Charlottetown, Charlottetown ! Berceau de la Confédération, petite ville riche en histoire, bâtiments en briques, cafés, boutiques et sourires… Je suis tombée sous le charme de Charlottetown en l’espace de 24 heures solaires, à déambuler tranquillement au gré des petites rues fleuries et sous les grands arbres de la fin de l’été. La douceur de vivre est bien réelle dans la capitale de l’Île-du-Prince-Édouard, et on se prend à y rêver d’un été sans fin. Voici quelques découvertes au gré de cette fin de semaine bien trop courte passée à Charlottetown.
Victoria Row
Si vous avez déjà vu des images de Charlottetown, elles mettaient sûrement en scène Victoria Row, cette allée piétonne qui mêle façades en briques de toute beauté à des terrasses des plus alléchantes. Chaque année depuis 1998, cette rue est rendue aux piétons du 1er mai au 31 octobre et accueille pas moins d’un million de visiteurs chaque saison. Un succès mérité tant les lieux sont agréables.
Pour les photographes, le charme est à son comble en fin d’après-midi, quand le soleil vient illuminer les détails de briques et de pierre des façades du XIXe siècle. Levez le nez pour voir les différentes dates de construction des immeubles et admirer des bas-reliefs discrets. J’ai un faible pour le Morris Building de 1880 avec ses fenêtres en plein cintre, et vous ?
Au niveau de la rue, c’est un mélange de boutiques et de terrasses. Les places y sont évidemment chères le soir mais la ville a tout prévu avec des tables de pique-nique, des chaises Adirondack et même des tables avec plateaux d’échecs pour ceux qui n’auraient pas la chance de dénicher une table en terrasse. En quatre visites, je n’ai jamais pu obtenir une de ces places tant convoitées ! Mais je ne me lasse pas de flâner sur cette rue de quelques centaines de mètres.
Pour une vue imprenable en tête à tête avec les façades, prenez un peu de hauteur en grimpant sur l’esplanade du Centre de la Confédération. De là, on voit aussi très bien la terrasse de toit du bar à huîtres Fishbones Oyster Bar, réputée pour être l’un des endroits les plus agréables en ville.
Juste en face de Victoria Row, une curiosité : un tableau noir, des craies et une invitation à écrire ce que vous voulez faire avant de mourir. C’est l’installation « Before I Die… ». J’ai trouvé étrangement émouvantes les contributions d’inconnus, qui vont de « devenir vétérinaire » à « réussir le cours d’anatomie » en passant par « voir le monde ». Bien sûr qu’il y a des contributions fantaisistes, mais je ne peux m’empêcher de penser à certaines personnes qui ont sûrement mis un peu de leur âme dans leur rêve. Vous trouverez plus de témoignages sur le compte IG qui lui est dédié, à voir ici. Pour la trouver, c’est assez simple : le panneau est juste en face de l’entrée de Victoria Row, à l’angle des rues Queen et Richmond.
Le centre-ville historique
Charlottetown a beau être une ville de taille modeste du haut de ses 36 000 habitants, elle revêt une importance historique dans la création du Canada. Nommée d’après Charlotte, épouse du roi Georges III d’Angleterre, on la surnomme le berceau de la Confédération. C’est en effet ici, en 1864, que se réunirent pour la première fois des délégations de plusieurs colonies britanniques, à savoir du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île du Prince Édouard et du Canada (les actuels Ontario et Québec) pour amorcer l’autonomie d’un nouveau pays. C’est alors que sont posés les principes d’une union fédérale. Trois ans plus tard, en 1867, le Canada était né, même s’il faudra attendre plusieurs décennies pour qu’il prenne la forme qu’on lui connaît aujourd’hui, au fil des ajouts des différentes provinces – la dernière étant Terre-Neuve en 1949.
Consciente de son héritage, Charlottetown a conservé bon nombre de bâtiments historiques qui lui donnent un charme fou tout en rappelant son importance dans la création du pays. De nombreux panneaux d’interprétation et statues disséminées un peu partout en apprennent plus à qui s’y intéressera. Ouvrez d’ailleurs l’œil à chaque fois que vous croisez un joli bâtiment : il y a des chances pour qu’il arbore une plaque avec sa date de construction et le fait qu’il soit classé bâtiment historique.
La rue Queen
Nous avons flâné en majeure partie entre les rues Kent, Queen, Water et Great George, qui forment le cœur commerçant du petit centre-ville. La rue Queen est marchande : c’est là qu’on trouve boutiques et restaurants dans ce grand trait d’union entre le haut et le bas de la ville. Il fait bon y flâner. La mairie, située au 199 rue Queen, a été construite vers 1887 dans le style néo-roman. Les grandes portes du rez-de-chaussée s’ouvraient initialement sur une caserne de pompiers avec écurie, tandis que les bureaux de la mairie se trouvaient à l’étage. Juste à côté, on trouve une caserne de pompiers fonctionnelle, devant laquelle vous pourrez sans doute admirer une voiture de pompiers historique et rutilante. Les voitures de pompiers sont toujours rutilantes. Au mur du beffroi, le cadran solaire est décoré d’un renard, d’un héron et d’un sabot de Vénus.
À deux pas, on trouve Cows, le glacier phare de l’île du Prince Édouard. Si la file d’attente est trop longue au niveau du quai, vous pouvez toujours vous rabattre sur l’établissement en face du centre des arts. Fondé en 1983, le glacier compte désormais plusieurs antennes et ravit tout le monde, touristes et habitants, avec ses 32 saveurs. Ma préférée est celle aux bleuets (myrtilles) de l’Île, suivie de très près de celle à l’érable, évidemment !
Juste en face, le centre des arts de la Confédération abrite un musée et une salle de spectacles où assister à des concerts, du théâtre, de la danse et l’inévitable comédie musicale sur Anne de la maison aux pignons verts. Il borde Victoria Row et la rue Queen et attire le regard avec son allure quasi-soviétique, tout en béton.
Le front de mer
Au bout de la rue Queen, le quai de la Reine fait une petite promenade en bois au bord de l’eau pour rejoindre la marina de Peakes Bay, où se trouve une grappe de boutiques à touristes. C’est l’endroit pour trouver tee-shirts à touristes, cartes postales, babioles et cuisine de rue, dont les fameuses queues de castor. Avec le centre des arts, c’est l’autre point névralgique de la ville.
On poursuit notre promenade vers la plaine de jeux de Confederation Landing, bordée des halles Founders’ Market, où on trouve aussi l’office du tourisme. Si je fais toujours le détour par le coin à touristes pour prendre une glace chez Cows, j’adore surtout la fin de cette promenade au bord de l’eau, lorsqu’on s’arrête pour une pause sur l’une des chaises rouges qui ponctuent la ville, bien assis sur la pelouse, à regarder les va et viens des badauds. Autre option : prendre un café sur la terrasse de Receiver Coffee, juste à côté des Halles.
La rue Great George
Pour remonter, la rue Great George nous emmène de surprises en surprises. Bien moins passante que la rue Queen, elle est intéressante par ses façades historiques et ses cafés. Entre la basilique-cathédrale Saint-Dunstan, la statue des deux John Hamilton Gray (deux hommes politiques homonymes) et la rangée de maisons mitoyennes colorées juste en face de la basilique, il y a de quoi plonger dans le passé de Charlottetown ! Non loin, le café Gallerys est tout mignon. Après le centre des arts, on y trouve plusieurs établissements intéressants pour faire une pause, dont je vous reparle dans la section des bonnes adresses plus bas : le restaurant Farmacy + Fermentary, le café Leonhard’s, le restaurant indien City Kitchen, un Fish’n’Chips britannique… Les options pour manger ne manquent pas par ici.
L’endroit que je préfère dans ce quartier, c’est dans l’ombre du centre des arts, au bout de Victoria Row : une série de bâtiments néo-gothiques en briques et grès rouge à l’ombre de grands arbres donnent l’impression d’être sur un campus ancien – même s’ils appartenaient autrefois à la paroisse de Saint-Paul. Ici, l’église anglicane St Paul’s, là le camion-glacier Truckin’Roll. Des gens dans l’herbe. L’ambiance de l’été, tout simplement.
Beaconsfield House et le parc Victoria
Une maison que j’affectionne particulièrement, c’est la maison historique Beaconsfield House, aux portes du parc Victoria, au 2 rue Kent. La promenade pour s’y rendre depuis le centre-ville n’est pas très longue, mais toujours charmante : on traverse un quartier rempli de maisons victoriennes qui me donnent invariablement envie de tout quitter pour m’installer à Charlottetown.
La maison Beaconsfield a toujours été élégante. On l’admirait déjà juste après sa construction en 1877, autant pour sa belle façade que pour les équipements dernier cri dont elle était pourvue. Après deux propriétaires, la maison devient un foyer de jeunes filles en 1916, puis une résidence pour étudiantes infirmières. On peut désormais la visiter toute l’année, que ce soit pour une visite classique ou pour un concert ou des événements (plus d’infos ici). J’y imagine très bien une visite hantée en octobre, pas vous ?
À deux pas, le parc Victoria fait une belle balade avec vue sur le havre de Charlottetown. On peut s’y approcher de la batterie du prince Édouard et ses canons, construite pour défendre la ville au XIXe siècle. Le parc est à 1,5 kilomètre environ de la marina et à ce stade de la balade, j’aime tout simplement m’installer sur un banc avec vue sur l’eau, à regarder passer des embarcations de toute taille…
Anne… la maison aux pignons verts
Connaissez-vous le roman Anne… la maison aux pignons verts de Lucy Maud Montgomery ? Ce roman écrit en 1910 est un classique de la littérature canadienne. Il met en scène Anne Shirley, petite orpheline de 11 ans adoptée par Marilla et Matthew Cuthbert, frère et sœur vieillissants qui souhaitaient un garçon pour les aider à la ferme… L’arrivée d’Anne par erreur va bousculer leur univers. Anne est un personnage très attachant, extrêmement bavarde et remplie d’imagination. On la qualifierait d’autiste aujourd’hui, ce qui ne la rend que plus intéressante, si vous voulez mon avis. Si vous aimez Les quatre filles du Docteur March, c’est un peu la même ambiance : chroniques d’une vie simple avec un poil de morale.
Pourquoi je vous raconte tout ça ? L’autrice était originaire de l’Île du Prince Édouard, le roman se passe sur l’île… Il n’en fallait pas plus pour transformer ce roman en une sorte de moteur touristique de la province. Pour l’anecdote, ce roman est aussi un classique au Japon, où il est au programme scolaire. Des dizaines de milliers de Japonais viennent chaque année sur l’île sur les traces d’Anne !
Si la plupart du tourisme consacré à Anne est axé autour du village de Cavendish, sur la côte nord de l’île, où se trouve la fameuse maison aux pignons verts, Charlottetown n’est pas en reste. Vous trouverez des souvenirs sur ce thème au magasin Anne of Green Gables Store, le fameux sirop de framboises à la chocolaterie Anne of Green Gables Chocolates, et les huit livres de la série sont évidemment en vedette dans toutes les librairies. Je suis d’ailleurs rentrée de Charlottetown avec un exemplaire du premier tome déniché chez The Bookman (rue Queen), où je n’avais que l’embarras du choix entre plusieurs éditions ! Il semblerait aussi qu’une comédie musicale soit présentée en permanence au centre de la Confédération. Bref, si vous ne connaissiez pas Anne, Charlottetown est l’endroit parfait pour faire sa connaissance.
Art in the Open : la marche des corbeaux
Si j’étais à Charlottetown en ce dernier week-end d’août, c’était pour une raison bien précise : le rendez-vous farfelu de la fin de l’été, à savoir le défilé March of the Crows du festival Art on the Open. En français : la « marche des corbeaux » (techniquement, la « marche des corneilles », mais personne ne dit vraiment corneille pour désigner les oiseaux noirs des villes, mm ?).
Cela fait dix ans que le festival L’art à ciel ouvert a eu cette idée géniale : faire d’un désagrément propre à Charlottetown – une importante population de corbeaux – une célébration : un défilé de gens grimés en corbeaux, tout de noir vêtus, qui battent des ailes et croassent à qui mieux mieux. Je vous invite à voir la vidéo poétique qui explique la genèse du défilé ici (en anglais). Et je vous mets au défi de ne pas avoir envie, vous aussi, de vous joindre à la fête.
Cela fait quatre ans que je connais l’existence du défilé, mais les étoiles n’avaient jamais été alignées, entre voyages et covid. Cette année, c’était la bonne ! J’ai vécu une édition un peu particulière, avec un nombre de corbeaux restreint à 200, mais c’était déjà inoubliable.
Vers 19 h, les corbeaux commencent à affluer derrière le centre des arts. Certains ont choisis des costumes extravagants, d’autres une simple tenue noire. Astuce pour se faire un bec noir : un simple petit chapeau de sorcière ! Faute de temps pour préparer mon costume, j’ai recyclé un masque de médecin de la peste pour me faire un bec, et affublé un chapeau emprunté d’un petit corbeau du Dollarama. Le reste de la tenue, je l’avais déjà (ou presque).
À 19 h 30, on nous donne les consignes, on pousse un grand croassement général et la procession commence son chemin à travers la ville, direction le parc Victoria. Nous passons par Victoria Row sous les écrans des téléphones portables. Beaucoup de spectateurs sont massés sur le trottoir, et la moitié d’entre eux nous filment. Chaque écran est l’occasion de pousser un croassement, de faire des petits pas d’oiseaux ou de battre des ailes. Je me félicite de mon choix de costume masqué, qui protège vaguement ma dignité. Dans le défilé, des familles comme des personnes plus âgées, des jeunes, tous en habits noirs. Je me régale de cette procession étrange.
Nous arrivons au bord de l’eau sous les croassements de nos homologues à plumes, auxquels nous répondons de notre mieux. Le défilé se termine vers 20 h 15 sur la batterie du prince Édouard, vers laquelle nous arrivons au son de tambours et voix autochtones, qui donnent une grande solennité au moment. Nous grimpons sur la batterie sur fond de soleil couché, un dernier croassement à faire s’envoler tous les autres oiseaux du parc et nous nous dispersons dans la nuit.
Autres choses à faire à Charlottetown
- magasiner ! Le centre-ville regorge de petites boutiques adorables comme The Crow’s Nest, plusieurs librairies comme The Bookman (livres d’occasion), The Bookmark et Comic Hunter, sans oublier des boutiques touristiques
- aller au marché fermier et d’artisanat le dimanche matin à partir de 11 heures sur la rue Queen
- profiter des festivals ! On dirait que Charlottetown est rythmée par les festivals. Outre l’Art à ciel ouvert dont je vous parle juste un peu plus haut, j’ai bien envie d’aller voir le festival Scarecrows in the City, où la ville se pare de centaine d’épouvantails sur le thème de l’automne (la prochaine édition se tiendra du 8 au 24 octobre 2021) et le festival de Noël, avec un marché de Noël qui s’annonce exquis (en décembre).
- trouver Eckhart la petite souris. Nous avons manqué de temps mais l’office de tourisme propose une chasse à neuf petites statues de souris dans le centre-ville. Une façon mignonne et rigolote de visiter la ville si vous avez des enfants (ou pas, d’ailleurs). J’en ai trouvé deux par hasard !
Infos pratiques
Se rendre à Charlottetown
- Depuis le Québec, il y a de grandes chances pour que vous passiez par le Nouveau-Brunswick pour vous rendre sur l’île (à moins de faire le détour par les îles de la Madeleine !). Depuis Moncton, comptez une heure pour atteindre le pont de la Confédération via les routes 15 et 16 en direction de l’est. Une fois le pont franchi, il vous restera 50 kilomètres avant d’arriver à Charlottetown.
- Le pont de la Confédération est gratuit depuis le continent… et vous coûtera la bagatelle de 50 $ par auto en repartant.
- En ce moment, il faut demander un laissez-passer avant le voyage pour accéder à l’île. Selon votre statut vaccinal, vous pourrez entrer ou être soumis à quarantaine. Les directives peuvent changer d’un jour à l’autre : renseignez-vous sur le site officiel ici.
Circuler dans Charlottetown
- Charlottetown est une ville compacte, même si son centre-ville est bien plus étendu et pourvu en commerces que celui de villes comparables comme Moncton et Fredericton. Si vous séjournez entre les rues Rochford, Euston et Weymouth, vous pourrez tout faire à pied.
- Le stationnement est gratuit le samedi et le dimanche.
Où manger à Charlottetown
Nous nous sommes fait un plaisir de passer un week-end gourmand :
- Farmacy + Fermentary, rue Great George : un amour de restaurant végétarien qui propose du kombucha pression, des plats végétariens simples mais bons, des tomates à la pelle, une mini-épicerie… Le bonheur. Etienne a pris un sandwich club au pesto et moi une délicieuse assiette de tomates mozza arrosée de kombucha fraise-piment. Pas contre, oubliez totalement la chaîne de café Timothy’s juste à côté (pouah).
- À deux pas sur la rue Great George : Himalayan Indian Cuisine : nous avons été reçus comme des rois avec Indiana, et toutes les serveuses sont venus le saluer ! Dans l’assiette : des momo végétariens (sorte de gyoza népalais) savoureux, des naan géants et du curry bien dosé. Ajout en 2022 : le restaurant semble avoir été renommé City Kitchen mais la carte ne semble pas avoir changé.
- Pour le brunch, direction le Casa Mia Café (rue Queen) mais avant 10 heures sous peine de faire la queue. Les potato pancakes étaient savoureux, tout comme la tarte aux noix de pécan.
- Un autre café : The Gallery, sur la rue Great George. Pour manger wraps, soupes ou falafels ou boire un bon café sur une terrasse ombragée au calme.
- Pas de passage à Charlottetown sans au moins un cône de crème glacée chez Cows, le glacier emblématique de l’île. Une tradition à laquelle je me suis sacrifiée bien volontiers. Parfum conseillé : les bleuets/myrtilles de l’île du Prince Édouard, évidemment !
- Autres options alléchantes : Leohnard’s Café & Restaurant, toujours sur la rue Great George, décidément une valeur sûre, le camion-glacier Truckin’ Roll qui propose des glaces roulées (très intrigantes…), Hojo’s (japonais), Alambé (café vietnamien), Piatto (pizzeria napolitaine), the Receiver Coffee et le Founder’s Hall, une halle débordante d’étals dont le fameux Oh Fudge qui vend du fudge à base de pommes de terre… Charlottetown, destination culinaire 2023 ?
Où dormir à Charlottetown
- Nous avons dormi à The Arts Hotel, et nous en sommes ravis ! Sur la rue Kent, sa situation est imbattable : il est à deux pas de cafés et restaurants, à 5 minutes du Victoria Row et 10 minutes du bord de l’eau. L’hôtel n’a pas de stationnement mais si vous venez une fin de semaine, le stationnement est gratuit dans tout le centre-ville. Nous avons facilement trouvé à nous garer juste en face de l’hôtel. Les chambres sont petites, simples, neuves et propres : un lit, un mini-bureau, une douche, des toilettes, et c’est tout. Mais devinez quoi ? L’hôtel accepte les chiens !! Pour moins de 110 dollars la chambre à lit queen ou king, on y retournera les yeux fermés !
- The Eden Hall Inn est l’autre option que je me dois d’essayer une prochaine fois au centre-ville, non loin de la maison Beaconsfield.
- Le White Horse Motel, est une troisième option au budget raisonnable (moins d’une centaine de dollars la nuit) mais un peu plus éloignée, puisqu’il se trouve à 5 km environ du centre-ville
- Pour se sentir comme dans un conte de fées, le Rodd Charlottetown offre un univers cossu à des prix assez raisonnables (environ 150 dollars la nuit)
Visiter Charlottetown avec un chien
[paragraphe mis à jour en 2022] Pour ce petit voyage à Charlottetown, nous étions accompagnés de notre fidèle escorte Indiana, notre Samoyède de 6 ans. Nous avons été très bien accueillis à peu près partout, et depuis 2022, de nombreuses terrasses arborent un petit panneau « Pet-friendly area », ce dont nuos nous réjouissons. Les commerçants se sont faits une joie de saluer notre pitou souriant et nous ont tous proposé une gamelle et des places à l’ombre. Merci à Farmacy + Fermentary, Casa Mia Café, Hopyard, Receiver Coffee et Himalayan Indian Cuisine (City Kitchen) pour leur accueil, sans oublier The Arts Hotel, hôtel qui accepte les chiens en plein centre-ville. Par ailleurs, de nombreux commerces gardent des gamelles remplies d’eau un peu partout en ville.
J’avoue avoir créé ce paragraphe uniquement pour vous montrer la bouille de mon chien
Et vous, connaissez-vous Charlottetown ou l’Île-du-Prince-Édouard ? Que me conseillez-vous pour ma prochaine visite sur l’île ? J’attends vos suggestions dans les commentaires ! Oyez oyez. Ce billet contient des liens affiliés.
Ca m’a pris 12 ans quand même, pour trouver mon « Burlington canadien ». Pis ça a été Charlottetown, enfin. Quelle ville merveilleuse, même en temps de pandémie ! J’ai aimé l’atmosphère relax, la beauté du centre-ville et même des quartiers pavillonnaires, le sentier au bord de l’eau… Même si j’aurais vite étouffé sur une île, j’aurais tant aimé y passer quatre saisons. Merci pour ce bel article plein de soleil et de joie 🙂 (ps : Indiana… <3)
Tu m’intrigues maintenant avec Burlington… La ville a l’air splendide !
L’ambiance de Charlottetown a juste l’air parfaite, j’avoue ! Des maisons en briques, des glaces, un peu d’histoire et des festivals… il se dégage une vraie douceur de vivre de ton article, une ambiance estivale comme on aime. Merci pour la découverte !
La ville est tellement parfaite que j’ai déjà prévu d’y retourner trois fois d’ici la fin de l’année !
Quelle ville splendide ! Est-ce que je suis jalouse de ta participation à la Marche des Corbeaux ? Evidemment !
La traque aux souris dans la ville me fait penser à York, en Angleterre. Il y a une visite similaire, mais à la recherche… de chats ! 😀 x
Haha ! Les deux villes devraient être jumelées !
C’est moi qui suis jalouse de tous les festivals gothiques du Royaume-Uni, tu sais 😉
C’est très mignon, plein d’architectures, de petites boutiques, de cafés sympas et un défilé au top, j’adore le concept et les costumes sont plutôt sympas dans l’ensemble. Le tien est bien joli, pile dans le thème ! 😀
Très mignonne cette ville historique. J’avais pas fait le rapprochement jusqu’à ce que tu parles de Anne, mais évidemment, ce nom, cette île sonnaient doux à mes oreilles. Moi j’ai lu avec attention le paragraphe sur Indiana, lol. Très original la marche des corbeaux, c’est tout à fait ton style.
Une très belle promenade, ça fait envie. Si tout va bien nous espérons aller au Québec à l’été ou à l’automne voir des amis de Montréal. Donc le Nouveau Brunswick sera également au programme
cela fait un très beau programme de découverte!