La Gaspésie fait partie de ces destinations mythiques au Québec, un incontournable qu’on soit Européen ou Québécois. C’est que cette péninsule regorge de paysages époustouflants et faciles d’accès via la fameuse route 132, qui en fait le tour. Lors de mon road-trip en Gaspésie à l’été 2018, j’avais vu bien des merveilles mais j’avais aussi dû faire une croix sur le parc national de la Gaspésie, alors interdit aux chiens. En 2019, au moment de choisir ma destination annuelle de vacances sans avion, je n’avais qu’une idée en tête : retourner en Gaspésie, et en automne avec ça, pour randonner au milieu des feuillages multicolores. Je n’ai pas été déçue, tant l’intérieur de la Gaspésie est un paradis de la randonnée. Voici le récit de mon séjour en Gaspésie en automne, mi road-trip, mi voyage sédentaire, et presque 100 % rando.
Jour 1 : Moncton-Campbellton-parc provincial de Sugarloaf-Sainte-Anne-des-Monts
Nous partons tôt le matin : au moins six heures de route nous attendent depuis Moncton, une durée pile entre le supportable et le franchement pénible, pour des gens comme nous, qui n’aiment pas conduire. Heureusement, une étape toute trouvée à mi-chemin rend la route plus douce : Campbellton, à la frontière entre le Nouveau-Brunswick et le Québec. Ce n’est pas seulement sa situation centrale qui nous pousse à marquer une halte : je tiens à grimper au sommet au mont Sugarloaf dans ses plus belles couleurs d’automne, comme un avant-goût à ce qui nous attend du côté de la Gaspésie. Je parle plus longuement des caractéristiques techniques du Mont Sugarloaf dans ce billet que je vous invite à relire, mais sachez que depuis son sommet, la vue est presque sans égale au Nouveau-Brunswick. Ai-je besoin d’en dire plus ?
Immanquable mont Sugarloaf, vu depuis l’autoroute
Nous reprenons la route pour quelques heures de plus, via Carleton-sur-Mer et Gesgapegig, puis la route 299, au fond d’une vallée. Dans le soleil qui commence à se coucher, celle-ci prend des allures de vallée des merveilles et l’on se prend à rêver de vivre de ce petit fleuve, envie qui reviendra à de nombreuses reprises pendant ce voyage. Nous passons brièvement par le parc national de la Gaspésie, puis par Sainte-Anne-des-Monts, et enfin, nous arrivons à notre chalet de location. La vue est belle, le chalet est coquet et tranquille, on est contents.
Jour 2 : Parc national de la Gaspésie
La météo n’est pas avec nous mais ce n’est pas ça qui va nous décourager ! À l’accueil du parc national de la Gaspésie, nous demandons qu’on nous conseille une randonnée gratifiante. Vous savez, de celles qui demandent un peu d’efforts mais pas trop, et un certain degré de récompense. Je sais bien que les plus beaux paysages sont ceux pour lesquels on a bavé, mais des fois, on a juste envie de suer un peu, et d’avoir quand même une belle vue. La guide nous oriente bien vite vers le mont Ernest-Laforce, « le meilleur rapport-récompense du parc ». Avec le recul, je me permettrais de nuancer (voir la journée où nous sommes allés au mont Olivine, plus bas) mais c’est une excellente entrée en matière.
J’ai déjà parlé de toutes les caractéristiques techniques des randonnées faites pendant ce séjour dans ce billet, que je vous invite d’ors et déjà à relire. Mais si vous ne l’avez pas encore lu, laissez-moi vous dire que le mont Ernest-Laforce est réputé pour ses orignaux, et que cela n’a pas manqué : nous en avons croisé dès les 200 premiers mètres. La randonné elle-même donne accès à un point de vue bien dégagé sur les monts qui entourent le mont Ernest-Laforce, et qui étaient couverts de neige ce jour-là ! Autant dire que nous ne nous sommes pas attardés pour notre pique-nique. Malgré tout, cette randonnée facile et de durée moyenne fait une excellente introduction au parc national de la Gaspésie, un échauffement qui montre des sommets qui ne demandent qu’à être gravis.
Jour 3 : Sainte-Anne-Des-Monts
La météo n’est VRAIMENT pas avec nous. Aujourd’hui, les sommets qu’on voyait hier depuis le chalet sont coiffés de brume et faire 40 minutes de route pour randonner dans le brouillard, ça nous tente moyennement. C’est aussi ça l’automne… Au lieu de nous évertuer à randonner sur des sentiers détrempés, nous prenons une journée douillette, à profiter de notre chalet et de sa belle vue. Est-ce que vous aussi, vous avez du mal à réellement vous reposer en vacances ? C’est un paradoxe récurrent chez moi : quitte à partir, j’ai envie de voir ou de faire beaucoup de choses. J’ai franchi le cap où je suis désormais capable de me reposer en vacances sans culpabiliser de ne pas rentabiliser ces vacances souvent chèrement acquises, mais il me faut souvent un petit coup de pouce de la météo. Le coup de pouce était là, et armée de bons livres, d’un carnet à dessin et d’un plaid, la journée passe tranquillement. Au loin, les nuages passent sur le golfe du Saint-Laurent et on se laisse volontiers glisser dans une sieste bienfaisante.
Du coup, je vous montre quelques images de notre chalet accueillant, évidemment prises à la faveur d’une météo plus clémente : le Chalet Épicéa. On a beaucoup apprécié notre choix : un chalet décoré avec goût et tout confort. Le salon en mezzanine était parfait pour se détendre, et il y avait même des jeux et des livres. Et est-ce que j’ai parlé de la salle de bains dont les murs sont construits en… bouteilles ? Une technique pour apporter de la clarté [je me souviens de mon émerveillement à lire un Picsou d’un autre âge, où ces murs faisaient partie importante de l’intrigue… et de ne rien comprendre du tout à ce concept du haut de mes 8 ans en Haute-Savoie 😀 Maintenant je comprends mieux !] Au niveau de la vue, c’était top : monts d’un côté, mer de l’autre. Derrière le jardin, des bois. Les voisins sont quasi-invisibles et la route 102, non loin, n’est pas trop bruyante. Bref j’y retourne dès que possible !
Jour 4 : Parc national de la Gaspésie
Ce matin, nous sommes reposés, frais, dispos et bien déterminés à conquérir un sommet. Pas question d’aller taquiner les plus hauts sommets du parc national de la Gaspésie : ils sont fermés en automne pour laisser aux caribous la place dont ils ont besoin pour se reproduire. Pour découvrir le Mont Jacquer-Cartier, le mont Albert, il faudra repasser en été. Ce n’est pas un problème, le mont Richardson est là ! Tout avait bien commencé jusqu’à ce que nous décidions de faire un détour qui nous sera fatal : 2 km aller-retour, ce n’est pas rien, surtout quand je vois le sentier redescendre dangereusement pour remonter de plus belle par la suite. Mon mental ne suit pas, je déclare forfait : je n’ai pas envie de passer ma journée à monter et descendre. Tu parles d’une randonneuse en mousse…
Sur le sentier du retour, nous croisons des Français qui ont de toute évidence perdu un membre de leur groupe et cherchent en vain à le joindre au téléphone. Nous compatissons et nous nous félicitons d’être des montagnards aguerris qui SAVENT qu’en montagne, on attend toujours son groupe à tous les croisements [notez bien cela pour la suite].
Mais le détour en valait la peine, non ?
Si le mont Richardson restera inaccessible ce jour-là, le belvédère du lac-aux-Américains sur le mont Joseph-Fortin aura suffi à nous combler. Nous apprécions le lac d’en haut pour commencer : nous faisons un pique-nique revigorant sur une plateforme d’observation où je m’étale de tout mon long dans l’escalier – chute qui me laissera le plus gros bleu de ma vie. Puis d’en bas: évidemment, il nous reste assez de force pour faire la petite rando jusqu’au bord du lac. Petite rando fort populaire et qui attire de nombreux touristes. Beaucoup s’amusent à donner à manger aux geais et si cette pratique n’est pas un problème dans un parc urbain comme à Bathurst, je tique un peu dans ce parc national. Avant de rentrer, direction le gîte du Mont Albert, un endroit merveilleux où trouver du réconfort à la faveur de boissons et/ou alcoolisées.
Le Lac aux Américains, un incontournable du parc national de la Gaspésie pour tous les niveaux
Jour 5 : parc national Forillon
Au hasard d’Internet, Bianca du blogue La Grande Déroute et moi [Si vous ne connaissez pas encore le blog de Bianca, je vous invite chaleureusement à le découvrir : sa plume fait des merveilles à chaque nouveau billet], on se rend compte qu’on est dans la même région, au même moment, avec les mêmes envies. Ce serait dommage de ne pas en profiter pour se revoir après notre rencontre au Salon des blogueurs de voyage à Lille en début d’année, non ? Bianca va au parc national Forillon et passe par Sainte-Anne-des-Monts, nous récupérant au passage. Je retrouve avec bonheur la fameuse route 132, celle qui fait le tour de la Gaspésie, et que j’avais découverte lors de mon road-trip l’année précédente. Et mieux vaut l’aimer, cette route, car depuis Saint-Anne-des-Monts, il faut quand même trois heures pour arriver au parc national de la Gaspésie, quoi qu’en dise Google Maps qui a tendance à minimiser un peu cet itinéraire.
Aujourd’hui, cap sur le parc national de Forillon, version automne, pour (re)découvrir le sentier du Mont Saint-Alban, au départ du Cap-Bon-Ami. Alors… il est temps que je vous avoue quelque chose, dont Bianca a juré de garder le secret. Mais de l’eau a coulé sous les ponts et je suis prête à vous dire que c’est le jour où on a perdu Etienne.
Depuis le stationnement, Etienne part devant, mû par une envie de silence après trois heures de voiture. Bianca et moi restons admirer les phoques au niveau du Cap-Bon-Ami, et par un concours de circonstances absolument imprévisible, Etienne s’évanouit dans la nature.
Pas d’Etienne au croisement où il était censé nous attendre (vous vous rappelez de ce qu’on s’était dit, au mont Joseph-Fortin ? Vous la sentez, l’ironie tragique ?). Pas d’Etienne à la tour du Mont-Saint-Alban. Pas d’Etienne… nulle part. Je regarde une mer d’arbres aux couleurs de feu et j’essaie d’imaginer où il a bien pu disparaître. Évidemment, il n’y a pas de réseau, sinon ce serait trop simple. Mon cher mari a un solide sens de l’orientation du moment qu’il est dans sa maison. Je me rappelle vaguement qu’il y a beaucoup d’ours, aussi, au parc Forillon.
Par chance, le sentier fait une boucle et nous permet de mener une battue : Bianca prend d’un côté, moi de l’autre, et nous finissons par retrouver Etienne sain et sauf suite à son échappée belle. Le tout reste au panthéon de mes moments de honte en voyage et je ne peux désormais plus voir la vue grandiose depuis le mont Saint-Alban (ci-dessous) sans ressentir un intense sentiment de bouletterie.
Etienne ! Reviens ! J’ai les mêmes à la maison !
Jour 6 : Sainte-Anne-des-Monts – parc national de la Gaspésie – Carleton-sur-Mer
Enfin, le soleil ! C’est la journée de l’apothéose. Nous quittons notre chalet, prenons le petit-déjeuner au Tim Hortons de Sainte-Anne-des-Monts et décidons de faire une ultime randonnée avant de rejoindre notre prochain point de chute : Carleton-sur-Mer. Comme nous avons eu raison ! Après le mont Joseph-Fortin, je croyais avoir vu le plus beau du parc à notre niveau, mais sachez que la randonnée qui en vaut vraiment la peine pour peu d’efforts, c’est vraiment celle du mont Olivine.
Elle commence par suivre un ruisseau sous les arbres avant de se dégager pour nous en mettre plein la vue sur le mont Ernest-Laforce en face. Puis, au prix d’une montée raide mais courte, et d’une deuxième montée aussi raide mais plus courte, nous voici sur un sommet arrondi qui donne sur une combe où les mélèzes n’ont pas encore perdu leurs belles couleurs. Hasard de la saison ou chance, nous sommes quasi-seuls toute la journée, et je ne rappellerais jamais assez à quel point j’adore les expériences de pleine nature sans la foule.
Nous reprenons la route 299, rêvons à nouveau sur les chalets cachés au fond de la vallée. L’arrivée dans la baie des Chaleurs est glorieuse dans les couleurs du soleil couchant. Nous posons nos valises à Carleton-sur-Mer, une station balnéaire de petite taille, fort courue l’été. En cette saison, elle cumule à la fois des commerces ouverts et une grande tranquillité. Nous sommes juste avant l’Action de Grâce (deuxième lundi d’octobre). D’ici quelques jours, beaucoup d’établissements fermeront leurs portes pour la saison.
Coucher de soleil depuis l’hôtel à Carleton-sur-Mer
Jour 7 : Carleton-sur-Mer, Miguasha
Évidemment, Carleton-sur-Mer étant adossé au Mont-Saint-Joseph, ce serait bien mal me connaître que de penser que j’allais me priver d’une nouvelle rando aux couleurs de l’automne en Gaspésie ! Ce mont a la particularité d’être aménagé mais heureusement, quelques sentiers qui démarrent à mi-pente permettent aux randonneurs d’y trouver une satisfaction à leur tour. Et quelle satisfaction que cette vue quand on débarque sur la plateforme d’observation après une courte marche sur un sentier en pleine forêt !
Éblouissantes couleurs de l’été indien au Québec
Ravissant, non ? J’y suis restée une bonne heure, comme à mon habitude, à essayer de graver tous les arbres sur mes rétines. Technique fort agréable mais qui ne marche pas : chaque année, je dois retourner inlassablement dans les feuilles pour me rappeler à quel point l’automne est beau.
Même sans aller au sommet du mont Saint-Joseph, j’ai énormément apprécié les couleurs dans cette région. D’en bas, le mont semble comme une vague dorée prête à s’abattre sur la baie des Chaleurs.
Mais si nous nous arrêtons à Carleton-sur-Mer, c’est pour aller y visiter un parc national qui se démarque des autres : ici pas de randonnée, mais un site fossilifère unique au monde : c’est le parc national de Miguasha. Nous finissons la journée par une petite chasse aux fossiles (avec les yeux ! On ne ramasse rien de rien sur ce site protégé !) sur la plage, exercice aussi passionnant que frustrant, tant on se rêve découvreur de fossiles extraordinaires et qu’on ne trouve que de bêtes algues. Si le sujet vous intéresse, je vous prépare un petit topo sur ces fossiles uniques au monde.
Nous finissons notre soirée entre la brûlerie du Quai et le Resto-Pub Saint-Joseph, à essayer de retenir le plus longtemps possible l’automne et nos vacances qui nous filent dans les doigts.
Jour 8 : Carleton-sur-Mer – Moncton
C’est l’heure de rentrer. Comme bien souvent, notre dernier jour est consacré à rentrer sous la pluie. La route est toujours moins belle au retour, vous ne trouvez pas ?
Quel itinéraire pour un road-trip d’automne en Gaspésie ?
Si vous me lisez en espérant un itinéraire de road-trip d’automne en Gaspésie, vous êtes peut-être déçus à ce stade. Pour me faire pardonner, voici une alternative : en mode road-trip, voici mes conseils :
- Randonnez de tout votre saoul au parc national de la Gaspésie (j’y prévoirai au moins deux ou trois jours si vous avez un niveau modéré, et un jour seulement si vous avez un niveau débutant)
- Ensuite, mettez le cap sur le parc de Forillon via la fabuleuse route 132. Un arrêt de deux jours s’impose.
- De là, vous pourrez continuer votre tour de la Gaspésie en passant par le sud de la péninsule : Gaspé et le parc national de l’île Bonaventure et du Rocher-Percé vous attendent pour la toute fin de la saison, l’espace d’un jour ou deux.
- Vous pourrez ensuite faire route vers Carleton-sur-Mer, qui conclura agréablement votre escapade d’automne.
Quand venir en automne en Gaspésie ?
J’ai effectué ce voyage du 5 au 12 octobre 2019. La Gaspésie possède moins d’érables que d’autres régions du Québec : ne vous attendez pas à voir beaucoup d’arbres vraiment rouges, ici on donne plutôt dans le bouleau doré et le mélèze fauve et tout le camaïeu du roux… Avec un rayon de soleil, c’est tout aussi beau. Globalement, prévoyez votre voyage la première quinzaine d’octobre pour mettre toutes les chances de votre côté pour voir des couleurs d’automne sublimes tout en profitant toujours des services offerts par les parcs. La saison touristique se termine pour de bon à l’Action de Grâce (deuxième lundi d’octobre) et de nombreux établissements ferment après cette date.
Attention à la chasse : toutes les randonnées présentées ici sont pratiquement garanties sans chasseurs : les parcs nationaux leur sont interdits, et le Mont Saint-Joseph vise aussi à être un sanctuaire pour profiter du plein-air. Si vous décidez de randonner ailleurs, notamment dans les réserves fauniques comme celle des Chics-Chocs, je vous en conjure : portez de l’orange (le fameux « orange chasseur »), portez un dossard, faites du bruit, et renseignez-vous sur les sentiers qui pourraient être fermés à la randonnée. Ne prenez pas de risque inutile et évitez à tout prix les randos à l’aube et au crépuscule.
Oh, au fait : si vous aimez la rando, la bière et le Québec, le guide Randos Bière au Québec, de mon amie Bianca de la Grande Déroute, devrait vous ravir ! À découvrir ici au Canada, et ici en France.
Où dormir en automne en Gaspésie ?
Je vous renvoie à mon billet sur des hébergements insolites en Gaspésie pour des informations plus complètes et des photos, mais voici un résumé des hébergements en question (tous ne sont pas forcément disponibles en automne, contactez-les) :
- Chalet Épicéa, 16 rue du Verger, Sainte-Anne-des-Monts : un chalet avec une superbe déco et une belle vue, et accessoirement quatre chambres (deux doubles, deux simples) ! Excellent rapport qualité-prix, à 35 minutes du parc national de la Gaspésie
- Auberge et chalets Griffon Aventure, 829 boulevard Griffon, L’Anse-au-Griffon : un établissement décontracté qui propose des lits en dortoir, des chalets et hébergements insolites à 15 minutes du parc de Forillon.
- Hostellerie Baie-Bleue, 482 boulevard Perron, Carleton-sur-Mer : un hôtel/centre de congrès très bien placé à Carleton sur Mer. À 10 minutes du Mont-Saint-Joseph et 20 minutes du parc national de Miguasha.
- contrairement aux autres établissements, je n’ai pas testé le Gîte du Mont Albert mais si vous voulez être au plus proche des sentiers du parc national des la Gaspésie, vous ne pouvez pas faire mieux. Isolement garanti loin de la civilisation !
Et vous, êtes-vous déjà allés en Gaspésie pour voir les couleurs d’automne ? Avez-vous d’autres sentiers à conseiller en cette saison ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés. Pour ce voyage, j’ai été l’invitée de la SEPAQ et de l’Hostellerie Baie-Bleue en partenariat avec Québec Maritime. J’ai payé le séjour au Chalet Épicéa sur mes deniers.
Il y a de bien jolies photos que j’envie. J’avais aussi fait le tour de la Gaspésie par la 132 en partant de la traverse de Matane, mais c’était deux semaines plus tard à la fin octobre et les feuilles se faisaient déjà moins nombreuses, à ce moment-là une semaine ou deux changent complètement le paysage.
Les voyages d’automne sont vraiment quitte ou double. Cette année à la période que je préconise, la plupart des feuilles étaient déjà tombées. Mais alors quand on tombe juste, quel bonheur !
C’est très juste, cela varie de quelques semaines selon les années. En Ontario, j’ai l’habitude de suivre les cartes montrant l’évolution à travers les régions. De quoi s’occuper pendant près de deux mois.
Ohlala votre chalet quelle merveille Et que dire de toutes ces belles couleurs … merci pour cet immense shoot d’automne, je n’en ai pas profité une miette cette année : ni balade en forêt sur les feuilles qui craquent, ni cueillette de champignons, ni châtaignes grillées au coin du feu, etc. Du coup ça fait du bien de voir un peu d’automne sur mon écran et de m’imaginer les sensations ! Et puis c’est toujours chouette de voir le Québec Pour ma part, je connais la Gaspésie en hiver, et même si niveau couleurs c’est pas du tout la même chose, j’ai adoré !
J’adorerais voir la Gaspésie et ses monts en hiver, même si je pressens qu’il sera difficile de faire plus beau que l’automne ! J’espère que tu pourras mettre les bouchées doubles sur les plaisirs d’automne l’an prochain
Les couleurs dorées des arbres, je crois bien que je les aime encore plus que celles des érables finalement <3
Bon point de préciser où on peut potentiellement rencontrer des chasseurs, c'est toujours ma grande peur quand je sors en forêt.
Y'a plus qu'à venir au Canada, un jour…
Cela dit, à lire/entendre des récits de randonneurs, il semblerait qu’il soit plus dangereux de randonner en France qu’au Canada pendant la chasse :/ Peut-être car il y a beaucoup plus d’espace ici, et moins de sentiers en proportion
Le secteur est très varié, il y a de toutes les hauteurs à gravir, pour tous les mollets ! 🙂 J’aime bien aussi les couleurs dorées des arbres par ici, le rendu est très beau également !
Je vois que le doré des feuilles séduit beaucoup, finalement ! Du moment qu’on a une dernière explosion de couleurs avant l’hiver, toutes les couleurs nous conviennent 🙂
Je ne me lasse pas de tes récits et de ces photos automnales ! J’espère ne jamais pouvoir retourner au Canada sinon je serai bien embêté pour choisir ma destination ! 🙂
Ne parle pas de malheur ! 😀 Je te concocterai un périple aux petits oignons dans l’Est
« un intense sentiment de bouletterie » = HAHAHAHHAHA
Le secret est désormais dévoilé.
J’en garde, néanmoins, de bons souvenirs de cette escapade improvisée! 😉
Et merci pour la mention!
J’avoue m’être demandée si tu allais encore me parler après tout ça 😀
En tout cas, un de mes projets une fois « tout ce merdier » fini est de découvrir davantage le Québec, il faudra qu’on se cale d’autres randos/bivouacs (toutes les deux…) !