En automne, ma tradition, c’est de prendre quelques jours de congés autour de l’Action de Grâce pour aller randonner dans la forêt aux mille couleurs, profiter des derniers beaux jours et peut-être aussi me dorloter à grands renforts de boissons chaudes réconfortantes. Cette année, j’ai choisi d’aller découvrir la région Chaleur, que je connaissais très peu. Située sur la rive sud de la baie des Chaleurs, qui sépare le Nouveau-Brunswick et le Québec, la région Chaleur va de Belledune à Pokeshow, de Bathurst à Allardville. Un petit territoire où la chaleur ne résume pas aux eaux de la baie : elle est partout dans l’accueil des Acadiens si heureux de partager leur belle région. Je vous propose un carnet de bord d’une escapade sucrée sous les feuilles d’automne, qui réchauffe les cœurs en cette fin 2020.
Ce billet a été écrit suite à un partenariat rémunéré avec l’office de tourisme de la région Chaleur.
Les chutes Pabineau et les gorges de la rivière Jacquet
Partie de Moncton vers 8 h 30, j’arrive vers 11 h 30 à Bathurst. La route est un délice, toute en couleurs flamboyantes. On m’avait prédit que je ne trouverais plus guère de belles couleurs une fois dans le nord de la province, mais non : tout est doré, c’est ravissant. Tous les road-trips devraient se faire en automne, si vous voulez mon avis. Une fois à Bathurst, la météo est mitigée mais j’ai foi en les prévisions : il ne pleuvra pas. Comme à mon habitude, c’est vers le site le plus emblématique de la région que je me dirige en premier, et pour la région Chaleur, le choix est tout trouvé : je commence par les chutes Pabineau. Malgré leur consonance française, elles tirent leur nom du mot pabina qui désigne un petit buisson de canneberge en mi’kmawi’simk. Les chutes se trouvent sur les terres de la Première Nation de Pabineau.
Alors je dois vous dire que je ne suis pas une chasseuse de cascades. Dans mon entourage, certaines personnes rayent vingt, trente cascades de leur liste chaque été (oui, elles ont des listes de cascades !) et en font tout un objectif. Moi, j’aime bien la présence de cascades sur un sentier, mais globalement, ce n’est pas ça qui va m’attirer à un endroit comme un beau panorama montagneux peut le faire. Malgré tout, j’ai beaucoup aimé me rendre aux chutes Pabineau pour deux raisons : le calme du site hors saison (attention, il semble assez achalandé en été) et la taille du site, qui ne résume pas à un balcon avec une belle vue (il n’y a pas de balcon du tout, d’ailleurs). Je reste une heure à monter et descendre les escaliers de pierre, à suivre le petit sentier qui passe un peu derrière le site, à observer l’eau qui tourbillonne dans les roches sous toutes les coutures. Tous les ingrédients d’un excellent moment sont réunis, et je me réjouis d’être une voyageuse de l’automne, à pouvoir profiter de sites aussi beaux sans souffrir de l’affluence.
À ce stade de la journée, il est 13 h et je suis affamée : direction Bathurst pour aller manger au gastropub Cast & Crew. « Cast & Crew », ça veut dire « Acteurs et équipe de tournage » et quand on découvre que le restaurant est accolé au cinéma Appolo, on comprend mieux ce nom original. Tout le restau est d’ailleurs sur le thème du cinéma, avec une déco qui rappelle les années 50, entre Marylin Monroe au mur et des tables à banquettes. Pour me réchauffer, je commande une soupe assez classique mais bien chaude, et surtout des frites d’halloumi. Vous connaissez le halloumi, ce fromage chypriote qui fait scouic sous la dent et ne fond pas, ce qui permet de le faire griller ? Si non, il faut absolument essayer. Ici, sous forme de frites arrosées de crème sûre et de framboises, avec une pointe de piment fort, il atteint la perfection et peut-être que j’ai léché mon assiette, personne ne le saura jamais.
Les gorges de la rivière Jacquet, la belle surprise
Je reprends la route, direction le belvédère des gorges de la rivière Jacquet, à Belledune, à une quarantaine de kilomètres de Bathurst. Ça fait pas mal de route en une journée, mais je tiens à y aller dès que possible : l’automne 2020 est très en avance. Je suis religieusement le bulletin d’information des couleurs du Maine et celui-ci était sans appel la semaine dernière : l’automne n’a jamais été si précoce, ni si court. Dame Nature a souffert de la pire sécheresse depuis 40 ans cet été, elle est fatiguée et a besoin de repos. Pour ne rien arranger, il souffle aujourd’hui un vent à décorner les bœufs, le genre de rafales à faire dévier ma voiture sur l’autoroute et à souffler net pas mal de feuilles… et peut-être même des toits.
Après la sortie d’autoroute, la route serpente dans la campagne en grimpant, puis se transforme en chemin de graviers. Je stationne au niveau d’un portail, marche les 500 derniers mètres en croisant les doigts pour ne pas me prendre un bouleau sur la tête et finalement, j’arrive au belvédère. On m’avait prévenu que l’endroit était insolite et qu’on y croisait souvent le propriétaire, Paul, qui a la gentillesse de mettre les lieux à la disposition du public. Pas de Paul en vue, mais les couleurs, elles sont toujours là. La vue donne sur une gorge boisée de toute beauté, sans aucune trace humaine, sans aucun bruit hormis celui du vent, et je reste une trentaine de minutes à me régaler, toute seule. Par ses paysages vallonnés, le nord du Nouveau-Brunswick est décidément toujours une bonne décision en automne.
Une fois rassasiée de la vue, je rentre doucement prendre possession de ma chambre à l’Auberge d’Anjou, à Petit-Rocher. Nous touchons seulement à la fin de l’après-midi mais il fait déjà frais, je n’aurais pas pu rester plus longtemps dehors. Je découvre une chambre coquette et confortable. L’auberge comporte aussi une partie commune avec cuisine, table et fauteuil moelleux à côté d’une bibliothèque garnie de jolis magazines. Il n’en faut pas plus à votre introvertie préférée pour prendre racine.
Le sentier Nepisiguit Mi’gmaq et la pointe Daly
Le soleil brille ! Je me lève d’un bond et avale un petit-déjeuner en vitesse. L’Auberge a la particularité d’être à l’étage d’un café, le bien-nommé Cocooning Café. Les patrons sont Français et au menu ce matin, je m’offre le plaisir d’un bon croissant français avec un café au lait… j’en verse presque ma larmichette car la France me manque un peu – ma dernière visite remonte à mon passage à Nantes il y a un an.
Je me mets en chemin pour le sentier Nepisiguit Mi’gmaq, largement responsable de ma venue. Ce sentier est le plus long du Nouveau-Brunswick et en passe de prendre des proportions mythiques dans l’imaginaire des randonneurs de la province. C’est qu’il traverse 150 km de terres sauvages entre Bathurst et le parc provincial du mont Carleton, et représente un défi physique conséquent. Pas question de le faire en entier pendant ces quatre jours, mais il est possible de le sectionner à la faveur de points d’accès. Aujourd’hui, je vais aller de la section C à la section D. Peu après le début du sentier, on traverse un petit pont en cordes qui me ravit déjà. C’est ensuite une rando qui longe la rivière depuis une arête dans la forêt, avant d’arriver aux chutes Pabineau, côté sud. Ce n’est pas tous les jours qu’on les voit de ce point de vue, non ?
À ce stade, je suis indécise. J’ai beau être venue dans la région spécialement pour découvrir ce sentier, Éole n’a pas calmé ses ardeurs. Je ne suis pas exactement à l’aise dans les bois entre les arbres qui ont l’air fraîchement tombés et ceux qui grincent au-dessus de ma tête à chaque rafale. Je décide de pousser encore un peu plus loin, juste pour voir (vous le savez, non, que je ne renonce pas facilement ?) et bien m’en prend : la suite du sentier est plus proche du bord de la rivière, à couvert, et le vent faiblit un peu. Le sentier est un régal, par endroits couverts de feuilles, par endroits dans la mousse. Et en point d’orgue, j’arrive au campement Gitpu (l’Aigle) : une petite merveille où j’aimerais dormir un jour, un tipi bercé du bruit de la rivière, assorti de bancs parfait pour pique-niquer. Je sors mon sandwich et me régale en souriant comme une bienheureuse contente de sa décision. C’est à ce stade que je fais demi-tour. Cet aller-retour représente environ 8-9 km.
Si ce sentier vous intéresse, je vous invite à lire les fiches techniques complètes sur le site de Hiking NB (en anglais).
J’aurais été heureuse de finir la journée là, mais puisqu’il fait grand beau et que la météo n’annonce rien de bien pour le lendemain, je vais reprendre quelques forces au Kaffeine Espresso Bar à Bathurst avant d’enchaîner sur la réserve naturelle de la pointe Daly. Mais avant, je dois vous parler du lait chaud que j’ai bu. Un lait chaud ? Oui, à la rose et à la cardamome ! Un lait chaud qui évoque l’Iran, un parfum vraiment insolite que j’ajoute à ma liste de saveurs d’automne aux côtés de la citrouille épicée et du cidre chaud.
Moment Disney à la réserve naturelle de la Pointe Daly
Si je tiens à aller à la réserve naturelle de la Pointe Daly, c’est pour une raison : voir ses fameuses mésanges, réputées peu farouches. Je comptais simplement marcher jusqu’au « carrefour des mésanges » pour les observer, mais en arrivant, j’ai été ensorcelée par un tunnel de verdure… puis un autre… puis un trottoir de bois… et un trottoir de bois sous un tunnel de verdure… Bref je ne sais pas où donner de la tête, tous les sentiers m’attirent et avec le soleil qui décline dans les arbres, l’ambiance d’automne est incroyable. Mention spéciale au sentier des parulines, où je suis obligée de m’arrêter le cœur battant pour m’imprégner de tout ce que je vois. Au lieu de marcher 600 mètres, je fais un détour de 2 km avant d’arriver au Carrefour des mésanges.
Et là, c’est le moment Disney : les mésanges s’approchent en piaillant pour se poser sur mes doigts, un écureuil rapplique ventre à terre et même un geai bleu surgit de nulle part. J’attends le moment où tout ce beau monde va sortir les rubans et les ciseaux pour me transformer en princesse de l’automne, moi la Cendrillon de la randonnée qui a des raisins secs et des pommes sèches dans les poches. Pour laisser la magie opérer, le mieux reste encore de s’asseoir et de se fondre dans le décor. Le ballet est fascinant : mésanges bien sûr, mais aussi des grands geais bleus qui s’imposent en conquérants, des écureuils qui foncent grapiller les miettes à terre, des pics mineurs qui s’affairent au loin. J’adore l’effet « caméra cachée » qui consiste à fixer un endroit en apparence immobile et voir apparaître des tranches de vie forestière.
Atterrissage maîtrisé !
Considération éthique : je suis un peu mitigée sur le fait de nourrir les mésanges pour les apprivoiser, mais après tout, on nourrit bien les oiseaux chez soi… (et d’ailleurs, c’est grâce à la nourriture mise à la disposition des oiseaux en Angleterre que certaines espèces ont pu récupérer, imaginez un peu). Ici, le centre d’accueil propose des graines de tournesol aux visiteurs, j’imagine donc que nourrir ces oiseaux ne pose pas de problèmes. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Je rentre souper à l’auberge, fourbue. En faisant des recherches pour écrire ce billet, je me rends compte que j’ai complètement raté l’existence même de la pizzeria italienne Pizza 13, au centre-ville de Bathurst, doublée du bar Au Bootlegger bien fourni en bières de microbrasseries locales. Je rage, car c’est exactement ce qu’il m’aurait fallu après une telle journée.
Jour 3 : Bathurst et le rocher de Pokeshaw
Ce matin, la météo est sans appel : il fait moche. C’est la caricature de la journée d’automne moche, entre vent furieux et nuages de plomb. Et un samedi matin d’automne moche, vous savez ce qu’on fait ? On va prendre un énorme petit-déjeuner avec un livre et un gros gilet mou, et on ne se presse pas. Et puis ça tombe bien, je n’ai qu’à descendre d’un étage entre mon lit et le café. C’est tout juste si je ne descends pas en pyjama. Œufs au plat, patates sautées, bon café, tout est là pour démarrer la journée comme il faut.
Je vous épargne la photo moche de ma délicieuse assiette : la photo gastronomique, c’est un métier !
Mon objectif du jour : les rochers de Pokeshaw. Dire que j’ai pris des détours est un euphémisme… En allant voir les cabanes acadiennes au port de Petit-Rocher, je perds la notion du temps à observer les belles tombes acadiennes du cimetière voisin. Puis c’est la dégringolade : je passe une heure à discuter avec Christophe de la boutique zéro déchet ECO² à Petit-Rocher Sud, et encore un peu plus de temps à essayer de contenir les yeux qui me sortent de la tête à la confiserie-chocolaterie Andréa. Cette confiserie, c’est un peu comme aller chez Willy Wonka, tout est beau, tout sent bon. Je contiens mon envie de tout acheter et dans un effort de volonté digne d’une médaille (en chocolat), je ne ressors qu’avec un petit ballotin de délicieux cholats, dont un étonnant rocher aux pignons à essayer absolument.
Activité d’automne à Bathurst : visiter la chocolaterie Andréa… toujours une bonne idée !
Quarante kilomètres et trois heures après être partie de l’auberge, j’arrive enfin à la plage de Pokeshaw. Il faut croire que peu de personnes étaient venues là avant moi, ou que le vent des deux derniers jours a fait s’échouer une manne sur la plage, mais je fais une razzia de verre de mer avec les rochers en toile de fond. À quelques mètres de la plage, ils restent impressionnants malgré les ravages de la sécheresse qui a tué les arbres qui les coiffaient. Sur le plus gros, une croix blanche bien mystérieuse m’intrigue énormément : tombe de pirate ou d’ermite ? Est-ce un rocher sacré ?
Si comme moi, vous arrivez depuis la plage après le pont, je vous enjoins à grimper vers les aménagements en haut de la falaise : un petit sentier vous y mène doucement. En haut, une plateforme de verre et des bancs flambant neuf font un endroit parfait pour un pique-nique. J’aurais peut-être dû nommer ce billet « piques-niques dans la région Chaleur« , vous en pensez quoi ? 😀
Jour 4 : retour sur le sentier Nepisiguit Mi’gmaq
Pour ce dernier jour, retour sur le sentier Nepisiguit Mi’gmaq. Vous me connaissez, en voyage comme dans la vie, je préfère faire mes petites affaires toute seule et explorer à mon rythme, sans guide ni voyage organisé. Pour une fois, le hasard a mis sur ma route Janine, une guide improvisée qui souhaitait me montrer une partie plus reculée du sentier, loin de la partie achalandée que j’avais prévu de parcourir ce jour-là. L’univers m’offre l’occasion de voir quelque chose que je ne verrais pas par mes propres moyens ? Voyageuse indépendante ou non, c’était une occasion en or, et comme je suis heureuse de l’avoir saisie. Je suis consciente que retracer mes pas sera peut-être difficile pour vous, voyageurs de passage avec une petite auto, mais si vous êtes munis d’un camion ou d’un véhicule avec une bonne hauteur sur roues, vous n’aurez aucun problème.
Rendez-vous au lieu dit « Middle Landing« , un endroit où le sentier Nepisiguit Mi’gmaq croise la route 360. Un peu au milieu de nulle part, ce croisement est facile à repérer par le nombre de véhicules stationnés au bord de la route. Un pont enjambe la rivière et offre une vue dégagée des deux côtés. Un rayon de soleil brille sur les arbres dorés au loin, et vraiment, j’en suis sûre : le paradis, c’est l’automne.
Ma guide improvisée m’emmène dans son truck par les chemins de terre. C’est un dédale de routes en graviers aux ornières plus ou moins profondes, et je suis contente de ne pas y aller avec ma petite Kia Rio. Nous arrivons au point d’accès H, puis poussons encore un peu sur un chemin encore plus petit. Si vous essayez de répéter cet itinéraire, stationnez au point H, ce sera suffisant. Vous trouverez les points d’accès sur le site officiel du sentier ici.
L’intérêt de cette balade était de me montrer plusieurs choses : le belvédère de Sam’s Lookout d’abord, avec sa vue imprenable sur les rapides de The Narrows. The Narrows, ça veut « le défilé étroit », en somme, et du haut de la plateforme d’observation, on voit bien que ce n’est pas le genre de section qu’on peut descendre en canot les doigts dans le nez. Janine me glisse que seuls les canoteurs les plus expérimentés ont une chance de ne pas boire la tasse en s’y risquant. Pour les autres, il faut mettre pied à terre et faire du portage. Je suis émue par cette continuité : le sentier Nepisiguit Mi’gmaq est tracé sur des voies de portage millénaires des Premières Nations, qui descendaient autrefois estiver au bord de la baie des Chaleurs. Même si nous ne randonnons pas pour survivre, mettre nos pas dans les traces des premiers occupants du continent donne le vertige.
L’autre intérêt de la rando, c’était aussi de voir une facette du sentier, tout simplement. En 150 kilomètres, on imagine qu’il présente un visage bien différent au fil des sections mais la comparaison entre la section C-D et la section H-I est flagrante. Sentier plat contre sentier vallonné, sentier dans les résineux contre sentier recouvert de feuilles, ici une trace dans la mousse là où le chemin traversait les aiguilles de mélèzes… Et surtout, l’impression profonde d’être isolées, tellement plus isolées que ma randonnée de l’avant-veille – qui m’avait pourtant laissé une impression de nature sauvage. Nous avons beau avoir croisé quelques campements de chasseurs en bord de route en venant, ici, je mesure pleinement ce que « nature sauvage » veut dire et je ravale en mon for intérieur des paroles que j’ai eu plus tôt, où je crânais fièrement d’être probablement capable de parcourir le sentier d’une traite sans encombres. Mon oeil ! La nature se charge toujours de ramener sur terre nos petits ego, je crois.
L’heure tourne, je dois être rentrée à Moncton en fin d’après-midi. J’avale mon sandwich au bord de la rivière en mesurant ma chance d’avoir faire connaissance avec ce beau sentier. L’appel de la forêt est bien réel, et j’échafaude déjà un entraînement pour espérer pouvoir le parcourir d’une seule traite. Je repars sous le soleil et les arbres dorés, ravie d’avoir découvert une région dont j’ignorais presque tout.
Infos pratiques
Se rendre dans la région Chaleur
- Depuis Moncton, compter 220 km et environ 2 h 30 en suivant la route 15, puis 11, puis 8 vers le nord.
- Depuis Fredericton, compter 260 km et environ 3 h en suivant la route 8 via Miramichi en direction du nord.
- Depuis le Québec, rejoindre Campbellton. De là, il ne vous restera qu’une centaine de kilomètres et une heure de route.
Où dormir près de Bathurst
- À l’Auberge d’Anjou, à Petit Rocher à 15 minutes de Bathurst. Je ne crois pas que vous puissiez trouver un meilleur rapport qualité prix ! Pour environ 90 $ la chambre double, vous bénéficiez d’une jolie chambre, d’une cuisinette où faire réchauffer votre souper ou feuilleter des magazines, et d’un café français littéralement sous vos pieds, le Cocooning Café. Le petit-déjeuner n’est pas compris mais vous avez droit à 25 % de réduction sur les produits du café le matin. Autant dire que j’y suis allée tous les matins sans faute !
- À l’Auberge de la Vallée, 1810 Vallée Lourdes Drive, Bathurst. Une auberge dotée d’un spa, qui dit mieux ?
Bonnes adresses près de Bathurst
- Gastropub Cast & Crew, pour les fameuses frites d’halloumi et pourquoi pas, manger un morceau avant d’aller au cinéma Apollo juste à côté. Mention spéciale aux plats principaux qui sont riches en saveurs complexes, à l’image du risotto courge et sauge.
- Fresco Kitchen, un restaurant européen avec une carte courte et efficace, un vrai bon restaurant. Au centre-ville de Bathurst
- 13 Barrels, une brasserie avec un chouette intérieur où manger un panini frais avec une bonne bière. Si la cheminée n’est pas allumée, demandez aux serveurs de le faire !
- Savonnerie La Marmite, Nigadoo, pour des savons faits localement
- Boutique zéro déchet ECO², pour faire le plein de collations santé sans déchets
- Kaffeine Espresso Bar, pour des pâtisseries, petite restauration et boissons chaudes, et surtout le fameux lait chaud rose-cardamome.
- Confiserie Andréa, pour retomber en enfance et savourer des chocolats fins. Essayez ceux au spéculoos, aux pignons et aux pacanes !
- Madia Botanica : Madiane est une herboriste qui fabrique des savons et donne des ateliers axés sur la nature : fabrication de savons, balades d’identification des plantes… Vous pouvez aller la voir chez elle à Madran, mais appelez avant de vous déplacer : elle n’a ni boutique ni horaires fixes.
- Pizzeria 13 et Au Bootlegger, pizza italienne traditionnelle et bières de micro dans un même lieu !
Si cette escapade d’automne au Nouveau-Brunswick vous a plu, voici d’autres idées :
- Escapade d’automne dans les Appalaches
- Randonnées d’automne en Gaspésie
- Road-trip d’automne au Cap-Breton (Nouvelle-Écosse)
- Road-trip d’automne en Nouvelle-Angleterre
Et vous, connaissez-vous la région Chaleur et le sentier Nepisiguit Mi’gmaq ? Avez-vous d’autres conseils à me donner pour ma prochaine visite dans cette région ? Je vous attends dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet a fait l’objet d’un partenariat rémunéré et contient des liens affiliés.
Olala ces couleurs ! tu ne sais pas comme je t’envie de pouvoir profiter de tous ces beaux paysages (dixit la fille qui aurait pu sortir mais qui préfère trainer chez elle …). Tes photos subliment ces paysages !
Merci Sarah <3 Je me dépêche de profiter de l'automne avant la grisaille de novembre ! Même si des fois, c'est la flemme qui l'emporte, mais ça, je ne vous le montre pas 😀
Je souscrits à l’idée que les road trips doivent s’organiser en automne, surtout dans un pays comme le Canada. En se donnant le temps, du nord au sud il est possible de suivre le pic du changement de couleurs et de passer un bon deux mois sur la route à travers les paysages les plus spectaculaires … et débarrassés des maringouins.
Tu décris un de mes roads-trips de rêve ! Et pourquoi s’arrêter à la frontière, quand on peut suivre les couleurs jusqu’aux États-Unis et probablement rajouter quelques semaines au voyage ? 🙂
Et finir en Floride pour passer l’hiver, c’est tout un programme 🙂
J’irai plutôt jusqu’au Mexique pour ma part 😉
les couleurs sont magnifiques, cela fait vraiment rêver!
Outre les couleurs d’automne qui sont juste magiques, j’ai buggué sur les frites de halloumi. Du halloumi avec de la FRAMBOISE ? Et du piment ? Ce mariage culinaire est vraiment étrange o_o
(Pour la « crème sûre », j’ai dû googler pour comprendre ce que c’était x) )
Bon par contre le lait chaud rose et cardamone là je veux bien tester tout de suite *bave*
Je suis une inconditionnelle de l’aigre-doux, je me suis régalée ! J’en aurais bien repris une deuxième assiette.
La cardamome sublime tout ce qu’elle touche, on est d’accord ? (du tout coup, des frites d’halloumi à la cardamome… ? 😀 )
Ce sentier m’appelle! Et ces frites d’Halloumi aussi! Ton article donne vraiment envie de refaire ton itinéraire à l’identique. Tu m’avais déjà bien titillée sur les RS dernièrement mais là, je pense sérieusement à en faire ma destination vacances l’été prochain.
Et encore, je n’ai pas du tout exploré les plages de la baie des Chaleurs mais on murmure qu’elles seraient exceptionnelles… Je sens que tu y trouverais ton compte ! (tu m’appelles sans faute si tu viens, dis ?)
Évidemment!
Très beau comme secteur, les petits endroits cosy donnent envie également ! Sur le nourrissage des oiseaux, je ne sais pas trop, c’est vrai que l’idéal est de ne pas trop les nourrir pour qu’ils sachent encore chercher de la nourriture par eux-mêmes. Si le parc donne de la nourriture aux visiteurs pour leur donner, j’imagine qu’ils savent ce qu’ils font et que ce n’est pas trop dérangeant, tu peux toujours te renseigner auprès d’un ornithologue du coin ! 🙂
Tu as raison, je devrais aller me renseigner – une de mes connaissances travaille dans le domaine, elle devrait pouvoir m’éclairer.
Wow, c’est tellement jolie!! Pour être honnête, ça fait presque 10 ans depuis la dernière fois que j’ai faite une visite dans la région, je suis vraiment due pour y retourner! Je suis curieuse – si tu n’avais qu’une seule journée, tu irais à quel endroit en particulier?
Tout dépend si tu veux voir Bathurst ou non.
Si non : randonnée sur le sentier Nepisiguit Mi’gmaq et Cocooning Café ^^
Si oui : balade au centre-ville puis au parc de la pointe Daly
Le belvédère de la rivière Jacquet est très beau mais un peu excentré, mais si tu continues ensuite vers Campbellton, ça ne fait pas un gros détour.