Après notre séjour à Séoul, je me sens prête à vous parler de cette capitale qui m’a laissée une forte impression. Une ville immense où on a l’impression qu’on ne pourrait jamais s’ennuyer, où les palais royaux d’antan côtoient les gratte-ciels, où les gingkos dorés parent les avenues et où entre les grandes artères monumentales, on trouve tout un tissu de vie de quartier d’une délicieuse simplicité. Coincée entre les deux géants culturels que sont la Chine et le Japon, la Corée nous est souvent méconnue et c’est ce qui fait finalement son charme, car chaque recoin de sa capitale vieille de 2000 ans est une surprise, un émerveillement, une remise en question de ce que l’on croit savoir. Gratte-ciels et histoire, palais et shopping, montagnes et centres commerciaux souterrains, le tout sur fond de K-pop et de kawaii omniprésent, plus besoin de choisir. Que faire à Séoul ? On peut tout faire à Séoul ! Venez avec moi, je vous propose de revenir sur les meilleures balades des dix jours que nous venons d’y passer afin de vous faire découvrir plusieurs quartiers. Je sais que je dis souvent que j’ai adoré les destinations que je visite. J’ai adoré Québec à Noël, j’ai adoré Boston, j’ai adoré l’Aveyron. Je suis peut-être bon public, avec une grosse facilité à m’émerveiller. Mais peut-être parce que je n’avais pas d’attentes vis-à-vis de Séoul, elle m’a frappée au cœur.
Les hanok de Bukchon, le palais de Changdeokgung et la rue Insa-Dong
Dès le lendemain de notre arrivée, toujours à l’heure canadienne et pas franchement en forme, c’est vers le quartier de Bukchon que nous nous dirigeons. Je voulais faire un tour dans le passé de Séoul avant de me tourner vers la métropole contemporaine. Et disons-le tout net, j’ai un énorme faible pour tout ce qui touche à la culture classique asiatique, même si je m’efforce de ne pas réduire les pays que je visite à leur passé. J’ai adoré de tout mon cœur ce quartier pourtant très touristique.
Nous attaquons par le site de Changdeokgung (Palais de Changdeok, alias le Palais de la Prospérité) vers 10 h. Ce palais du XVe siècle est d’une beauté sublime et se laisse visiter en une heure environ. Je devais retrouver Etienne pour déjeuner et je n’ai malheureusement pas eu le temps d’aller voir le deuxième palais, celui de Changgyeonggung et les Jardins secrets (qui font l’objet de tickets d’entrée différents – j’ai su seulement par la suite que les jardins secrets étaient LE site à ne pas rater en automne… je m’en mords un peu les doigts, pour tout vous dire), mais je suis sûre qu’ils sont tout aussi merveilleux. L’entrée est gratuite aux porteurs de costumes traditionnels, le hanbok (vous aussi, vous pouvez en louer !), et je croise des personnes costumées toute la journée, que ce soit entre les murs du palais ou dans les ruelles du quartier traditionnel, pour des séances photos plus ou moins impromptues (les Coréens et les photos, c’est une grande histoire…). Je n’ai pas osé le faire seule, mais on peut louer un costume à partir de 7 000 won.
Sublimes hanbok dans les palais de Bukchon. Les dames à gauche m’ont donné la permission de les photographier.
Pour déjeuner, direction la rue Insa-Dong, moins traditionnelle que le reste de la balade mais tout aussi vivante et touristique. Entre des boutiques de souvenirs, de vêtements, des galeries, un centre commercial de créateurs et des restaurants, il y a de quoi satisfaire tout le monde. Je croise même une fanfare traditionnelle… À noter, c’est l’endroit pour acheter des cartes postales, denrée rare en Corée !
Il est temps de passer au clou du spectacle : le quartier des hanok de Bukchon. Entre les rues Yulgok-ro et Gyedong-gil, un dédale de maisons anciennes dont les murs gardent jalousement les secrets. On croise souvent des guest-houses et je me demande quelle est la proportion de logements destinés aux touristes. Mais à en croire les nombreux panneaux invitant au silence, le quartier reste vivant.
Ici, pas d’itinéraire : il faut se perdre en remontant le quartier, accepter de tomber dans des impasses pour mieux trouver des recoins secrets dont la vue vous coupera le souffle. La plus célèbre, c’est la rue Gahoe-dong, dont la perspective à fleur de colline donne sur les gratte-ciel du centre-ville. Une fois en haut, on reprend notre souffle, on admire la vue, on prend nos photos, et on continue la montée pour tomber sur des rues toutes aussi mignonnes et légèrement moins courues. Quant à mon panorama préféré, non loin, il restera anonyme, rencontre furtive au hasard du labyrinthe de Bukchon.
La rue Gahoe-dong, vue d’en haut. Voyez-vous la tour de Séoul en arrière-plan ?
Mystérieuse rue qui restera anonyme…
En fin de journée, nous tombons sur un café en terrasse sur Bukchon-ro 5na. Nos jambes fatiguées par toutes ces montées et descentes nous remercient ! La vue est imprenable sur les montagnes environnantes. L’addition sera salée (7 000 won le café au lieu de 4 500 d’ordinaire) mais c’est une des plus belles vues de la ville !
- Accès : métro ligne 3 Anguk
- Entrée : 3 000 won pour Changeogung, 5 000 won supplémentaires pour les jardins secrets et/ou 1 000 won supplémentaires pour Chankgeokgung
- Durée : entre une demi-journée et une journée
Gangnam, de Garosu-gil aux tombes royales de Seolleung et Jeongneung
Bon. je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer ce qu’est Gangnam, si ? La chanson Gangnam Style se moque gentiment de ce quartier branchouille de Séoul et même si les modes ont dû évoluer depuis 2012, l’empreinte de Psy est restée (pour combien de temps ?). Il se trouve que notre logement était dans Gangnam par le hasard des disponibilités sur AirBnB. Le quartier (pris au sens large… on parle de plusieurs kilomètres carrés) peut valoir une demi-journée de balade.
Pour commencer, nous allons sur la rue Garosu-gil, bordée de beaux gingko dorés. Au menu : vêtements, lingerie, cosmétiques, cafés. Le style des Gangnamites se compose de pantalons au-dessus de la cheville, chaussures blanches, pulls blanc-rose pâle-beige, et de larges manteaux qui arrivent au mollet, quel que soit le genre de la personne. Rouge à lèvres bien rouge de rigueur pour les dames, frange ondulée pour les messieurs. Bigoudi en option. Pour manger, nous aimons prendre n’importe quelle perpendiculaire pour tomber sur des restos et fast-food de tout poil. L’un de nos plaisirs est de se perdre dans les petites rues et d’apprécier l’ambiance d’un quartier tout ce qu’il y a de plus vivant.
On enchaîne direction la station de métro Gangnam le long de l’avenue homonyme. Rien de bien bucolique, mais une forêt de gratte-ciel dans des perspectives insensées. Entre les tours, on aperçoit des petites rues où se cache sûrement le vrai Séoul, loin des façades bien polies, celui où les gens dégustent leurs ramens instantanés sur des chaises en plastique devant le combini. J’adore voir ces tranches de vie fugaces à chaque carrefour.
Au carrefour Gangnam, un hommage à Psy et surtout le centre Samsung d’light. Etienne a les yeux qui pétillent : on peut essayer les dernières nouveautés, s’amuser avec les tablettes et les écrans géants. Je partage un peu moins son enthousiasme même si j’ai été bluffée par le casque de réalité virtuelle : la vidéo nous emmène sur des montagnes russes, et je n’en menais pas large dans la « montée », tout en sachant que j’étais bien calée sur le plancher des vaches. Le centre est petit mais très interactif.
Le carrefour de Gangnam et son hommage à Psy
On poursuit à la recherche des tombes royales de Seolleung et Jeongneung, nichées sur de grands tumuli et classées à l’Unesco. Déception : impossible de les approcher de près mais heureusement, le parc est une belle oasis dans la ville. Il regroupe la tombe du roi Seonjong (1469-1494), de son épouse la reine Jeonghyeon, et du roi Jungjong (1506-1544) de la dynastie Joseon (1392-1910) [oui, j’ai copié/collé cette phrase de Wikipédia !]. Le parc est relativement grand et les tombes sont entourées d’arbres, c’est très agréable. Attention à ne pas prendre le chemin pavé réservé aux esprits !
Cette tombe est celle qu’on peut approcher de plus près.
- Accès : métro Sinsa pour commencer par la rue Garosu-gil, métro Gangnam pour commencer par le Samsung D’light, métro Seolleung pour commencer par les tombeaux
- Entrée : gratuite pour le center samsung d’light, 1 000 won pour les tombeaux
- Durée : 2-3 heures
Balade sportive entre la porte de Sungmyemun et les hanok de Namsangol en passant par la Seoul Tower
En sortant de la station Seoul Station, je me trouve face à une armada de bus, un centre culturel aux faux airs parisiens et à une coulée verte des plus agréables. Seoullo 7017 ne vaut sans doute pas le détour en soi, mais si vous allez dans le quartier de la gare, de Sungmyemum et du marché de Namdaemun, cette passerelle ouvre agréablement l’itinéraire. Ancienne voie rapide reconvertie en passerelle piétonne, elle offre des cafés et un arboretum insolite.
De Séoul, je ne connaissais rien avant de venir, hormis la porte Sungmyenmun. Je pensais naïvement la ville dépourvue de monuments historiques [j’ai des a priori, des fois, je vous jure…] mais je savais que je voulais voir cette porte insolite, vieilles pierres entourées de gratte-ciels, îlot d’histoire dans la ville. Construite en 1398, classée premier trésor national coréen en 1962, elle a été démontée, rénovée et reconstruite à plusieurs reprises. En 2008, un incendie la détruit partiellement et elle renaîtra encore de ses cendres. C’est un monument cher aux yeux de la Corée et qui défie le temps. J’ai pu assister à la relève de la garde à 10 h 40 et je vous le conseille, ne serait-ce que pour la beauté des costumes.
Il est presque midi… il est temps d’aller au marché de Namdaemun, juste à côté. Il paraît que c’est le plus grand marché de Séoul, et je le crois sans peine. En guise de marché, des échoppes dont les marchandises débordent sur le trottoir, de la cuisine de rue, des vendeurs à la sauvette… le tout bercé par l’odeur d’épices et de friture qui incarne l’Asie à mes yeux (ou plutôt, à mes narines). On peut manger des beignets de légumes et autres brochettes pour trois fois rien, je ne me suis pas faite prier !
Pour digérer toute la friture que j’ai ingéré ce midi-là, je me suis mise en tête d’aller au parc Namsan, tout en hauteur. Les panneaux donnent la tour de Séoul à 1,3 km, mais ça grimpe. Je longe les anciens remparts dans une seule direction : le haut. Riche idée que d’y aller un beau dimanche d’automne, pour une promenade pleine d’intimité avec les deux millions de Coréens qui avaient eu la même inspiration que moi. La sélection naturelle s’opère sur le sentier qui mène à la tour de Séoul, et je laisse de nombreux promeneurs loin derrière moi… pour finir par arriver au sommet d’une montagne aménagée, avec boutiques de souvenirs, restaurants, la tour de Séoul et une foule invraisemblable arrivée en téléphérique. Je me régale des couleurs d’automne, à tomber en ce début novembre.
Sur les remparts de Séoul, dans le parc Namsan
Un sentier redescend ensuite en direction des hanok de Namsangol, et je l’emprunte bien volontiers, dans l’espoir de revivre l’émotion de Bukchon. Las ! Ici, pas de quartier vivant mais un parc historique à visée didactique, musée à ciel ouvert. Si vous êtes déjà allés à Bukchon, inutile de faire de Namsangol une fin en soi : l’endroit est petit et manque d’âme. Mais la visite s’intègre très bien à une journée dans le quartier, ne serait-ce que pour le café Dalgang, ses boissons traditionnelles et sa cour très agréable par beau temps. Pour repartir, le métro Chungmuro est à deux pas de la sortie.
Quelle ambiance ! Quel calme ! Ex aequo avec le café de Bukchon pour le cadre 🙂
- Accès : métro ligne 1, Seoul Station
- Entrée gratuite partout
- Durée : une demi-journée à une journée
Shopping du quartier commerçant de Myeongdong aux hanok de Namsangol
Si vous n’avez pas le cœur de grimper jusqu’à la tour de Séoul, ce n’est pas une raison de se priver des hanok de Namsangol. Comme je l’ai dit au paragraphe précédent, ils sont certes moins intéressants que le quartier vivant de Bukchon, mais si vous avez prévu une virée dans Myeongdong, vous pouvez faire le détour.
Avec Etienne, nous commençons par Myeongdong dès l’ouverture des magasins, pour éviter trop de foule. Ici, pas d’itinéraire : on parle d’un quartier fait de boutiques de tout poil, à quadriller comme bon nous semble. Vêtements, cosmétiques, produits mignons, accessoires, cuisine de rue, tout est là. J’ai appris pendant ce séjour que la Corée est le premier consommateurs de cosmétiques au monde, et que les cosmétiques coréens ont extrêmement bonne réputation en Asie. Si vous aimez ce type de produit, vous n’aurez que l’embarras du choix avec énormément de marques comme Innisfree, Etude House, Nature Republic… Pour les produits mignons, je ne jure que par Artbox, où on trouve à peu près tout en version adorable.
Ce n’est sans doute pas la meilleure photo de Myeongdong, mais c’est la seule que j’aie pensé à prendre !
Après avoir magasiné une heure [on ne raffole pas du magasinage, pour tout dire, sauf pour les mignonneries], nous nous effondrons dans l’une des nombreuses échoppes de nouilles du quartier, souvent au premier étage, au-dessus des boutiques. C’était génial de manger en regardant le spectacle de la rue.
Une fois le shopping terminé, nous remontons la rue Toegye-ro du côté droit vers l’est jusqu’à arriver au niveau du métro Chungmuro. Notre objectif : le café dans les hanok dont je parle déjà dans la balade précédente. Il était tellement agréable que j’ai tenu à y retourner.
Du palais de Gyeongbokgung au canal de Cheonggyecheong
Le meilleur pour la fin. J’ai failli passer à côté du palais de Gyeongbokgung. Cela aurait été une erreur.
« Pff, encore un palais », m’étais-je dit au bout de trois jours. Non. S’il ne faut en garder qu’un, c’est celui-ci. J’avais clairement sous-estimé l’envergure de ce palais immense, et en arrivant à 15 h 30, il me faudra presser le pas sur la fin en ratant des bâtiments alors que les hauts-parleurs nous incitaient, les deux millions d’autres visiteurs et moi à regagner la sortie avant 17 heures (oui, j’étais toujours entourée de deux millions d’autres visiteurs. Il y a toujours du monde à Séoul, quoi qu’on fasse).
Le palais de Gyeongbokgung est un ancien palais royal qui vous rappellera la Cité interdite si vous avez eu la chance d’aller à Pékin. Les trois premières cours sont des cours d’apparat, grandes étendues de pierre entourées de passages couverts où se pressent les familles et les couples venus prendre des photos en hanbok. Les couleurs d’automne se prêtent à nouveau à merveille à l’ambiance et en rasant les murs, je fais abstraction de la foule.
Je presse vite le pas pour aller me perdre dans la succession de petites cours qui abritaient jadis des quartiers d’habitation et autres dépendances. Ici je tombe sur une cheminée décorée de dix animaux légendaires, là sur un motif de briques fabuleux ; ici sur un jardin avec un plaqueminier aux fruits flamboyants, là sur un bosquet de gingkos dorés. J’adore ces espaces intimes où le végétal et les bâtiments cohabitent en harmonie, loin des grandes places minérales et stériles de l’entrée.
Appâtée par une pagode que j’aperçois non loin, je me dirige vers le nord, pour réaliser qu’elle fait partie d’un musée adjacent. Peu importe : le clou du spectacle est juste après. Je découvre avec stupeur que le plus bel endroit de la ville est juste ici. Et qu’il n’est visible qu’à travers des vitres sales, fermé pour travaux jusqu’à la fin 2019.
C’est le pavillon Hyangwonjeong, au beau milieu d’un étang de nénuphar, encadré d’érables rouges dans le soleil couchant, une vraie estampe dans laquelle j’aurais voulu me perdre en contemplation, assise sur un banc, à méditer sur la beauté de ce paysage parfait. À la place, je me contente de l’absorber derrière la vitre, dérangée toutes les minutes par le jaillissement d’un téléphone à côté de mon nez alors que les badauds prennent une photo à la va-vite en s’arrêtant à peine.
D’ici fin 2019, vous pourrez hélas voir le pavillon dans les mêmes conditions que moi, mais que cela ne vous arrête pas, car tout le complexe royal est sublime. À nouveau, j’ai trouvé qu’en 1 h 30, c’était très juste, je vous conseille de prévoir plutôt 3 h selon votre envie de lire tous les panneaux et d’explorer tous les recoins.
À 16 h 50, les hauts-parleurs nous invitent à vider les lieux. Je sors sur la place Gwanghwamun, longue place qui accueillait un marché de produits fins ce soir-là. La pace est émaillée de statues et se parcourt agréablement.
Arrivée à une immense statue de coquillage, je prends à gauche pour me promener le long du canal Cheonggyecheon. Une petite coulée verte entre les tours, qui accueillait en novembre 2018 la dixième édition du festival des lanternes de Séoul. De 17 h 30 à 22 h début novembre, les abords du canal se parent de lanternes aux formes variées et rendent la balade encore plus intéressante. Le thème dépend de l’édition, et je n’ai pas forcément aimé toutes les lanternes de la mouture 2018 sous le thème « Seoul Dream, Flowing Light » – on tombe assez vite dans le kitsch avec les lanternes à forme humaine, malheureusement, mais celles en forme d’animaux m’ont transportée.
Pour rentrer, on peut sortir du canal au niveau du pont Supyogyo pour retrouver la station de métro Euljiro-3 à quelques centaines de mètres de là.
- Accès : métro ligne 3 Gwanghwamun
- Entrée au palais : 3 000 won/adulte. Le festival des lanternes est gratuit.
- Durée : une demi-journée
C’est tout pour mes itinéraires, mais je n’ai couvert qu’une petite partie de ce que la ville a à offrir : quartier français de Seorae, quartier étudiant de Hongdae, remparts au nord et à l’est, balade le long du fleuve ou randonnée dans les nombreuses montagnes qui parsèment la ville, voire plus loin, la DMZ… Séoul semble inépuisable et je rêve déjà d’y retourner !
Infos pratiques
Comment aller en Corée du Sud
Il existe des liaisons directes depuis la France et le Canada. Compter une dizaine d’heures depuis Paris, une douzaine depuis Montréal ou Toronto.
Nous avons choisi une liaison non directe à la faveur d’un billet très abordable : 900 $ (600 €) l’aller-retour depuis Moncton. Si vous trouvez ça cher, dites-vous qu’un AR Moncton-Montréal d’une heure vaut 450 $ !! Nous avons navigué avec Air Canada et Air China via Montréal et une longue escale à Pékin.
Se déplacer à Séoul
Si la ville est grande et les trajets parfois longs, le métro est très performant avec des rames très fréquentes. Les arrêts sont indiqués en anglais à l’oral et à l’écrit. Et nous n’avons jamais été serrés à en étouffer comme on peut l’être au Japon. Nous avons acheté une carte T-money à l’aéroport, elle peut servir sur tout le territoire (autant à Séoul qu’à Gyeongju ou à Busan, par exemple) et donne une petite réduction à chaque trajet. Nous n’avons pas eu besoin de prendre le bus à Séoul.
Où dormir à Séoul
Nous avons adoré notre séjour chez Jy, sur AirBnB. Son studio est petit, Séoul oblige, mais il a TOUT : le mini lave-vaisselle, le mini lave-linge/sèche-linge, le mini-four, le mini-micro-ondes, un très grand lit bien moelleux et surtout une vue fabuleuse sur la ville. Moi qui écris cette chronique dans une chambre presque borgne à Busan, je regrette tellement cette grande baie vitrée… Jy a été très réactif et clair dans ses explications : bref, un bon choix. Le studio est à 5 minutes de la station Sinsa et de la rue Garosu-gil.
Réservez votre hébergement à Séoul en ligne || Souscrivez une assurance voyage pour la Corée du Sud || Achetez le Seoul Pass
Et vous, êtes-vous déjà allés à Séoul ? Aimez-vous aimé ? J’attends votre avis dans les commentaires ! Oyez, oyez. Cet article contient des liens affiliés.
C’est malin maintenant j’ai envie d’y retourner !
Comme je te l’ai dit je n’ai pas eu l’occasion de visiter cette belle ville comme je l’aurais voulu entre boulot et plus de 38° dès qu’on dépassait 10h mais j’en garde un souper souvenir. Je dis souvent que les coréens sont le juste équilibre entre les japonais un peu trop coincés et les chinois un peu trop désorganisés à mon goût… Une chose est sûre, j’y retourne dès que j’en ai l’occasion 😉
C’est un bon résumé ! Même si je préfère l’organisation japonaise, j’ai énormément aimé notre séjour en Corée, les gens étaient détendus, c’était simple de se déplacer, malgré l’inévitable barrière de la langue (minime à Séoul, plus marquée à Busan). Et comme tu dis, la Chine… c’est un peu le foutoir. Il faudrait que j’aille voir si c’est différent du côté de l’ultramoderne Shanghai, mais Pékin et le peu de villes que j’ai vues en province, c’est le fouillis ! Revenons à nos moutons : Séoul vient d’entrer dans mes villes préférées, loin devant des incontournables comme New York ou Paris 🙂
Je n’ai jamais songé à aller en Corée mais je me suis prise d’intérêt pour Séoul avec ton article!
Ravie de t’avoir donné envie, surtout si l’Asie n’est pas ton continent de rêve à la base !
Totalement bluffée! Je vais être obligée de rajouter la Corée à ma liste… je n’arriverais jamais à la réaliser en entier, cette liste, je crois, hihihi 😉
J’en viens souvent à la même conclusion ! Il me faudrait trois ou quatre vies pour tout faire, je crois…
[…] mon courage à deux mains pour aller toute seule me faire papouiller au spa de mon quartier à Séoul. Un spa non mixte, critère qui me met à l’aise au moment de pousser la porte, raisonnement […]
Je comprends ton coup de coeur pour Seoul, c’est marrant ce mélange entre quartiers traditionnels et les buildings, je trouve ça super photogénique !!!! C’est vrai qu’avec les couleurs automnales en plus, c’est totalement irrésistible ! C’est une destination qu’on croise peu sur les blogs et les réseaux sociaux, alors merci pour cette superbe découverte !!!
Avec plaisir 🙂 Je ne sais pas pourquoi la Corée n’est pas plus courue alors qu’elle est beaucoup moins chère que le Japon et la Chine, et tout aussi dépaysante. Et clairement, on a eu le jackpot avec les couleurs d’automne !
Je vois tout à fait comment cette ville peut surprendre & émerveiller à la fois ! Il y a tellement à voir, tout est contrasté, ça l’air d’être un vrai plaisir ! Je lis de plus en plus de choses sur cette destination qui me donnent envie d’y aller, je sens qu’il va bientôt falloir que je me penche sur la question 😉 !
Je t’y encourage fortement ! Il faut évidemment s’attendre à de la foule, c’est une ville gigantesque, mais avec tellement à offrir que ce serait dommage de ne pas aller voir tout ça de tes propres yeux 🙂
Ça donne envie…