le parc national, il suffit de traverser une passerelle étrangement étroite et nous voici sur la piste Grey Owl. De là, les 5,5 km qu’il nous reste pour arriver au centre de l’Anse-à-William ne sont qu’une formalité et nous pédalons sans effort dans l’odeur des sapins.

La petite passerelle à l’entrée de la piste Grey Owl du côté de Saint-Juste-du-Lac

Infos pratiques

• Réservation obligatoire pour prendre l’Épinoche, qui vous coûtera 8,5 $/adulte pour l’aller simple.
• Le Corégone fonctionne selon le principe du premier arrivé, premier servi. Comptez 5 $/adulte.
• Il est possible de louer vélos et remorques au centre de l’Anse-à-William pour la demi-journée ou la journée complète, à réserver la veille.
• Les vélos du parc national se louent à la demi-journée (4 heures) ou à la journée : si votre budget est limité, en empruntant l’Épinoche de 9 h 15, il est tout à fait possible d’arriver à temps pour le Corégone de 11 h, ce qui devrait vous permettre d’arriver à l’Anse-à-William vers 12 h 30. Largement faisable en moins de quatre heures !

Sur la piste Grey Owl

Remonter le temps au Jardin des mémoires

Une facette du parc que j’ai appréciée est celle consacrée à la sensibilisation des visiteurs. Les parcs nationaux ont deux grandes vocations : la conservation et la sensibilisation, deux volets qui déterminent la gestion du territoire, les activités disponibles, le programme d’animation… En plus d’avoir un beau nom onirique, le Jardin des Mémoires verse davantage du côté de l’éducation des visiteurs. Loin des activités récréatives habituelles, on y trouve des informations sur l’histoire des lieux.

Peuplé depuis près de 8 000 ans, le Témiscouata avait un emplacement particulièrement propice au commerce puisqu’il se situe à un emplacement stratégique, entre le Saint-Laurent au nord et la baie de Fundy au sud, le long de la rivière Madawaska, qui se jette dans le fleuve Saint-Jean. Les Premières Nations sont nomades et taillent le chert (« cherte », roche composée de silice) : ce sont d’ailleurs les débris de chert taillé qui indiquent souvent la présence d’un peuplement. On dénombre plus de cinquante sites riches en débris archéologiques dans le parc national du Lac-Témiscouata.

Le parc souligne aussi la période du « contact » : au XVIIIe siècle, les colons européens commencent à arriver et vont changer le mode de vie des Wolastoqiyik. Le chert est délaissé au profit du fer mais ce n’est que le moindre des bouleversements qui frapperont les Premières Nations du continent. Le Jardin des mémoires évoque également le commerce du bois jusque dans les années 1950, mais je préfère fixer mon attention sur les Premières Nations. Le Jardin des Mémoires est assez succinct mais ses sculptures m’ont émue, que ce soit une armature de tipi à travers laquelle on entrevoir la rivière ou des silhouettes de caribous fantomatiques sous les arbres, deux sculptures en transparence à travers lesquelles le temps semble s’écouler.

Participer à des fouilles archéologiques

Le parc national du Lac-Témiscouata a la particularité de proposer plusieurs activités en lien avec l’archéologie, et pour cause : ce parc fait appel à sa propre archéologue, Jolyane Saule, à qui j’ai eu le plaisir de parler. Lors de ma visite, le programme d’activités était sur le point de commencer et je n’ai donc pas pu y participer, mais Jolyane m’a donné un bon aperçu de ce qui vous attend.

Avant toute chose, le parc compte une cinquantaine de sites archéologiques recensés. Sous le terme « archéologique », on place tout ce qui est antérieur à cinquante ans et c’est ainsi que les deux grands volets du parc concernent deux époques bien différentes : d’une part, les Premières Nations qui y vivaient il y a 2500 ans, et d’autre part, les colons qui s’y sont installés au XIXe siècle. Les Premières Nations de la région sont les Wolastoqiyik, et ils participent également aux fouilles.

En tant que visiteur, vous pourrez accéder à l’un de ces sites pour participer aux fouilles publiques. Des fouilles publiques, kézaco ? Protégés sous un chapiteau au Jardin des Mémoires, des carrés de terre jugés prometteurs sont délimités par l’archéologue et n’attendent que vous veniez creuser pour tenter de découvrir ce qu’ils referment. Il ne s’agit pas d’une activité factice : dans l’activité « Fouilles archéologiques », on vous initie vraiment aux rudiments des fouilles. Les découvertes sont quasi-garanties. Cela dit, ne vous imaginez pas déjà en Indiana Jones des temps modernes, à trouver poteries intactes et ossements à tout va : les trouvailles sont plus souvent des débris de taille que des pointes de flèche. Mais comme me l’explique Jolyane, les débris de taille nous en apprennent bien plus que les pointes de flèches – celles-ci apprennent avant tout que les peuples présents pratiquaient la chasse, la belle affaire. À l’inverse, les débris de taille peuvent donner des indications sur la taille du peuplement, la durée de son séjour à cet endroit, les liens qu’ils entretenait avec d’autres peuples…

Les activités ayant trait à l’archéologie sont les suivantes :

• Rencontre avec une archéologue, où Jolyane présente son métier et répond à toutes vos questions (1 h, gratuit)
• Fouilles archéologiques, dont je viens de vous parler (2 h, 22,5 $/personne, groupe de quatre personnes au maximum)
• Découvrir la taille de pierre, pour apprendre à débiter la pierre comme une pro (2h, 5 $/adulte, 12 personnes au maximum)

Jolyane Saule sur le site des fouilles publiques (à ses pieds). Dans nos mains, des exemples de roches.

Aller prendre le café en traversier

La nature, c’est bien beau, mais des fois, on a simplement envie d’un bon café, ou de manger autre chose que des produits de camping. Le parc national a pensé à tout : depuis le camping de l’Anse-à-William, il est possible de rejoindre Cabano sans prendre sa voiture en empruntant la navette nautique l’Épinoche. Une option bienvenue qui évite quasiment une heure de route (aller !) pour rejoindre la ville.

Moi, j’adore les traversiers. Parce que je n’ai pas l’occasion de les prendre au quotidien, ils m’inspirent toujours un sentiment de profond dépaysement, comme une mini-croisière pour sortir de l’ordinaire. Alors, entre traverser le lac en 15 minutes ou rouler pendant une heure, mon choix est vite fait !

L’Épinoche circule en été, de début juin à début septembre. Elle peut accueillir une douzaine de passagers et autant de vélos. De par sa  capacité modeste, il est obligatoire de réserver. Il vous en coûtera 8,5 $/adulte/trajet, et les moins de 17 ans voyagent gratuitement Vous trouverez plus d’infos sur les horaires ici.

Dormir dans un prêt à camper

Oh, le camping ! Il n’y a rien de plus estival que de clôturer une belle journée par un feu de camp et une nuit sous la tente. Mais quand on fait de vieux os, dormir littéralement sous la tente, entre les racines dans les lombaires et l’espace exigu, cela ne fait plus autant rêver. C’est pourquoi il existe désormais à peu près partout des dizaines d’options de « glamping« , camping à la sauce glamour où on peut dormir en forêt sans forcément se réveiller avec le dos coincé.

Au parc national du Lac-Témiscouata, l’option glamping, ce sont les prêt-à-camper, de grandes tentes prévues pour accueillir quatre personnes. J’étais déjà enthousiaste à l’idée de dormir dans ce que je considère comme une grosse cabane d’enfant. Quelle surprise en découvrant qu’à lintérieur, la zone de couchage est elle-même dans une tente. C’est une cabane dans une cabane ! Cabaneception ! Mon cœur d’enfant est doublement ravi.

Parmi les équipements : une bouilloire, une plaque de cuisson et un grille-pain à utiliser dehors sous l’auvent, une table et des chaises, un mini-radiateur très pratique pour les nuits fraiches de juin (je parle d’expérience), matelas et oreiller. À l’extérieur, quatre chaises Adirondack et le sacro-saint foyer, symbole du camping par excellence, et l’endroit où nous avons passé le plus de temps, à allumer le feu, maintenir le feu en vie, ressusciter le feu et lire entre deux bouffées de fumée dans les yeux. Il n’y a pas de meilleure soirée de camping que celle où on va se coucher en dégageant une odeur de saumon boucané, parole de campeuse.

Infos pratiques pour le prêt-à-camper

• Les prêts-à-camper contiennent de la vaisselle, des casseroles et du petit électroménager comme un grille-pain, une bouilloire et une plaque de cuisson, ainsi qu’un petit réfrigérateur.
• Prévoyez votre sac de couchage, votre taie d’oreiller et des couvertures… Malgré le petit radiateur, les nuits sont fraîches !
• Les sanitaires et douches sont en commun au bloc sanitaire, à quelques centaines de mètres
• Les animaux ne sont malheureusement pas admis.
• Le tarif du prêt-à-camper donne accès au parc national de 17 h à la fin de la journée le lendemain.
• Les prêts-à-camper se trouvent au camping de l’Anse-à-William (secteur Squatec) et à celui de Grands-Pins (Dégelis). J’ai dormi au camping de l’Anse-à-William.

Autres activités au parc national du Lac-Témiscouata

• le parc propose une activité pour mieux connaître les chauve-souris ! En tant que fan absolue de ces adorables mammifères, je vous conseille vivement d’y assister pour les démystifier ! Comme c’est gratuit, vous n’avez aucune excuse.
• Il est possible de partir en excursion guidée gratuite à la Montagne-du-Fourneau, pour en apprendre plus sur la forêt.
• une autre activité qui s’annonce prometteuse est la sortie en rabaska. Le rabaska désigne le grand canot d’écorce utilisé par les Algonquin pour se déplacer. Cette activité au crépuscule s’annonce riche en découvertes ! (15 $/adulte)
• Pour connaître les nombreuses autres activités, je vous invite à consulter le programme ici (2022).

Infos pratiques

Se rendre au parc national du Lac-Témiscouata

• Depuis Rivière-du-Loup, prendre l’A20-E. Emprunter la sortie 531, puis le 3e rang E jusqu’à la 295. Prendre ensuite la 295-S en direction de Saint-Michel de Squatec. Comptez environ 1 h 15 pour parcourir ces 100 km.
• Depuis Edmundston, prendre la Transcanadienne 2 puis A85-N. Emprunter la sortie 40 puis suivre la 232-E jusqu’à Saint-Michel-du-Squatec. Ici aussi, comptez environ 1 h 15 pour parcourir ces 100 km.
• Une fois à l’entrée du parc national, compter 35 minutes supplémentaires pour rejoindre le centre d’interprétation de l’Anse-à-William ou du Grand lac Touladi.

Tarifs du parc national du Lac-Témiscouata

• Tarifs à la journée : 9,25 $/adulte, gratuit pour les moins de 17 ans
• Ce parc dépendant de la SEPAQ, la carte Découverte de Parcs Canada n’y est pas acceptée. L’équivalent pour la SEPAQ est la Carte annuelle, qui vaut 84 $ et est valable dans tous les parcs du réseau.
• Voir le site web du parc national ici.

Que manger au parc national du Lac-Témiscouata

• Le centre d’accueil de l’Anse-à-William propose quelques options de dépannage comme du café, des sandwiches, des produits locaux de la fromagerie le Détour et du domaine Acer.
• Pour vous ravitailler, je vous conseille d’aller à l’épicerie avant d’arriver au parc national : soit à Rivière-du-Loup si vous arrivez du nord, soit à Cabano si vous arrivez du sud. À Cabano, vous trouverez une épicerie Metro et une SAQ (magasin d’alcool) au 633 sur la rue commerciale nord.

Et vous, connaissez-vous le parc national du Lac-Témiscouata ? Avez-vous d’autres conseils pour ma prochaine visite ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.