Chers lectrices et lecteurs habitués à ce blog glamour, voici le contenu de qualité dont vous rêviez : un billet complet sur ce qui nous unit tous en voyage, que vous soyons en voyage petit budget ou luxe, en rando ou en avion, en escapade en ville ou à la campagne… Aller aux toilettes, c’est une question pressante. Si certains sont assez détendus, d’autres ont la phobie des toilettes inconnues, qui peut aller jusqu’à les empêcher de se déplacer sans stratégie. Si voyager, c’est s’ouvrir à l’inconnu, avoir quelques stratégies en place pour minimiser l’inconnu dans ces circonstances intimes n’est pas du luxe. Voici un petit tour d’horizon de ce qui peut arriver aux toilettes en voyage, surtout quand on est une femme. Pour une fois, je ne vous propose pas de prendre un petit thé et un goûter avant de vous installer confortablement pour lire ce billet, mais rien n’empêche de le lire sur le trône ! Attention, ce billet est rempli de détails intimes et potentiellement peu ragoûtants, vous voilà prévenus, surtout si on se connaît en vrai.
Aller aux toilettes en voyage, mode d’emploi
On pourrait penser qu’il n’y a rien de plus simple que d’aller aux toilettes en voyage : on trouve des toilettes, on fait son affaire, on se lave les mains, on repart. Ça, c’est vraiment une utopie. La plupart du temps, voici ce qu’il se passe : on cherche des toilettes publiques, on cherche encore un peu, des fois on cherche longtemps, enfin on en trouve, elles sont sales/fermées/payantes et on n’a pas la monnaie, on continue à chercher, on en trouve enfin, on fait son affaire, on se rend compte qu’il n’y a pas de papier/savon, on soupire, on repart en se promettant de mieux s’équiper.
Il est des pays où les toilettes publiques sont faciles à trouver, à 99 % propres et équipées, et ce sont des pays bénis comme la Finlande, le Canada, le Japon, la Corée du Sud. La tête qu’on a fait la première fois qu’on s’est rendu compte qu’il y avait du papier au find fond du parc national de Fundy, au Canada… On peut tout à fait y trouver facilement des toilettes et s’en sortir sans pots cassés. Ces pays sont une aubaine pour les voyageurs mais clairement, c’est loin d’être la majorité dans le monde.
Il en est d’autres où trouver des sanitaires convenables où déposer notre offrande relève du parcours du combattant, et celui qui me contredira n’est de toute évidence jamais allé dans des toilettes publiques en France.
Pour bien aller aux toilettes en voyage, le top reste d’avoir un minimum d’équipements avec soi (pas trop, je rappelle que je prône le voyage minimaliste) :
- des mouchoirs ou un rouleau de PQ pour essuyer la cuvette et s’essuyer soi
- un petit flacon de gel hydroalcoolique si les toilettes ne proposent pas de savon ou d’eau (qui sort sans par les temps qui courent, de toute façon ?)
- voire un pisse-debout pour les femmes. Je n’ai jamais utilisé cet accessoire mais si c’est votre cas, je tiens à lire votre expérience dans les commentaires. AJOUT en mars 2022 : j’ai essayé et ma foi, ce n’est pas un franc succès.
- Je ne conseille pas du tout les lingettes, difficiles à dégrader et qui n’offrent pas vraiment de valeur ajoutée par rapport au papier toilette. Pour se sentir fraîche, le mieux reste encore une bouteille d’eau et une serviette.
Pour trouver des toilettes publiques en voyage, certains lieux sont plus propices (pro-pisse ? Je sors… de mon bureau puisque je suis en confinement !) que d’autres. Si vous cherchez des toilettes gratuites, les offices du tourisme, gares et gares routières, les stations-service, les centres commerciaux, les bibliothèques, les cinéplex… sont des valeurs sûres, même si le concept même de « toilettes gratuites » dépend des endroits – il a tendance à disparaître en France, d’ailleurs, mais comme les « toilettes répugnantes à vomir » sont en train de s’évanouir dans les limbes avec lui, on en sort gagnants.
Sinon, si vous pouvez attendre l’heure de grignoter, tous les cafés et restaurants ont des toilettes pour leurs clients, ça tombe sous le sens. Par contre, ça peut représenter un budget si comme moi, vous avez une vessie de lapin. Un jour d’urgence, il m’est arrivé d’entrer dans un café, de dire « un-café-au-lait-s-il-vous-plaît-je-vous-paie-en-sortant-des-toiletteuuuuh », de filer aux toilettes et de revenir payer plus sereinement. Je pense que le cafetier a compris l’urgence de la situation (en même temps, c’était en Hongrie, la scène s’est déroulée en anglais, peut-être n’a-t-il rien compris du tout).
Après, en voyage, il y a aussi les personnes qui vont aux toilettes deux fois par jour, soit parce qu’elles vont toujours aux toilettes deux fois par jour, soit parce qu’elles contrôlent au maximum ce qu’elles ingèrent. Elles se contentent donc des toilettes de leur logement et n’ont rien à apprendre de ce billet, mais soyons honnête, rares sont les personnes dans ce cas. Etienne, par exemple, qui survit sur un régime alimentaire fait de fast-food et biscuits tout en limitant les boissons à certaines heures. Je ne pense vraiment pas que ce soit un exemple à suivre.
Pour des raisons évidentes, il m’est difficile d’illustrer ce billet.
L’hygiène en allant aux toilettes en voyage
Alors il paraît qu’il existe des gens qui s’assoient directement sur la cuvette des toilettes publiques. En société, ces mêmes personnes aiment à rappeler qu’une cuvette de toilettes est moins sale qu’un clavier d’ordinateur. Ne m’en voulez pas, je ne peux pas m’asseoir à même une cuvette de toilettes inconnue. Chez des amis, ça passe, c’est un peu comme si on avait une connaissance en commun, mais alors sans avoir fait les présentations, c’est niet.
Avant toute chose, un détail important pour une bonne hygiène dans la cabine de toilettes en voyage, c’est la présence d’un crochet ou d’une tablette où suspendre/poser son sac, accessoires qui facilitent la vie. Si ce n’est pas le cas, il vous reste l’option de suspendre votre sac à la poignée, de le poser sur le dévidoir à PQ ou de faire votre affaire le sac sur le dos. Une sangle ventrale peut aider. Ne posez pas votre sac par terre. S’il vous plaît. Ne le faites pas.
On commence par une inspection visuelle : cuvette imbibée ? Cuvette maculée ? Mieux vaut encore changer de cabine ou tenter la technique dite « en suspension« , d’ailleurs probablement responsable de la saleté de la cuvette si d’autres l’ont tentée avant vous, et à déconseiller car utilisée sans modération, elle peut mener à des cystites. Les mecs, si vous urinez debout, essuyez après vous, même sans avoir déposé de goutte sur la cuvette, car c’est l’accumulation de micro-gouttes qui finit inexorablement par se transformer en traînées jaunâtres.
Si la cuvette est sèche, une mince protection de papier toilette peut faire un maigre rempart sûrement psychologique entre la peau et les bactéries (ma technique préférée !). Cela dit, dans certaines toilettes, notamment en avion, on trouve aussi des couvre-cuvettes en papier, ce n’est peut-être pas si inutile que ça. On peut aussi désinfecter la cuvette au gel hydroalcoolique mais je ne l’ai jamais fait. Sauf en Suisse, où il existe des cuvettes autonettoyantes qui se désinfectent toutes seules. Si, si !
En sortant, on se lave les mains. Je crois qu’après 2020, plus personne ne pourra dire qu’iel ne savait pas que le meilleur moyen d’éviter la propagation des bactéries, c’est en se lavant les mains. Lavez-vous les mains avant et après. Si possible au savon et à l’eau. Mais sans savon ou sans eau, on se lave les mains au gel hydroalcoolique. Même si vous ne vous êtes pas fait sur les doigts, lavez-vous les mains !! Pas de dérogation pour avoir ouvert la cabine avec vos coudes.
Et pour parer à la tourista, un passage à la pharmacie avant de partir est toujours une bonne idée pour s’équiper en Immodium. Oh, au fait. Le coca pour traiter la diarrhée, c’est un mythe. Vous risquez au contraire d’aggraver les choses à cause du sucre contenu dans cette boisson. Buvez plutôt de l’eau (traitée, évidemment) pour vous réhydrater et mangez du riz.
La Chine, pas ma meilleure expérience de toilettes en voyage…
Aller aux toilettes dans un moyen de transport en marche
Ne me faites pas dire ce que je n’ose même pas imaginer : on ne va pas aux toilettes dans le métro, ni le bus. Par contre, en avion, en train, voire dans certains autocars, c’est possible. Et il est aussi tout à fait possible de tomber sur un os. Vous savez, les turbulences impromptues, le virage en épingle à cheveux, le dos d’âne vicieux.
Le mieux selon moi, ça reste encore de s’asseoir afin de limiter les erreurs de trajectoire. C’est là qu’interviennent les protections en papier dont je vous parlais plus haut. Sinon, toujours la fameuse technique de l’empilement de papier toilette. On se tient aux poignées disponibles (sans complexe puisqu’on a du gel hydroalcoolique) et on essaie de faire ventouse pour que ça ne déborde pas. Attention à ne pas faire trop ventouse : levez-vous avant de tirer la chasse, SURTOUT EN AVION, de peur de finir le séant aspiré et bloqué.es dans une posture humiliante pour le reste du trajet. Si les toilettes en train sont généralement gérables, je déconseille fortement les toilettes dans les autocars, sauf extrême urgence, par courtoisie pour les autres passagers, parce que ça refoule assez vite, des toilettes de car.
Lire mes conseils pour s’occuper en avion ici
Aller aux toilettes en rando
Franchement, c’est le pied. Mais pour certains citadins, ça n’a rien de naturel. C’est même tellement si peu naturel que quelqu’un en a pondu un guide qui s’appelle Comment chier dans les bois. Parce que chier dans les bois, ça ne s’improvise pas.
Je vous parlais du matériel quelques paragraphes plus haut : si vous partez en rando en autonomie, sans accès à des toilettes, l’idéal est d’avoir du papier toilette et une petite pelle pour enterrer le tout. Parce que laisser un gros étron en pleine vue, ça ne se fait pas. Je tolère à la rigueur de laisser votre cadeau profondément dans la forêt à l’abri des regards (évidemment) loin du sentier ET loin d’un cours d’eau (encore que… il paraît que les selles humaines contiennent des bactéries nocives pour la faune). Mais si vous devez rester près du sentier (parce que vous ne pouvez aller nulle part ailleurs, parce qu’il est interdit de s’écarter du sentier…), vous devez enterrer vos déjections.
Commencez par un trou de 15 cm de profondeur, visez bien, et rebouchez proprement, mouchoirs compris. Saviez-vous qu’un mouchoir ou du PQ met au moins six mois à se dégrader en pleine nature ? Si vous pouvez éviter de le laisser en pleine forêt, évitez. Essuyez-vous avec des feuilles, secouez-vous ou même mettez votre papier toilette dans un sakapopo canin… Si vous trimballez les déjections de votre chien pendant toute votre rando, vous pouvez bien y ajouter un mouchoir usagé. Ce serait dommage de polluer la nature pendant six mois pour un simple pissou.
Qui aurait envie de dénaturer un site comme le lac Emerald, en Colombie-Britannique ?!
Aller aux toilettes à l’étranger
Le Canada, c’est un peu le paradis des toilettes : beaucoup de magasins ont des toilettes à la disposition des clients, il suffit de demander la clé pour y accéder. Librairies, supermarchés, Armée du Salut… ici on a de quoi parer à beaucoup d’urgences. Les toilettes des centres commerciaux sont le plus souvent propres. Même les toilettes des parcs nationaux sont le plus souvent propres. Et garnies en papier toilette.
Au Japon et en Corée, vous ferez sûrement l’expérience de ces petites merveilles : les toilettes asiatiques multifonctions, du jet de rinçage au siège chauffant en passant par la musique d’ambiance et la soufflerie pour sécher le tout. Ne soyez pas frileux, essayez tous les boutons : tout ce que vous risquez, c’est d’avoir les fesses propres.
Si quelqu’un peut me traduire tout ça, que je sache ENFIN avec précision sur quoi j’ai appuyé ! Quelle différence entre le mode 2 et 4, je n’en sais rien ? Et ces trois boutons sans image ?
Dans d’autres pays, les toilettes à la turque sont monnaie courante. N’ayez pas peur. Cette posture est bien meilleure que notre station assise et si vous retenez un peu votre respiration, vous ne sentirez rien. Levez le nez, regardez le plafond. Tout va bien. Ne vous relevez pas trop vite. Si j’ai le choix entre des toilettes à l’occidentale ou à la turque, à niveau de propreté égal, je préfère cent fois les toilettes à la turque.
En l’absence de chasse d’eau mais en présence d’un seau, il y a fort à parier pour que vous deviez aller puisez l’eau de votre chasse dans un réservoir ou sous un robinet avant de rincer votre cuvette. Montez le seau assez haut pour créer un effet d’aspiration. Astuce : si vos toilettes sont bouchées à la maison, cette technique peut aussi fonctionner pour les déboucher.
En l’absence de papier toilette mais en présence d’un seau d’eau, il vous reste votre main pour vous essuyer. Ou vos mouchoirs, si vous êtes prévoyant.es. Attention ! Beaucoup de canalisations ne sont pas prévues pour absorber le papier toilette, et on trouve souvent un petit seau pour déposer le papier toilette au Mexique, au Maroc, en Chine… Ne faites pas votre touriste et jetez tous les papiers dans le seau. TOUS les papiers.
À Valladolid, au Mexique, nous devions déposer nos papiers usagés dans le seau à côté de la cuvette.
Mes anecdotes sur les toilettes en voyage
Allez… il fallait sortir des dossiers, non ? Voici le meilleur du pire :
- en Chine, quelque part entre Datong et Pékin, nous faisons un trajet en autocar et les toilettes ne sont pas accessibles. Il faisait chaud, j’ai beaucoup bu et ce qui devait arriver arriva : envie d’aller aux toilettes. Je me retiens péniblement, on fait une pause, je me précipite aux toilettes comme toutes les autres femmes… Horreur, les cabines ne ferment pas. Visiblement, les autres voyageuses n’en ont rien à cirer et font leur affaire la porte grande ouverte. J’en ai été quitte pour me retenir trois heures de plus.
- à Amsterdam, il existe un système tout simple pour inciter les hommes à ne pas pisser dans la rue : des plaques de métal qui renvoient le liquide directement sur les chevilles de l’envoyeur. J’adore ! Sérieusement messieurs, allez pisser aux toilettes, comme tout le monde, surtout en voyage.
- En Finlande, il est très courant d’avoir une douchette pour se rincer, et c’est fantastique, tant que le jet n’est pas glacé.
- À Cuba, attention à ne pas finir brecouille sans papier toilette… Il faut le payer à la dame à l’entrée.
- Dans d’autres pays comme le Mexique, l’Égypte… il arrive aussi que les toilettes fréquentées par beaucoup de touristes soient gérées par du personnel qui s’attend à un petit pourboire. Ne soyez pas radins.
- En France, début des années 2000, j’ai connu des trains où on voyait très bien la voie par le fond de la cuvette des toilettes. Je n’imagine pas l’état des voies à la fin de la journée…
Et voilà, c’est fini pour ce tour d’horizon des toilettes qui sortent du quotidien. Il fallait bien être un 1er avril pour que j’ose le sujet, mais j’espère que vous aurez ri un peu pour dédramatiser la chose. En attendant, si vous avez des anecdotes sur les pires ou les meilleures toilettes au monde (hormis les vôtres), je vous attends dans les commentaires !
Merci pour ce billet, ça me fait ma journée 🙂
Pour les petits icones asiatiques, ne me fais pas croire que tu n’as pas compris quand même, c’est assez explicite non ? Sinon pour compléter, comme j’ai une petite vessie, c’est bien mon pire cauchemard de sortir sans savoir où et quand je pourrais me soulager, j’ai toujours une application dans mon téléphone qui me donne les endroits où il y a des toilettes . Magique , et pratique !
Non mais je n’ai pas senti la différence entre la deuxième et la quatrième icône ?? 😀 Et les boutons du bas, ils servent à quoi ? Super idée l’application pour les toilettes, je ne connaissais pas? Tu utilises quelle appli en particulier ?
J’utilisais Toilet Finder fût un temps, mais ça dépend du pays dans lequel tu te trouves aussi. en NZ, les appli pour les campers sont bien aussi, du style wikicamper…
Au top cet article ! Je pense que c’est super important d’écrire sur ce genre de sujets parce que soyons honnêtes, tout le monde a besoin de toilettes ! Au Royaume-Uni, c’est assez facile. Pour ce qui est des villes, il y a des toilettes gratuits dans les grands centres commerciaux et grandes surfaces. A la campagne, on peut toujours s’arranger : toilettes sur les parkings ou dans la nature. Par contre dans les transports, c’est la lutte – j’ai horreur de ça ! Bref, merci d’aborder ce sujet ! 🙂 xx
Des toilettes sur les parkings, c’est pratique ! Est-ce que vous pouvez entrer dans n’importe quel café pour demander à vous soulager ou sont-ils réservés à leurs clients ?
Ça dépend des endroits ! xx
Je voulais vous envoyer une photo des toilettes kirghises, mais j’y arrive pas. En tout cas, les aventures liées au passage aux toilettes en voyage font toujours bien rire. Toutefois, j’ai beaucoup apprécié les toilettes chauffées en Islande, à côté d’un charmant petit port, au milieu de nulle part ! Amicalement, Françoise
Bonjour Françoise, vous pouvez partager vos photos sur mes pages Facebook ou Twitter, je viens de publier le lien correspondant. Je suis très curieuse de voir ces toilettes kirghises !
Haha ça m’a bien fait rire ton billet !! Je vois que c’est un vrai sujet !! Perso je suis assez relax avec tout ça (tu m’adresseras encore la parole si je te dis que je fais partie de ces personnes inconscientes qui s’assoient directement sur la cuvette des toilettes ???). Je suis bien contente qu’on ait changé de toilettes de van l’an dernier pour passer aux toilettes sèches, c’est beaucoup mieux à tous les points de vue que les toilettes chimiques (plus écolo, moins d’odeurs…). Après, c’est vrai que les toilettes en France sont vraiment dégueulasses, je ne sais pas pourquoi. Merci en tout cas pour ce moment !
Cette révélation amène son lot de questions : tu désinfectes la cuvette avant/après ? Tu te désinfectes ? Tu fais des exceptions ?
Les toilettes sèches c’est génial, même si je les imagine des fois comme une grosse litière pour chat (c’était d’ailleurs une option pour mon van. De la litière pour chat 😀 (solution non retenue)
ahah tu as osé traiter ce problème crucial en voyage. Bravo. Il est vrai que dans certains pays d’Asie, quand tu voyages avec ton sac à dos, ça peut parfois tourner à l’obsession. J’ai toujours peur de la turista. D’ailleurs, à chaque fois j’applique la recette riz / coca… ok bêtement. Merci pour cet article, c’est de première nécessité !
Moi, il y a quelques années, j’ai utilisé des toilettes où le siège etait entouré d’une pellicule plastique et on avait qu’à appuyer sur un bouton , pour que la pellicule tourne et qu’une nouvelle pellicule la remplace, pas facile à expliquer , mais merveilleux pour l’hygiène ! Je ne me souviens pas très bien mais je pense que c’était un aéroport aux Etats Unis.
Je crois que je n’ai jamais commenté mais j’adore ton article !
Les toilettes les plus sympas rencontrées : en Islande (mais je n’ai pas bcp voyagé) : du papier du savon de l’essuie main … même dans des campings paumés ou des parkings.
Les plus étranges : la cabine toilette futuriste d’une plage vers le lac d’Annecy avec un système qui fait tourner l’assise pour la nettoyer et qui la relève ensuite puisque la cuvette sert de réceptacle à l’eau du jet pour les mains … A tester en roller pour le côté encore plus comique !
Les plus cracra : ceux des vieux trains …
Le lieu « nature » le plus exposé : en Islande, en pleine coulée de lave aucun arbre et des « cailloux » ne dépassant pas 30 cm …
Je suis tellement pétocharde des bactéries et des toilettes sales que pour la rando ou les campings sans papier toilette, j’ai fabriqué avec vieux reste de parapluie pour l’aspect imperméable, un porte papier toilette avec une ficelle pour l’accrocher (si besoin autour du cou) et un système de dévidoir (ça ressemble à ça : https://www.campz.fr/sea-to-summit-outhouse-papier-toilette-ultra-sil-360583.html?gclid=EAIaIQobChMItbPm6ZTI6AIVjEPTCh1QcAomEAQYBCABEgLuA_D_BwE&_cid=21_1_-1_9_1895_360583_%7Bcreative%7D_%7Bifpla:pla%7D&ef_id=EAIaIQobChMItbPm6ZTI6AIVjEPTCh1QcAomEAQYBCABEgLuA_D_BwE&ev_chn=shop)
Ah là, là !
Les toilettes en France et en Italie sont dans mon Top 3 des pires WCs…
Par contre, en Grande-Bretagne, c’est plutôt, et généralement, propre et accessible !
Bon… c’est vrai que les toilettes des transports, type bus ou train, c’est un peu l’enfer… Mais quand il faut y aller, faut y aller… Hahaha ! (Oui, même quand on ferme mal la porte et qu’elle s’ouvre en grand en plein virage !)
Un sujet très utile ! 🙂
Est-ce que tu connais l’application Flush ? Pas encore testée, mais elle a l’air pas trop mal, ça ne marche qu’en ville apparement.
Des fois j’ai honte d’être française, c’est très souvent dans notre pays qu’on trouve des toilettes vraiment dégueus ! On en voit de moins en moins, mais quand j’étais petite, j’ai souvenir de toilettes à la turque version à la française, donc du crade sur du pas pratique, j’ai une sainte horreur des toilettes à la turque depuis cette époque !
Dans la nature, pas de souci, c’est bien plus simple, mais c’est vrai que tu fais bien de parler de la pollution des papiers, n’existe-t-il pas des papiers spécialement pour ça qui se dégradent aux premières pluies ?
Ah, les toilettes à la turque des aires d’autoroute… Des souvenirs impérissables 😀 Je ne connais pas Flush, mais je vais regarder ! Je ne sais pas du tout s’il existe des papiers spéciaux, mais du coup, ils ne devraient pas trop résister à l’urine, non ?
J’ai beaucoup ri, Audrey! En retard (je n’ai bizarrement pas reçu les notifications de publications de beaucoup de tes derniers billets… mais je rattrape mon retard), mais j’ai beaucoup ri!
La voie de chemin de fer à travers les toilettes du train, grave!!!! Quel souvenir!
Ma première fois dans les toilettes publiques en Chine, aucune porte, toutes à côté les unes des autres, elles à se taper la discut’ comme si de rien n’était et moi… qui me suis assise (euh non, pas littéralement, bien sûr) sur ma fierté et ai fait mon business si je voulais pouvoir continuer ma balade tranquille… :-O
Le trou au fond du jardin en Mongolie… au milieu de la nuit en Novembre quand il fait -15°…
Ne serait-ce qu’imaginer mon inconfort le jour où je parviendrai au sommet du Mt Blanc et si j’ai soudainement besoin…
C’était effectivement un billet très drôle, encore une fois!
Il fallait oser! Belle initiative!
Haha j’étais passée à côté de cet article ! J’ai quelques anecdotes de toilettes aussi, entre l’envie pressante subite qui nous a obligées à rentrer fissa à notre hébergement (coucou la limonade de Marseille !), l’envie pressante dès le début d’une rando de groupe où il n’était pas possible d’aller en pleine nature (coucou le vide !), des toilettes qui ne ferment pas je ne me souviens plus où et surtout, surtout, la passion des Lisboètes pour les miroirs face au trône, pour s’admirer pendant sa petite affaire ! J’ai aussi eu des toilettes où on ne jetait pas le papier dedans (pas besoin d’aller très loin, ça existe encore en Grèce, notamment dans les Cyclades) et j’ai expérimenté cet été dans un refuge une sorte de toilettes sèches de nouvelle génération, qui fonctionnent au soleil et au vent (avec un petit courant d’air frais bien placé). Bref, ça fait partie des questions qui me stressent et généralement, quand je sais que ça risque d’être difficile, je modère ma consommation de boisson.