En 2009, cela faisait quelques années que ma mère bavait légèrement à chaque rediffusion de la parade militaire d’Édimbourg, l’Edinburgh Military Tattoo.
Édimbourg, j’y étais allée en 2004 entre amies, et j’avais adoré. Une grande petite ville, à l’histoire monumentale, du charme, un accent délectable et plein d’hommes en kilt… Que demander de mieux.
Comme bien souvent, j’ai donc sauté sur l’occasion en offrant cette année-là deux places à ma mère pour aller voir la Military Tattoo, et y aller ensemble. Elle a emmené une de ses amies, et nous sommes donc allées prendre le pouls de cette belle ville en août, pendant l’immense Festival Fringe, festival urbain qui dure tout le mois d’août. Parades de rue, concerts, performances, théâtre… nous n’avons eu que l’embarras du choix.
Nous avons évidemment visité la vieille ville, avec son ambiance si unique, son château imposant avec une vue imprenable, ses ruelles tortueuses… Nous n’avons pas cédé aux visites hantées ni aux tournées des pubs, mais si ça t’intéresse, il n’y a que l’embarras du choix. La ville est incroyablement touristique, mais c’est la rançon du succès.
Nous avons aussi décidé de faire une excursion jusqu’au Loch Ness. Je dois dire que l’un des grands regrets de ce séjour aura été d’avoir effacé le nom du tour operator de ma mémoire, pour dire au monde entier de le boycotter. Le circuit n’avait ni queue ni tête, on paie pour aller au Loch Ness et on s’y arrête dix minutes ; par contre, les arrêts d’une heure dans les magasins de souvenirs, on en aura eu… Bref, on aura mangé des centaines de kilomètres, vu des beaux glens (ci-dessous, Glen Coe), et un peu le Loch Ness, mais sinon, c’était une déception.
Autre excursion : nous sommes allées à la plage… mais pourquoi ? Et comment ? Sept ans après, les souvenirs sont flous… Nous avons choisi Portobello, peut-être tout bêtement parce qu’un bus portant le terminus « Portobello Beach » passait devant notre appartement. Nous connaissant, c’est loin d’être impossible ! Nous avions beau être en août, le temps était maussade mais donnait une ambiance particulière à la mer, très hivernale. Et comme je raffole des plages en hiver, ce n’était pas pour me déplaire.
Et enfin, le Military Tattoo, le dernier soir, en point d’orgue du voyage. Il faut aimer la cornemuse, évidemment, mais l’ambiance était au rendez-vous et nous avons adoré !
C’est où ?
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Bon voyage Au départ de Lyon, il n’y avait alors pas de liaison EasyJet, et j’avais dû monter à Paris pour prendre l’avion. C’est désormais le cas, à raison de deux vols par semaine, pour un tarif très compétitif (sauf à la dernière minute).
Bonne nuit Comme je suis arrivée un jour plus tôt que mes compagnonnes de voyage, je suis allée dormir à l’auberge High Street Hostel, 8-18 Blackfriars Street. Dans un très vieil immeuble, l’auberge joue à fond la carte médiévale et c’est plutôt réussi. Cela dit, il y avait un cafard dans le dortoir, ce qui n’a pas vraiment ému le préposé à l’accueil (suis-je trop sensible ?). Mais je le rappelle, c’était en 2009, le cafard est sûrement mort depuis ou s’est multiplié et a monté une armée.
Pour la suite du séjour, nous avions loué un appartement par le biais de Dickins, et avions été agréablement surpris par la flexibilité de l’agence et son amabilité. L’appartement que nous avions loué n’est plus proposé, mais je peux recommander l’agence les yeux fermés. Pour une semaine, il nous en avait coûté 525 £ pour un petit appartement bien situé avec trois lits.
Bon appétit
The Baked Potato Shop, 56 Cockburn Street. Je me souviens parfaitement de cet établissement car j’y suis allée lors de mes deux visites à Édimbourg. Ceux qui me connaissent savent que j’entretiens une histoire d’amour avec la patate sous toutes ses formes… On trouve de bonnes et substantielles patates fourrées dans cette petite échoppe sympathique.
The Espy, 62-64 Bath St. Je crois que c’est le pub où nous nous sommes arrêtées. J’en garde le souvenir de mon tout premier burger végétarien, un délice à la lentille et au quinoa, un burger incomparable.
Bons plans, bonnes adresses ou anecdotes… Je veux tout savoir en commentaire !
Je rentre aussi tout juste d’un échange de maison à Edimbourg pour profiter du Fringe et du Tattoo. La ville est en pleine effervescence au mois d’août et il s’y passe des choses assez folles.
Et, comme toi, je n’y étais pas revenue depuis…2009 mais j’espère ne pas attendre aussi longtemps pour y retourner !
« Des choses assez folles’, cela décrit parfaitement l’ambiance de la ville, où on peut tomber sur une cérémonie traditionnelle coréenne à côté de jongleurs en échasses distribuant des prospectus pour une pièce de théâtre avant-gardiste, sans oublier les concerts impromptus et les bulles de savon géantes… J’espère aussi y retourner sous peu !