Le Québec est une vraie pépite toute l’année, mais l’automne est une saison particulière, où les couleurs ne peuvent jamais décevoir. Randonner est, une fois de plus, la solution pour profiter au mieux de ces paysages d’exception. Pour mon traditionnel voyage d’automne, en 2021, j’ai mis le cap vers la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, appâtée par l’extraordinaire fjord du Saguenay et par les nombreuses possibilités de randonnées. Avec ma mère et Indiana, nous avons passé une semaine à arpenter les sentiers entre deux averses, émerveillées malgré tout par les feuillages d’automne et l’incroyable présence du fjord. Je vous propose plusieurs randonnées faciles à intermédiaires à découvrir sur la rive sud du fjord, entre La Baie et l’Anse-Saint-Jean.
Parc national du Fjord-du-Saguenay (Anse-Saint-Jean) : sentier de l’Anse de Tabatière
Voici un sentier très court qui offre pourtant une vue remarquable sur le fjord. J’ai longtemps été assez moqueuse des parcs nationaux et de leurs sentiers de 500 mètres, incapable d’imaginer que tout le monde n’est pas en mesure de galoper par monts et par vaux. J’apprécie désormais le fait que les parcs nationaux comprennent certains sentiers courts pour la majorité des visiteurs, voire tous les visiteurs quand ces sentiers sont accessibles en fauteuil roulant, puissent profiter des panoramas majestueux.
Le sentier de l’Anse-de-Tabatière se trouve à l’Anse-Saint-Jean, à quelques kilomètres du quai. Suivez les panneaux, c’est bien indiqué. Au bout du chemin, une guérite nous attend : il faut s’acquitter de 8 $ par personne (entrée valable toute la journée) ou montrer un passe de la SÉPAQ. Un belvédère nous attend dès le stationnement, une vue vers le nord qui s’ouvre sous les nuages. Le sentier proprement dit part de la droite des toilettes. Il monte très doucement et arrive bientôt à un pylône électrique. Je m’insurge de cette horreur qui gâche le paysage avant de comprendre qu’une plateforme a été installée précisément dessous pour offrir plus d’explications sur la ligne électrique qui enjambe le fleuve. Saviez-vous que de 60 mètres au-dessus de l’eau, les câbles s’abaissent de trente mètres en hiver sous le poids de la glace ?
Le plus beau point de vue, selon moi, est quelques centaines de mètres plus loin. Il reprend plus ou moins le même angle que la vue du stationnement, mais en plus sauvage ; c’est assurément une vue que vous aurez croisée au détour d’Instagram si vous cherchez des photos du parc du fjord du Saguenay. Pendant toute la semaine, j’essaierai de guetter un beau coucher de soleil pour y retourner au crépuscule, mais j’ai manqué de chance avec la météo. Quoi qu’il en soit, même par temps maussade, la vue était extraordinaire avec les rideaux de pluie se déplaçant au loin.
- Longueur : 500 mètres
- Durée : 15-20 minutes
- Type : boucle, forêt
- Difficulté : facile
- Accès : stationnement de l’Anse-de-Tabatière, secteur de l’Anse Saint-Jean
- Chiens autorisés
Parc national du Fjord-du-Saguenay (Anse-Saint-Jean) : sentier des poètes
Un sentier que je n’ai parcouru qu’en partie, le sentier des poètes est pourtant très prometteur. Reliant l’Anse-Saint-Jean à Petit-Saguenay, il totalise 10 kilomètres linéaires autour d’une pointe dans le fjord. Si vous n’avez pas le temps de faire l’aller-retour, ou si vous n’avez pas deux véhicules, il est possible d’en avoir un avant-goût satisfaisant au départ de l’Anse-Saint-Jean. Il suffit pour cela de rejoindre le premier belvédère, à 2 km environ du quai (le nom du belvédère m’échappe, si quelqu’un peut me rafraîchir la mémoire en commentaire ?).
Le sentier grimpe un peu pour commencer en longeant quelques maisons qui me font rêver, suspendues au bord du fjord comme si elles étaient au bout du monde. Après un court replat, le sentier remonte de plus belle sur des roches qui font un escalier naturel. Ça grimpe fort, mais ne lâchez rien au moment où vous arrivez à une trouée : une dernière montée, un escalier, et un banc avec vue vous attend. De là, on voit très bien la fameuse ligne électrique et le fjord qui serpente à perte de vue.
- Longueur : 10 km
- Durée : 2-3 h
- Type : linéaire, forêt
- Difficulté : intermédiaire
- Accès : tout au bout du village de l’Anse Saint-Jean
- Chiens non autorisés
Parc national du Fjord-du-Saguenay (Baie-Éternité) : sentier de la Statue
Un de mes coups de cœur dans le parc national du Fjord-du-Saguenay : le sentier de la Statue. J’avais jeté mon dévolu sur le sentier du Géant mais quelle ne fut pas ma déception en découvrant que les chiens n’y sont pas acceptés. Qu’à cela ne tienne, le sentier de la Statue, lui, accepte les pitous et puis Annabelle du blog Matante A venait d’en publier des photos alléchantes : c’est décidé, on va aller voir à quoi ressemble cette fameuse statue.
Le sentier part du centre de services du secteur Baie-Éternité et reste à plat pendant quelques centaines de mètres. Juste avant le pied de la montée, je vous conseille d’aller jeter un œil depuis la jetée pour une jolie vue.
Il est ensuite temps de monter. Le sentier croise d’abord un immense rocher impressionnant, puis il faut monter sur des marches de pierre. La montée est assez raide mais relativement courte et très satisfaisante puisqu’on croise plusieurs points de vue en chemin. Mon préféré est celui juste en-dessous de la halte Bellevue : un replat bordé de palissades d’où la vue était absolument splendide. Quelques centaines de mètres plus loin, on arrive à la halte Bellevue, le point culminant du sentier.
La halte Bellevue comporte une plateforme panoramique d’où admirer à la fois la baie Éternité et le fjord. De là, deux choix s’offrent à vous : rebrousser chemin ou continuer jusqu’à la fameuse statue. On pourrait penser qu’il est absurde de vouloir faire demi-tour à ce stade mais le reste du sentier sera sans pitié pour ceux qui ont mal aux genoux ou aux hanches : le sentier redescend désormais sans discontinuer, et pire encore : il descend raide. Dans sa dernière partie, ce sont environ 150 marches qu’il faudra descendre, puis remonter pour atteindre la Statue.
Ma mère a rebroussé chemin un peu après la halte Bellevue tandis que j’ai poursuivi jusqu’à la statue, faisant l’aller-retour à grandes enjambées en 45 minutes environ. Au bout du chemin, une grande statue de la Vierge et une belle vue sur le fjord. Je ne vais pas vous mentir : j’ai largement préféré la vue sur la baie aux couleurs d’automne que celle depuis la statue. Je n’ai d’ailleurs même pas de photos potables de la Statue ! Disons que je réserve la surprise aux curieux qui iront au bout du sentier. Si vous êtes dans les parages depuis plusieurs jours et que vous avez déjà vu le fjord depuis l’Anse de Tabatière ou depuis Petit-Saguenay, vous pouvez vous passer sans regrets de la statue si vous n’êtes pas au summum de votre forme. Bien sûr, si vous n’êtes à Baie-Éternité que pour une journée, la vue devrait vous laisser émerveillée ! Mais moi qui avais vue sur le fleuve chaque jour depuis mon chalet à l’Anse-Saint-Jean, je n’ai pas trouvé qu’elle était plus belle qu’ailleurs.
- Longueur : 2,6 km aller-retour jusqu’au belvédère Bellevue ou 7,8 km aller-retour jusqu’à la statue
- Durée : 2 h ou 3-4 h
- Type : linéaire, forêt
- Difficulté : intermédiaire
- Dénivelé : 480 m
- Accès : centre de découverte du secteur de Baie-Éternité
- Chiens autorisés
Vue au pied de la Statue. Indiana a l’air ravi mais il est au bout de sa vie.
Anse-Saint-Jean : le mont Édouard
L’autre coup de cœur de mon séjour à l’Anse-Saint-Jean : le mont Édouard. Quand nous avons débarqué sur les rives du Saguenay, l’office de tourisme nous a vite mises en garde : début octobre, c’est la saison de la chasse à l’orignal, et on ferait vraiment mieux de ne pas s’aventurer hors du parc national. Le mont Édouard, en tant que station de ski, fait partie des rares endroits épargnés par la chasse et nous avons donc pu le gravir.
Nous stationnons au bas des pistes et allons nous renseigner à l’accueil. On nous indique qu’on s’engage dans une boucle de 9 km et qu’il ne nous sera pas possible de faire demi-tour puisque les chemins sont à sens unique. Dans les faits, on a croisé plusieurs personnes à contre-sens et nous-mêmes, nous avons écourté cette boucle en empruntant un raccourci par la suite. Mais sachez que si vous suivez mon itinéraire, vous en aurez bien pour 7 km.
Pour commencer, nous empruntons le sentier S21. Il monte tranquillement en lacets sous les arbres en suivant une piste de vélo tout terrain. Il faut rester à l’affût des vélos qui descendent car ils ont la priorité. Nous prenons de l’altitude lentement mais sûrement. Nous décidons d’aller voir le belvédère de la Crête des bouleaux, une excellente décision car la vue y est exquise. En revanche, ne faites pas la même erreur que nous : en suivant les panneaux au premier embranchement, vous vous engagez dans un sentier extrêmement raide alors qu’il suffit de prendre le sentier juste après le pont, un peu plus loin, pour monter un peu plus doucement (voir la carte ici). La vue depuis la crête des bouleaux, sur une petite falaise, est ravissante et nous y faisons une grande pause. C’est d’ailleurs que j’ai pris la majorité des photos de cette rando !
On poursuit de façon un peu incertaine. Globalement, on a trouvé la signalisation un peu légère et pourtant, j’ai un bon sens de l’orientation. Entre les panneaux écrits à la main et peu lisibles, les différentes versions des cartes et le fait que les randonneurs qu’on a croisés nous donnent des noms de sentiers inexistants… on était un peu dans le brouillard, avec une seule certitude : il faut monter, et il faut commencer à s’activer car le temps semble se couvrir. Nous nous retrouvons sur le sentier des vertiges, très bien nommé : le sentier grimpe dans un champ de myrtilliers à pic d’où nous avons une vue qui s’étend jusqu’au fjord. Malheureusement, il a plu à verse pendant les jours précédents et nous sommes dans un marécage en pente. Mes Converse sont trempées et nous glissons beaucoup. La vue d’une plateforme pour tente sonne heureusement la fin de nos difficultés : nous sommes presque en haut.
De là, 500 mètres nous séparent du refuge au sommet du mont Édouard : un bâtiment chauffé, avec de l’eau et des toilettes, où nous prenons un pique-nique avec vue. Nous avons mis 4 heures à atteindre le sommet, avec détours et pauses. Nous mettrons une heure à redescendre en empruntant le sentier pour quatre-roues, qui ne s’embarrasse pas de détours : droit dans la pente jusqu’au pied des pistes.
- Longueur : 9 km
- Durée : 3-4 h
- Type : boucle, forêt
- Difficulté : intermédiaire à difficile
- Dénivelé : 600 m
- Accès : stationnement de la station de ski du Mont Édouard
- Chiens autorisés
- Camping : depuis quelques années, le mont Édouard est doté de cinq plateformes où il est possible d’installer sa tente. Si je reviens dans la région en été, j’irai y dormir, c’est certain ! Depuis la plateforme 5, le coucher de soleil doit être absolument fou. Pour 30 $/nuit, elles sont à réserver ici.
Joie d’être arrivée à la plateforme 5, non loin du sommet !
Anse-Saint-Jean : la vue à mille dollars
Une promenade de 500 mètres qui, à l’image du sentier de l’Anse de Tabatière, offre un excellent rapport efforts-récompense ! Imaginez : vous empruntez un sentier qui monte raide pendant 5 minutes, et vous vous retrouvez face à une vue à mille dollars ! Qui dit mieux ?
Quand je parle de vue à mille dollars, ce n’est même pas une exagération : il existait autrefois un billet de mille dollars sur lequel se trouvait cette bien belle vue. Au niveau du belvédère, une table de pique-nique sur laquelle prendre le temps de savourer cette vue mémorable.
Si le cœur vous en dit, je vous conseille, d’aller voir du côté du pont couvert que vous apercevez depuis le belvédère : à 5 minutes de marche, c’est l’occasion de découvrir cette structure architecturale typique et de voir aussi des tableaux peints par des artistes de la région. Et peut-être apercevrez-vous l’un des fours à pain extérieurs qui fait la renommée de la région ?
- Longueur : 500 mètres
- Durée : 15-20 min
- Type : linéaire, forêt
- Difficulté : court mais ça grimpe !
- Dénivelé : 80 m
- Accès : stationnement en face de la maison bleue au 289 rue Saint-Jean-Baptiste, Anse Saint-Jean
- Chiens autorisés
Et la vue ? La voici !
La Baie : sentier Eucher
Un peu plus au nord, direction Saguenay, une municipalité composée de trois arrondissements : Jonquière, Chicoutimi et La Baie. C’est à La Baie que se trouvent les deux sentiers suivants.
Le sentier Eucher offre l’occasion de prendre un peu de hauteur au-dessus de la Baie à la faveur d’un sentier d’environ 6 kilomètres. Le sentier monte relativement doucement sous une étonnante pinède et des rochers calcaires en longeant le fjord, décidément incontournable. Après tout, c’est pour lui que nous sommes ici, non ? Non loin du sommet, un panneau annonce une « vue merveilleuse » et il serait dommage d’en faire l’économie. D’un côté, le fleuve, de l’autre, La Baie et une vue qui s’étend à perte de vue.
Mais ne tournez pas les talons à ce stade : le sentier se termine au niveau d’une immense croix qui offre une vue très dégagée vers l’aval du fleuve. C’est l’endroit parfait pour un pique-nique sur les grosses roches grises. Nous redescendons par un chemin différent qui passe sous les arbres. Je n’en ai pas encore parlé mais le sentier comporte quelques panneaux d’interprétation sur les lieux, dont l’un explique que « Eucher » était le nom du premier propriétaire (je crois).
- Longueur : 6 km
- Durée : 2 h
- Type : linéaire, forêt
- Difficulté : intermédiaire
- Dénivelé : 300 m
- Accès : 672 route de l’Anse à Benjamin, La Baie
- Chiens autorisés
- Accès gratuit
- Ne me demandez pas comment on prononce « Eucher », je n’en sais rien !
La Baie : sentier du canyon au Centre de plein-air Bec-Scie
Exception faite des parcs nationaux, payer pour randonner n’est pas dans mes habitudes, mais alors que la chasse à l’orignal battait son plein, je n’avais aucune envie de m’aventurer au hasard dans des endroits dangereux. Le centre Bec-Scie semblait l’endroit idéal : un centre de loisirs avec des sentiers dont l’un a piqué ma curiosité : le sentier du canyon.
Ce sentier est quasiment plat et fait environ 3 kilomètres aller-retour. C’est un univers très différent des randonnées que nous avons fait tout au long de la semaine : le long de la rivière à Mars, nous marchons sur un sentier qui se transforme peu à peu en trottoir de bois. Si le début de la randonnée est charmant mais ne mérite pas forcément les 45 minutes de route depuis l’Anse-Saint-Jean, les choses s’emballent quand on entre dans le canyon : une crevasse dans la roche si parfaitement rectiligne qu’elle semble creusée de main humaine.
Ce n’est pourtant pas du tout le cas : au bout du chemin, des panneaux nous apprennent que ce canyon a bel et bien été creusé par la rivière à Mars, tandis que ses parois ont été rabotées par les inondations en 1996. Nous arrivons à un barrage dont la quantité d’eau nous coupe le souffle. Ce n’est rien face au déluge du Saguenay, cataclysme hors normes. Des panneaux d’interprétation nous indiquent le niveau d’eau et les dégâts provoqués par cette crue sans précédent. Nous n’avons pas pu nous rendre au point de vue principal, fermé lors de notre visite, mais la promenade le long du canyon a déjà amplement suffi à notre bonheur.
Pour rentrer, nous prenons la route pour éviter la pluie mais vous pouvez évidemment prolonger le plaisir en enchaînant sur d’autres sentiers dans le centre plein-air. Pour notre part, nous sommes allées nous mettre au chaud dans un restaurant au centre-ville de La Baie, et avons enchaîné sur le sentier Eucher l’après-midi.
- Longueur : 2,5 km aller-retour
- Durée : 1 h
- Type : linéaire, forêt
- Difficulté : facile
- Accès : 7400 chemin des chutes, la Baie
- Chiens autorisés
- Tarif : 4 $/adulte, gratuit pour les enfants. Plus d’informations ici.
Une idée de randonnée Saguenay : le centre plein-air Bec-Scie
Infos pratiques
Aller à l’Anse-Saint-Jean
Depuis Québec, compter 3 h 20 de route en passant par la 138 puis la 170.
Depuis les Maritimes, vous pouvez faire la totalité du trajet par la route en passant par Québec, ou prendre le traversier entre Rivière-du-Loup et Saint-Siméon. Une option que nous avons trouvée très pratique. Compter 48 $ par voiture, puis 20 $/adulte. Ce n’est pas donné mais cela nous a fait gagner du temps. Premier arrivé, premier servi. Plus d’infos ici.
Aller à La Baie
Depuis Québec, compter environ 2 h 20 de route sur la 175 en direction du nord.
Quand randonner en automne autour du fjord du Saguenay
Les photos que vous voyez ont été prises du 26 septembre au 3 octobre 2021. Les couleurs n’étaient pas tout à fait à leur apogée, qu’elles ont dû atteindre la semaine suivante. Une fois de plus, la première quinzaine d’octobre est une valeur sûre pour admirer les belles couleurs.
À noter : cette activité délicieuse qu’on nomme chasse à l’orignal. Si vous venez en automne, renseignez-vous impérativement auprès de l’office du tourisme, de la mairie, même des caissières au supermarché… pour savoir s’il s’agit d’une période de chasse. On ne se lance pas dans les bois sans réfléchir en automne, ça pourrait être dramatique. On pourrait croire qu’il n’y a pas de chasse dans les parcs nationaux mais du côté de l’Anse-Saint-Jean, deux sentiers étaient fermés (celui de la montagne blanche et des chutes) pour cause de chasse. La chasse a lieu d’une heure avant l’aube à une heure après le crépuscule. Portez du jaune ou de l’orange. On trouve des brassards de chasse chez Home Hardware, le long de la route principale.
Deuxième chose à noter : l’automne, a fortiori en temps de covid, ce n’est pas la haute saison. Beaucoup de restaurants ferment après la fête du travail (premier lundi de septembre) et d’autres encore après l’action de Grâce (deuxième lundi d’octobre). Dans le doute, appelez ! Entre les horaires sur Facebook, ceux sur Google, les vrais horaires, la fermeture du lundi, les fermetures exceptionnelles… nous avons eu de la misère à trouver des établissements ouverts quand on en avait besoin.
Où randonner avec son chien autour du fjord du Saguenay
Une chose à savoir avant de s’élancer : le Québec est bien moins accueillant avec les chiens que le Nouveau-Brunswick. La plupart des sentiers des parcs nationaux leur sont inaccessibles et nous avons eu un peu de mal à trouver un hébergement correct qui les accepte.
Tous les sentiers présentés dans ce billet sont accessibles aux chiens, hormis le sentier des poètes. Vous trouverez ici la liste des sentiers ouverts aux chiens dans les parcs de la SEPAQ. Quoi qu’on pense de ces règlements, un impératif : respectez à tout prix les consignes concernant les laisses, ramassez les crottes, etc. C’est en étant des propriétaires modèles qu’on arrivera à convaincre les parcs de s’ouvrir davantage aux chiens.
En automne, c’est toujours une bonne idée d’enfiler un brassard orange à votre chien.
Pour aller plus loin
- Ces quelques idées ne sont qu’une fraction des sentiers dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean ! Retrouvez d’autres idées de randonnées dans le Saguenay ici.
- Pour une autre perspective sur le Saguenay, je vous invite à lire le compte-rendu de Laurent du blog OneChai sur son escapade de dix jours autour du Saguenay.
- Si vous aimez la rando, la bière et le Québec, le guide Randos Bière au Québec, de mon amie Bianca de la Grande Déroute, devrait vous ravir ! À découvrir ici au Canada, et ici en France.
- Inscrivez-vous sur AllTrails pour retrouver toutes les infos sur ces sentiers.
Où dormir à l’Anse-Saint-Jean
- À l’auberge de jeunesse Le camp de base, chaudement recommandé par Matante A
- Aux chalets Condos sur le fjord, 2 rue de l’Hermine. Nous avons séjourné dans un petit chalet mais le domaine propose aussi des studios et appartements juste au-dessus de la Crêperie du quai et du café Nuances de grains. Un petit paradis d’où on peut accéder à pied au sentier des poètes.
- Plus près du Mont Édouard, l’Hébergement du renard et la Grangette entre chien et loup semblent deux options chaleureuses.
Si ces randonnées d’automne vous ont plu, en voici d’autres à découvrir :
- Randonnées d’automne en Gaspésie
- Bathurst, un voyage d’automne
- Road-trip d’automne au Cap-Breton
- Randonnées d’automne au Nouveau-Brunswick
Et vous, connaissez-vous la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean ? Avez-vous des conseils pour mes prochaines randonnées dans cette région ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.
quelles belles randonnées! Et quelles vues!
C’était déjà très joli en été, mais avec les couleurs de l’automne, je suis presque jaloux là 🙂
Mille mercis pour le lien Audrey !
Mais avec plaisir Laurent ! Moi-même je suis jalouse du votre beau soleil que vous avez eu 😀
Le secteur est très joli, j’aime bien ces vues sur le fjord. Il y a des secteurs assez plats, je ne m’imaginais pas cela comme ça ! 🙂
La municipalité de Saguenay m’a aussi surprise par ses alentours plats. Mais le côté de l’Anse-Saint-Jean est très vallonné, c’est très beau.
Y a pas à dire, les paysages canadiens sont particulièrement propices aux couleurs automnales ! Merci pour ces jolies photos ! ♥ x
Mais avec plaisir ! Le Québec et l’automne, c’est vraiment l’accord parfait.
Que de belles balades, ça donne vraiment envie même si c’est dommage que ce soit si peu dog friendly. Et trop stylé d’accorder tes tenues et ton bonnet aux couleurs de l’automne !!
Haha ! Je suis une vraie influenceuse ou non maintenant ?!