Nous revenons de deux jours passés au temple de Bulguksa, non loin de Gyeongju. Cela faisait longtemps que l’idée de faire un Templestay me trottait dans la tête, et je me suis empressée de réserver notre séjour une fois arrivés en Corée du Sud. Templestay, qu’est-ce que c’est ? Certains temples bouddhistes proposent aux laïcs, qu’ils soient coréens ou étrangers, de découvrir le bouddhisme coréen l’espace d’une journée ou deux. En échange d’une somme raisonnable, nous sommes nourris, logés et initiés à certaines parties de la routine d’un moine bouddhiste, le tout avec plus ou moins d’activités ou d’explications. Je vous conte notre séjour dans un temple classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous quittons Séoul par le KTX (TGV) vers 11 heures le samedi matin, avec pour but d’être à 14 heures au temple de Bulguksa. Deux heures plus tard, nous posons le pied à Gyeongju et enchaînons tout de suite sur le bus 700 qui nous mène à Bulguksa. Malchance, nous sommes un superbe samedi d’automne et c’est la cohue. Nous arrivons au bout d’une heure et demie et non d’une demi-heure comme prévu… Le séjour ne démarre pas exactement du bon pied, le responsable nous semble assez froid, mais heureusement, Jodie, notre guide anglophone, est plus chaleureuse.
En arrivant, on nous donne notre uniforme : un pantalon ample et une tunique à enfiler sur notre pull. Mon pantalon presque à la bonne taille est une source d’hilarité infinie… la mode « feu de plancher » va faire son grand retour, je vous le dis ! Quand à Etienne, avec son pantalon ample et son sweat à capuche, il fait très gangsta. On a du mal à garder notre sérieux. Mais revêtir le même uniforme que tous les autres participants, femmes, hommes, enfants et membres de l’équipe, instaure un sentiment d’égalité et nous met dans l’ambiance.
Nous passons aux consignes sur les bonnes manières dans le temple. Comme on peut s’en douter, la vie monacale est régie par des règles relativement strictes. Nous devons :
- saluer chaque moine et aspirant moine d’une courbette, mains jointes en prière
- marcher calmement avec les mains jointes devant soi
- entrer dans les temples par les portes extérieures et non la porte centrale
- sortir des temples à reculons
- observer le silence pendant le repas et la cérémonie du matin. Je m’attendais d’ailleurs à ce que toute la retraite se fasse en silence, mais ce sera loin d’être le cas
- ne gâcher aucune nourriture et finir toute son assiette
Ce mois de novembre 2018 est le mois de promotion du Templestay avec des tarifs préférentiels pour les étrangers, mais les programmes ne leur sont normalement pas ouverts le week-end. Par un concours de circonstances que je n’ai pas compris, nous avons pourtant pu être acceptés pour un programme sur le samedi et le dimanche, avec une femme venue de Singapour. Le fait d’être avec une vingtaine de Coréens rendra l’expérience encore plus spéciale. Nous sommes épaulés par Jodie qui va traduire ce qui dit le responsable et même nous prendre en charge pour une visite privée en anglais. Elle nous explique, à ma grande surprise, que ce sont les Français qui composent le gros des participants étrangers ici à Bulguksa. Destination après destination, je me rends compte que les Français voyagent beaucoup, et partout. Pour autant, nous n’avons croisé que très très peu d’Occidentaux en Corée.
Arès une vingtaine de minutes de marche à travers les rizières, nous arrivons au temple pour une visite guidée d’environ une heure. Notre guide nous parle de l’histoire du temple Bulguksa, dont le début de la construction remonte au VIIIe siècle, entre 751 et 774. C’est incroyable de se trouver dans un lieu aussi vieux, même s’il a évidemment été détruit et reconstruit à maintes reprises, notamment sous l’occupation japonaise. Il est d’ailleurs classé à l’Unesco depuis 1995, aux côtés de la grotte de Seokguram, que nous n’avons malheureusement pas vue, et cache entre ses murs des trésors nationaux, pagodes et statues qui témoignent du raffinement du royaume de Silla, époque qui marque l’âge d’or du bouddhisme coréen.
J’essaie de me concentrer sur ce que nous explique Jodie, mais le temple est de toute beauté, mes yeux sont rivés sur cette architecture exceptionnelle. Comme à notre habitude, nous sommes entourés de deux millions de Coréens. Il faut dire que l’automne est un temps fort et que les érables sont merveilleux. Je réussis néanmoins à retenir qu’on peut dater grossièrement un temple bouddhiste coréen au nombre de poutres apparentes (si elles sont nombreuses, il sera probablement de l’ère Choseon) et que les couleurs qui parent la plupart des temples et palais sont hautement symboliques : brun pour la terre, vert-bleu pour la nature et le ciel. Les fleurs de lotus rose sur fond turquoise sont gravées dans mon esprit, merveilles de peinture qui embellissent chaque poutre.
Le temple est décoré de lampions et de chrysanthèmes qui sont autant d’offrandes de la part des fidèles, autant de voeux en attente d’être réalisés, autant d’espoirs. Je suis fascinée par ces lampions par milliers.
– Combien de temps les gardez-vous ?
– Cela dépend du montant de l’offrande, répond Jodie, pragmatique.
Ici aussi, le dieu dollar a droit à ses autels.
Il est temps de passer au repas, aux alentours de 17 heures. Jodie nous avait prévenus : ce sera un repas simple. Riz blanc, champignons, épinards, nori, soupe de tofu et légumes inconnus, salade de pommes de terre râpée… On pensait que « simple » voudrait dire « frugal », mais on peut faire bombance. « Simple » veut sûrement dire « peu épicé », car la plupart des plats sont parfaitement comestibles. Nous remercions les dieux des papilles sensibles. Un instant d’inattention, une louche de soupe et… je manque de cracher du feu ! Je ne sens plus mes lèvres… Toujours, toujours se méfier des petites particules rouges dans les plats coréens ! Nous gardons un silence relatif en prenant garde de ne rien gâcher. Mieux vaut aller se resservir que d’avoir les yeux plus gros que le ventre.
À 18 heures, le temple a fermé ses portes. Le soleil vient de se coucher, le ciel prend une teinte mauve. Les lampions ont été allumés, nous avons le temple pour nous seuls. Le recueillement tombe sur le temple. C’est l’heure de sonner les quatre instruments sacrés :
- le tambour du Dharma
- la cloche
- le gong en bois en forme de poisson
- le gong en métal en forme de nuage
À ce stade, l’expérience prend un tour qui me déplaît. L’équipe nous fait courir d’un instrument à l’autre pour « admirer » les moines en action, au lieu d’écouter les instruments avec recueillement. Je sais bien qu’il est important pour les Coréens de TOUT photographier, mais là, on vire au ridicule. Je commence à comprendre que ce programme ne sera pas la retraite méditative que j’attendais, mais plutôt une visite touristique axée sur le bouddhisme.
La suite me contredit un peu, puisque nous enchaînons sur 108 prosternations. Oui, 108 ! Sur un tapis de sol, au son de l’éventail d’un moine, nous nous prosternons jusqu’à ce que nos genoux, coudes et tête touchent terre, enfilons une perle sur un chapelet et nous relevons, 108 fois de suite. C’est de l’endurance, les genoux craquent, les os protestent, mais c’est une méditation efficace : impossible de penser à quoi que ce soit hormis atteindre le bon mouvement, enfiler la perle, et se relever. Mis bout à bout, nos 108 perles représentent les 108 souffrances du Bouddha. Le responsable du programme me montre à nouveau comment bien me prosterner, il trouve que je vais trop vite. Etienne halète fort à côté de moi, son corps d’une souplesse toute relative souffre de chaque prosternation et chaque salutation. Les dernières perles sont celles du compte à rebours et du soulagement. Plus que quatre prosternations… trois… deux… FINIIIII Ah non. Il me manque une perle. Je me suis faite avoir. La prosternation ultime est la plus dure !
J’ignore combien de temps nous avons passé à nous prosterner. Nous récupérons en marchant plusieurs fois autour de la pagode extérieure en silence. Nous rentrons au bercail vers 21 heures – nous ne dormons pas dans le temple même car puisqu’il est classé à l’Unesco, difficile de lui adjoindre trop d’annexes. La fatigue est mêlée d’une certaine appréhension car demain, il faudra nous lever à 3 heures pour la cérémonie du matin. Je découvre avec plaisir que nous ne dormons pas dans un dortoir mais dans une chambre privée à l’ancienne : yo (futon coréen) et ondol (sol chauffant) rien que pour nous, portes qui coulissent et silence royal, tout est là.
À 3 h 10, dur dur de se sortir du lit. À l’entrée du temple, on nous explique qu’il est désormais interdit de parler, et ce jusqu’à la fin de la cérémonie. Nous marchons les uns derrière les autres en direction du temple, mains jointes devant nous, en silence, à moitié endormis, à moitié hypnotisés par le chant du moine chargé de réveiller les autres. C’est un des meilleurs moments pour moi, personne ne dégaine d’appareil photo, personne ne parle, on pourrait se croire à l’époque du royaume de Silla. Nous croisons un aspirant moine qui balaie les feuilles tombées. Faire les travaux collectifs est une forme de méditation, paraît-il… même à 3 h 30 du matin ! Les lampions sont toujours allumés, et je m’attends à voir surgir des esprits.
La cérémonie du matin est difficile à cause des prosternations sur un tapis trop petit, mais je suis émue par les chants graves de ces hommes qui ont choisi de se consacrer à leur religion. Je vous ai déjà dit qu’en pleine crise mystique, à l’adolescence, je voulais être nonne ? Je suis athée depuis bien longtemps mais l’idée d’un ermitage laïc loin de la société me séduit toujours. Au contraire, ces moines ont choisi de vivre dans l’un des temples les plus fréquentés du pays.
On nous invite ensuite à la méditation sur fond de chants tibétains pris sur YouTube. Pour les novices que nous sommes, il est possible de s’allonger au lieu de rester assis – nous ne nous faisons pas prier (ha ! Prier… pour une retraite dans un temple… J’ai compris, je sors !!). Couchée sur le dos, les yeux rivés sur le beau plafond de bois décoré, je ne médite pas, mais je réfléchis à ce que nous vivons. À nouveau, ce n’est pas ce que j’attendais, mais n’est-ce pas beau pour autant ?
À 5 h 30, petit-déjeuner en silence, même menu qu’hier. Nous sommes censés rentrer nous reposer jusqu’à 8 h 30 mais pour une raison qui m’échappe, Jodie nous emmène visiter à nouveau le temple. Je dois dire que cela reste un autre beau moment : voir le lever du soleil sur le temple vide, avant l’arrivée des hordes de touristes. Décidément, plus que la pratique de quelques rituels bouddhistes dont la finalité m’échappe, voire m’indiffère, j’apprécie la qualité méditative de la solitude du temple.
Nous finissons notre expérience par une « conversation » avec un moine… en coréen. Autant dire que nous n’avons pas compris grand chose malgré les explications de Jodie, épuisés par notre lever matinal et bercés par le flot continu de paroles dans cette langue que nous ne comprenons pas. Nous dégustons le thé et les délicieux petits gâteaux aux haricots rouges sans prendre part à la discussion. Nous n’aurions pas vraiment pu débattre de la réincarnation de toute façon. Ce moine d’une quarantaine d’année était un ancien employé de bureau protestant, qui a décidé de se pencher sur le bouddhisme. Il faut quelques années pour devenir moine, et il semble désormais ravi de nous parler de sa reconversion, si j’en crois les brides que parvient à me traduire Jodie. Je suis fascinée par sa décision radicale.
L’un des moines ne croit pas en la réincarnation classique, m’explique Jodie. Il pense que nous sommes tous la réincarnation de ce que nous étions auparavant dans notre vie. Nous sommes la réincarnation du « nous » enfant, adolescent, jeune adulte… Nous vivons tous plusieurs vies en une. Je me dis que j’aime assez cette réincarnation-là.
Le programme templestay se termine à 10 h 30. On nous ramène au parking, prêts à revenir dans la réalité après deux jours un peu hors du temps. Je dois dire que si j’en sais un tout petit plus sur le bouddhisme, ma soif de connaissances n’est pas épanchée, pas plus que mon envie de faire une vraie retraite silencieuse et de méditation. Nous avons toutefois eu la chance de vivre des moments privilégiés et de lever très légèrement le voile sur le quotidien de ces moines qui ont choisi à la fois de renoncer à la société et d’accueillir des visiteurs du monde entier.
Ce que j’ai aimé dans notre templestay
- le fait d’avoir accès à un temple classé au patrimoine mondial hors des heures d’ouvertures. L’ambiance nocturne quasi-silencieuse était incroyable.
- les lampions à la nuit tombée. Je suis tombée amoureuse de ces lampions !!
- avoir pu discuter de la vie de notre guide coréenne pour en savoir un peu plus sur elle et son pays
- la nuit dans une chambre traditionnelle, avec le yo et le sol chauffant (ondol)
Ce que je n’ai pas aimé dans notre templestay
- l’impression de voyage organisé. La visite guidée du temple était très intéressante, mais courir d’une cloche à l’autre pour voir chaque moine se servir de son instrument pendant sept secondes, c’était moyen. Je dois avouer que je m’attendais à une retraite de méditation et que le choc a été assez rude.
- l’absence de silence et la méditation trop courte à mon goût. Le silence et le dialogue intérieur sont propices à la réflexion pour ma part, et ici il y avait beaucoup trop de parlotte à mon goût. Le guide nous a même fait un cours magistral de 25 minutes sur l’histoire du temple… en coréen. Clairement, je me suis trompée en pensant me livrer à deux jours de méditation, mais le programme n’en reste pas moins intéressant.
Informations pratiques pour le templestay à Bulguksa
- pour réserver, appelez ou envoyez un mail à Jodie à bulguksa@templestay.com
- coût par personne : 80 000 won par adulte, à régler à l’arrivée
- le programme sur deux jours court de 14 h 30 à 10 h 30 le lendemain, mais il est aussi possible de ne rester qu’une journée
- la liste des temples qui proposent le programme templestay est disponible sur ce site en anglais
À voir aussi à Gyeongju
Je voulais passer plusieurs jours à Gyeongju, mais faute d’avoir trouvé beaucoup d’informations sur des séjours prolongés dans cette ville-musée à ciel ouvert (la plupart des voyageurs semblaient y consacrer un jour ou deux à tout casser), nous nous sommes rabattus sur Busan pour la deuxième partie de notre voyage. Gyeongju nous a pourtant semblé une petite ville fascinante avec énormément de sites historiques à visiter. Nous avons eu le temps d’en visiter un seul avant de reprendre le KTX pour Busan : les tombes royales de la dynastie Silla. Elles sont très faciles d’accès au centre-ville, à quelques centaines de mètres de la gare routière et de l’ancienne gare de Gyeongju. L’entrée au parc coûte 2 000 won par personne. On peut visiter la tombe Cheonmachong, courte visite très intéressante qui révèle l’intérieur de ces tumuli sinon bien mystérieux.
Oh, et on peut aussi essayer gratuitement des costumes le temps d’une photo (ou dix). Autant dire que je ne me suis pas fait prier !
Gyeongju compte aussi la grotte bouddhiste de Seokguram, le palais Donggung et l’étang Wolji, qui ont l’air de toute beauté. Je pense qu’on peut facilement s’occuper plusieurs jours à Gyeongju, qui donne par ailleurs à voir une facette plus populaire de la Corée, plus brouillonne que Séoul : le marché avec les mamies alignées à même le trottoir, les voitures qui conduisent n’importe comment, le côté moins lisse… C’est intéressant de voir la « Corée d’en bas », qui rappelle que le pays fait une remontée économique fulgurante en partant d’assez loin.
Comment aller à Gyeongju et au temple Bulguksa
Gyeongju est très facile d’accès depuis Séoul ou Busan par le KTX, le TGV coréen. Ce n’est pas une vaine comparaison : ce sont exactement les mêmes trains, signés Alstom. Comptez deux heures et 45 000 won depuis Séoul, et 45 minutes et 11 000 won par personne depuis Busan. Très exactement, le train vous dépose à la gare de Singyeongju (prononcez « shingyeongjou »), un peu à l’extérieur de la ville.
À noter, si vous réservez vos billets de KTX en ligne depuis le site officiel, inutile de retirer ensuite des billets en guichet comme on le fait dans le système archaïque de la SNCF. Il suffit d’imprimer ou de faire une capture d’écran de la confirmation et d’embarquer.
Pour rejoindre directement le temple Bulguksa depuis Singyeongju, prendre le bus 700 (entre 30 et 90 minutes selon la circulation). Pour aller en ville, prendre le bus 50, 51, 60, 61 ou 70 et descendre à Bus Terminal ou Gyeongju Station. Compter environ 1200 won le ticket de bus, qu’il est possible de payer avec la carte T-money.
Où dormir à Gyeongju
Puisque nous avions initialement l’intention de séjourner à Gyeongju, j’avais repéré quelques hébergements :
- la pension Sarang Chae qui a l’air très typique
- pour les petits budgets, Alley Guesthouse ou Blueboat Hostel
Souscrire à une assurance voyage pour la Corée du Sud
Et vous, avez-vous fait l’expérience du templestay en Corée du Sud ? Est-ce que l’expérience vous tenterait ? Racontez-moi tout dans les commentaires. Oyez, oyez. Cet article contient des liens affiliés.
Je comprends ta déception… j’aurais eu la même je pense. Malgré cela l’endroit est superbe et pouvoir vivre cette expérience reste quand même assez unique !
Même si je n’en ai pas retiré ce que j’attendais, j’en garde finalement un bon souvenir. Les lampions et le silence du temple à la nuit tombée… j’en ai encore des frissons ! Il ne me reste plus qu’à aller dans un vrai monastère/ashram pour méditer…
Une très belle expérience néanmoins, je trouve tes photos sublimes! mais je comprends ta déception. Plus qu’à trouver le temple adéquat pour ce moment de véritable méditation tant attendue 😉
Je cherche sérieusement ! J’avais trouvé le lieu de rêve près d’Antigua Guatemala (pour une retraite silencieuse, pas pour du bouddhisme 😉 ) mais je crois qu’il a fermé… Je pense qu’une retraite, méditative, silencieuse ou simplement déconnectée, fera partie de mon programme en 2019.
C’est typiquement le genre d’expérience que j’adorerais vivre ! Comme je te l’ai dit, j’aime bien que les lieux de culte asiatiques soient animés, comme j’ai pu le constater au Vietnam ou au Japon. Je trouve ça vivant et gai, et je préfère ça à nos églises vides et austères. Sinon, vous êtes adorables dans vos divers costumes. Finalement comment vous avez fait avec le passeport « lessivé d’Etienne » ? Je veux avoir le fin mot de l’histoire ! Dernière remarque, cet article m’a fait penser à l’épisode de « Chef’sTable » sur Netflix avec la nonne bouddhiste coréenne, tu l’as vu ? Cette femme m’a totalement bouleversée. Voilà, je vais lire l’article sur le sauna maintenant 😉
Finalement il est passé… en serrant les fesses. Ah, on ne parlait pas d’Etienne ? 😀 Suite aux bons conseils d’une amie travaillant dans le domaine des cartes à puce, on a téléchargé des applis pour lire la puce de son passeport et vérifier que tout était normal. Tout étant normal, il a pris la décision de ne pas le faire refaire, démarche trop compliquée depuis notre campagne canadienne. Un étui de passeport plus tard pour camoufler la couverture qui se décollait un peu, et le passeport a passé quatre frontières sans coup férir. On a beaucoup stressé mais au final, plus de peur que de mal.
Je ne connais pas du tout cette série/ce docu sur Netflix, je vais aller voir, ça me paraît parfait pour ce soir. Merci du conseil !
[…] Je dois d’ailleurs préciser qu’en fait de Spa Land, l’endroit aurait dû s’appeler Sauna-Land. La succession de petits saunas est amusante et permet de faire des pauses pour se rafraîchir en changeant d’ambiance. L’ensemble est un mélange étrange de chic et de kitsch (non mais cette pyramide !!) mais quand on tombe sur un sauna vide, les petits espaces nous donnent une impression de cocon grâce à la chaleur. Nous ne succombons pas à la sieste, mais comme souvent, le sol est chaud grâce à l’ondol, cette merveille de technologie dont je vous avais déjà parlé lors de notre séjour chez les moines. […]