CORÉE DU SUD // Jjimjilbang, mode d’emploi du sauna à la coréenne

Connaissez-vous les jjimjilbang ? Ces lieux en apparence impénétrables aux touristes sont incontournables du quotidien coréen. Lieux intimes où l’on va pour se laver et se détendre, les jjimjilbang sont un hybride entre sauna et bains chauds, où l’on lave les soucis du jour à l’eau chaude et où le gommage du corps fait aussi du bien à l’âme. Rideau légèrement levé sur les secrets des habitants, les jjimjilbang prennent des airs d’expédition pour qui ne parle pas coréen, tant on a l’impression de pénétrer dans des sanctuaires dédiés au bien-être. On fait bien plus que se laver au jjimjilbang. Telle une Indiana Jones contemporaine, je suis partie à la découverte de ces lieux si banals et pourtant si merveilleux, dans ce qui restera l’une de mes aventures préférées en Corée. Si vous êtes pressé, vous trouverez en fin d’article comment bien faire pour ne pas trop attirer l’attention dans un jjimjilbang – mais si vous avez le temps, j’ai quelques anecdotes à vous conter. Prenez un yuja (thé aux agrumes), installez-vous confortablement et on y va.

La première fois où je suis allée dans un jjimjilbang 

Le jour de mon anniversaire, je prends mon courage à deux mains pour aller toute seule me faire papouiller au spa de mon quartier à Séoul. Un spa non mixte, critère qui me met à l’aise au moment de pousser la porte – raisonnement assez étrange puisque de toute façon, je n’aurais pas côtoyé les hommes – les bains ne sont jamais mixtes. Mais, allez savoir. Je me sens en confiance, aussi téméraire que dans mes petits souliers, bref, je suis en voyage et je savoure ma dose d’aventure (on a les micro-aventures qu’on peut, que voulez-vous).

Même sans parler coréen, je m’en sors très bien en cachant ma gaucherie derrière un poil d’audace et une absence totale d’amour-propre. Quand j’arrive, je dépose ses chaussures dans un casier, et je tends la clé à la caissière. Celle-ci encaisse le droit d’entrée et me donne une autre clé : celle du casier pour mes affaires. Je pars alors me délester de mes vêtements et revêtir un peignoir avant de déambuler à la recherche des bains. Le spa est gigantesque, avec des airs de labyrinthe sur plusieurs étages, et entre les salles de massage, salles de repos, boutiques de vêtements et cafés, je mets bien une dizaine de minutes avant de trouver le laisser-passer A-38 la pièce consacrée aux bains chauds.

J’ai heureusement l’expérience des sento japonais, qui m’évitent LA gaffe culturelle dans ce contexte : la règle, c’est de se décrasser AVANT d’aller barboter. Je n’ai pas pris de produits de toilette mais il y a du savon à disposition. Exit la toilette de chat, il faut passer du temps à se récurer partout avant de se rincer et de se jeter dans le grand bain (pas littéralement), sous peine qu’on nous fasse les gros yeux. Dix minutes à se frotter, c’est un minimum. Dix minutes, c’est long quand on l’habitude d’une douche en deux minutes top chrono.

Il est temps d’aller barboter. Je trempe un orteil dans le premier bassin : il est brûlant, à 42°C. Celui d’à côté indique 18°C… pas aujourd’hui, Satan, pas aujourd’hui. J’en trouve enfin un à 38°C, c’est parfait. Je réussis à entrer dans le bassin à 42°C après un peu d’acclimatation et beaucoup de grimaces, tout ça pour rester trois minutes montre en main. Je commence à comprendre que le but n’est pas de rester le plus longtemps possible comme dans une baignoire, mais d’alterner les bains, de se reposer sur des chaises entre les bassins, d’aller et venir…

Après l’avoir lu dans un manwha (que celui qui n’a jamais eu envie de faire quelque chose qu’il a vu dans les médias me jette la première pierre), je rêvais de me faire gommer dans un jjimjilbang. Chacun ses rêves ! Je n’ai pas été déçue.

Je réussis à faire comprendre que je veux un « body scrub » en me présentant directement aux préposées – des dames en maillot de bain noir qui frottent vigoureusement leurs victimes clientes dans une pièce prévue à cet effet. J’avais lu bien des choses au sujet du seshin (gommage) et la plupart des blogueuses qui en parlaient le décrivaient comme un supplice : la mamie frotte la peau au gant de crin, libérant des kilos de peaux mortes au passage et laissant notre corps rose et doux comme un cochon de lait.

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J’aurais vraiment aimé immortaliser le seshin mais que voulez-vous, les photos étaient interdites.

Puisque je pratique déjà le gommage au gant de crin dans ma baignoire chaque semaine, je me sentais de taille. Je voulais me mesurer au seshin coréen. Et honnêtement, les blogueuses devaient être en sucre, ou j’ai le cuir endurci, car j’ai trouvé cela tout à fait supportable. C’est sûr, Madame Gommage ne prend pas de pincettes. Pour me dire de me retourner sur la table en plastique glissante comme une savonnette, elle me donne deux tapes sur la fesse. Ici, on ne met pas les formes pour nous faire bouger comme si on allait se briser : elle m’empoigne avec des gestes précis et me fait prendre des positions peu glorieuses, mais efficaces.

Les seuls endroits sensibles pour moi sont les aisselles, la plante des pieds et l’intérieur des cuisses – en plus d’être nue comme un ver, on subit aussi un gommage intégral, tout y passe, l’intérieur des pieds, des bras, des fesses, bref, on perd sept kilos de peau morte et un peu de dignité au passage.

Une fois le gommage terminé – au bout d’une trentaine de minutes – on peut ressortir rosé et allégé et retourner profiter du jimjilbang. Il paraît qu’avec les pores débouché, la détente au sauna est décuplée. C’est le moment d’aller faire un tour dans les différentes salles extraordinaires qui parsèment le complexe : en plus des traditionnels hammams, je me suis aussi reposée dans un sauna sur un lit de billes d’argiles chaudes. Une piscine à boules pour adultes, si vous préférez. Hors des bains, on déambule avec un peignoir léger. Si la fatigue se fait sentir, on peut aller dormir sur des fins matelas. Mais rien ne vaut les billes d’argile, vraiment. C’est chaud, c’est confortable, c’est étrange, c’est tout juste si je ne m’endors pas.

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Étrangement, là, les téléphones étaient autorisés.

Je reste deux heures dans ce spa différent de tout ce que je connais. Mon moment préféré reste ce bain en plein air où je me retrouve seule, dans une eau à la température idéale (38°C). Il pleut ce jour-là, personne ne s’aventure dehors. Mais seule dans cette eau parfaite, au milieu de la vapeur d’eau, rafraîchie par la pluie, j’aurais pu rester des heures.

  • Spa Lei, Gangnam-daero 107, Séoul : une petite rue perpendiculaire juste au nord du métro Sinsa, sur l’avenue Gangnam-Daero. Entrez dans le bâtiment et l’accueil du spa est au sous-sol. Ce spa est réservé aux femmes.
  • Ouvert 24 h/24
  • Compter 14 000 won l’entrée pour 24 h. On peut y passer la nuit, mais je ne pense pas qu’on puisse aller et venir du bâtiment, en revanche.
  • Compter 31 000 won supplémentaires pour une demi-heure de gommage

La deuxième fois où je suis allée dans un jjimjilbang 

Sinon, j’aimerais aussi vous parler de ce sauna trouvé au hasard du marché Gukje à Busan, où, alors que je partais, une cliente m’a dit qu’elle n’avait encore jamais vu d’étrangers depuis plusieurs années qu’elle venait à ce jjimjilbang loin d’être reluisant. J’aime à penser que j’ai dû défriser les petites mamies qui composaient la majorité de la clientèle.

Harassée par une après-midi de shopping pour les cadeaux de Noël de la famille au milieu du plus grand marché de Busan, j’ai vu l’enseigne de loin. Pas besoin de lire le hangeul : un cercle avec trois fumerolles, pictogramme annonciateur sinon d’une source chaude, au moins d’un bain public (attention, des fois il est aussi sur les façades des love hotels, ce traître…). Rien en anglais cette fois. Mais… j’en ai plein les bottes de piétiner, et mon cœur d’aventurière en mousse est enhardi depuis mon passage sur le banc de seshin de Séoul. Pas d’anglais ? Pas de problème.

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Tout s’est joué grâce à ce logo. Sans lui, je n’aurais même pas compris qu’il y avait un jjimjilbang !

Je croise un petit monsieur tout surpris au premier étage, et on m’invite à monter au deuxième, chez les dames. Les dames présentes ont la grâce de ne pas tourner la tête trop vite à mon entrée dans le saint des saints. Je fais comme si tout était normal. Je suis à poil dans un sauna de quartier qui a connu des jours meilleurs, la clientèle se compose de riveraines, il n’y a qu’une salle avec deux bains, les paniers de produits de toilettes des habituées font des rangées sur les casiers. Tout est normal. Je suis parfaitement à ma place. Surtout ne pas perdre la face.

Et je ne parle même pas de mon gommage. J’ai demandé un gommage dans les formes. Et par « demander un gommage », j’entends, je marmotte « seshin » avec des yeux interrogateurs en me frottant le bras du poing. La préposée au gommage me regarde de haut en bas, me tend un concombre et tourne les talons.

Je reste avec mon concombre au bord du bain. À côté de moi, une femme entre dans l’eau chaude un verre de cola et un œuf entier à la main. Est-il dur ? Est-il cru ? Va-t-il finir dans le cola ? Dans le bain ? Suis-je éveillée ? Je ne comprends plus grand chose et je me laisse porter. Halluciner, c’est bien aussi…

Au bout de dix minutes, Madame Gommage revient enfin. Elle me montre le lit de gommage, désormais prêt à nous accueillir, moi et mes peaux mortes. Elle saisit le concombre et le transforme prestement en masque. Tout s’éclaire ou presque. La dame a côté de moi a fini par manger son œuf. Il était dur. À ce jour, je ne sais toujours pas pourquoi elle a cru bon le manger dans la piscine.

J’aimerais vraiment vous parler de tout ça, mais comme je n’ai aucune idée de l’adresse, je préfère encore ne pas vous donner de faux espoirs. Mais tentez les jjimjilbang de quartier, vous ne serez pas déçus.

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C’était à peu près par là. À quatre ou cinq pâtés de maison près. Bon courage.

La troisième fois où je suis allée dans un jjimjilbang 

Par une sorte de miracle interconfessionnel (car il faut probablement l’intervention de plusieurs divinités pour réussir ce tour de force), j’ai réussi à convaincre Etienne d’essayer un jjimjilbang. Mais pas n’importe quel jjimjilbang. « LE » jjimjilbang de Busan, celui dont tous les Coréens auxquels on a demandé leur avis (panel de répondants : deux personnes) nous ont parlé avec des étoiles dans les yeux.

« Le » jjimjilbang de Busan, c’est celui de Shinsegae, le plus grand « grand magasin » du monde en date de 2009, un labyrinthe de corners parfumeries et boutiques de fringues de luxe dont je me demande bien qui peut se les offrir. Un jjimjilbang dans un grand magasin, on se dirige vraiment vers la crème de la crème, et il fallait bien ça pour convaincre Etienne et sa pudeur.

Plus qu’un sauna, c’est une sorte de parc à thème dans lequel on pénètre, avec une quinzaine de saunas différents. Certains se revendiquent hammams, mais non, vraiment, ce sont des saunas car la chaleur y est globalement sèche. Tout y passe : le sauna « égyptien » en forme de pyramide, le sauna dans une sorte de four à pizza, le sauna vraiment beaucoup trop chaud pour y survivre et sur lequel un panonceau prévenant indique « Téléphones interdits pour risque d’explosion ».

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Le four à pain/sauna du spa de Shinsegae

Mais qui aurait l’idée d’amener son téléphone au sauna, me direz-vous ? Et bien, tous les Coréens. Loin de moi l’idée de vouloir faire des généralisations, mais à en juger par le panel qu’on voit ce soir-là : vraiment, tous les Coréens. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des clients ont leur téléphone à la main. Nous sommes les 2 % restants. Et du téléphone dans le sauna, et dans la salle de relaxation, et sur les transats, et sur la chaise massante… La Corée est cyber-dépendante, et nous sommes assez consternés. Je dois dire que la détente n’est pas exactement au rendez-vous quand le type à côté de toi regarde une vidéo en se marrant comme une baleine dans la pénombre du sauna.

Je dois d’ailleurs préciser qu’en fait de Spa Land, l’endroit aurait dû s’appeler Sauna-Land. La succession de petits saunas est amusante et permet de faire des pauses pour se rafraîchir en changeant d’ambiance. L’ensemble est un mélange étrange de chic et de kitsch (non mais cette pyramide !!) mais quand on tombe sur un sauna vide, les petits espaces nous donnent une impression de cocon grâce à la chaleur. Nous ne succombons pas à la sieste, mais comme souvent, le sol est chaud grâce à l’ondol, cette merveille de technologie dont je vous avais déjà parlé lors de notre séjour chez les moines.

Revenons à la chaise massante. Cet engin du démon. Après avoir enchaîné plusieurs saunas, Etienne voit s’approcher à grands pas le moment où il va devoir se mettre à poil devant plein de gens dans les bains, et vraiment, il ne le sent pas. Il joue la montre et propose d’essayer la chaise massante. Sur le papier, tout a l’air idyllique : un mini massage de quinze minutes, un moment de détente unique mais partagé, puisque nous sommes côte à côte.

Dans les faits, la chaise massante tient plutôt de la chaise de torture. Nos bras et nos jambes sont littéralement pris au piège dans des étaux qui se serrent et se desserrent au fil de la séance, sans jamais nous relâcher totalement. Et si la machine s’emballait, me dis-je à l’instant où les boules massantes dans mon dos passent en mode Bruce Lee, avec la fameuse attaque du tranchant de la main. TATATATATATA fait la machine dans mon dos. Je pars dans un fou rire monumental et c’est le moment où mon fauteuil part en arrière, dans une manœuvre qui n’est pas sans rappeler les CrazyFauteuilsTM de la Foire de Crête à Thonon-les-Bains, haut lieu de divertissement de ma jeunesse de la fin des années 1990. J’ai dans la tête la ritournelle du MC « …mmm eeet mmmmaintenant, on lève les mmm bras en l’air, mmmm et c’est parti pour la tête en bas !! ».

Je ressors quinze minutes plus tard pas vraiment détendue physiquement, mais j’ai bien ri. Il paraît que le rire est un massage du cerveau, alors je ne crois pas avoir perdu mon temps.

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Les photos de cette chronique sont vraiment redoutables, je vous prie de m’excuser.

Je n’ai pas d’autres anecdotes sur les bains de Shinsegae, la partie balnéaire à proprement parler étant somme toute classique au vu de ma désormais immense expérience des jjimjilbang. Si vous n’osez pas aller dans un jjimjilbang de quartier, c’est une bonne option pour se familiariser avec les rituels, d’autant plus que le personnel à l’entrée parle anglais. Mais vraiment, je vous conseille plutôt le jjimjilbang modeste, vous n’en serez que plus dépaysés.

Oh, et Etienne a survécu à sa mise à nu devant d’autres clients qui devaient sûrement se moquer de son physique comme de leur première chemise.

  • Spa Land Centum City, Busan
  • 35, Centum nam-daero, Haeundae-gu
  • Accès : métro Centum City
  • Tarif : entre 15 000 et 18 000 won selon le moment de la semaine

Jjimjilbang, mode d’emploi et bienséance

  • vous pouvez vous munir d’une serviette et de produits de toilette, mais si vous n’en avez pas, vous pourrez louer ou acheter sur place.
  • inutile de venir avec un maillot de bain, aucune dérogation n’est possible : il faut être nu.e !
  • les bains sont séparés, mais les saunas peuvent être mixtes : dans ce cas, l’établissement fournira une sorte de pyjama/peignoir aux couleurs genrées pour être vraiment sûr que personne ne se glisse en douce chez le genre opposé
  • en arrivant, mettez vos chaussures dans un casier, et prenez la clé
  • donnez la clé à la personne en caisse, et payez votre entrée
  • prenez la clé du casier pour les vêtements et aller vous changer au vestiaire
  • commencez par vous laver sous la douche ou aux douchettes. Dans ce cas, prenez une douchette visiblement libre et rincez le tabouret
  • récurez-vous longtemps. Looooooongtemps. Plusieurs fois. Insistez entre les orteils. Calquez votre timing sur celui d’une personne arrivée en même temps que vous.
  • Si vous avez envie d’un gommage ensuite, lavez-vous au savon et non au gel douche, celui-ci déposant un film sur la peau qui a tendance à compliquer le gommage.
  • Quand vous êtes prêt à mourir d’ennui, lavez-vous une dernière fois.
  • Vous êtes plus propres qu’après une douche désinfectante : rincez-vous et passez aux bains.
  • Choisissez celui qui semble à une température correcte et allez-y lentement.
  • Détendez-vous. C’est agréable, non ?
  • Pour demander un gommage, présentez-vous aux dames en maillot noir et lancez un regard interrogateur en montrant l’horloge. Vous pouvez aussi formuler une phrase grammaticalement correcte en coréen, si vous préférez.
  • On devrait vous indiquer une heure à laquelle revenir. Ou vous tendre un concombre.
  • Sur le lit de gommage, détendez-vous. Vous allez perdre plein de peaux mortes.
  • Le gommage comprend souvent aussi un shampooing.
  • Une fois le gommage fini (30 minutes environ), allez vous rincer.
  • Vous pouvez retourner dans les bains sans vous laver.
  • Vous pouvez aussi passer aux saunas. Dans ce cas, enfilez votre peignoir/pyjama.
  • À la sortie, on vous fera payer les services consommés en plus du droit d’entrée grâce au numéro sur votre clé.
  • C’était bien, non ?
  • Pour les tarifs, comptez de 10 à 15 €/CAD pour l’entrée, et ajoutez une trentaine d’euros/CAD supplémentaires pour chaque service (gommage, massage, coiffure… tout est possible au jjimjilbang !)
  • avez-vous réfléchi à souscrire une assurance voyage pour la Corée ?

Et vous, avez-vous déjà essayé le jjimjilbang, ou tout autre rituel intime et dépaysant à l’étranger ? Le hammam dans la campagne turque ? Les sento des petites villes japonaises ? J’attends vos anecdotes dans les commentaires ! Oyez, oyez. Ce billet contient des liens affiliés.

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9 thoughts on “CORÉE DU SUD // Jjimjilbang, mode d’emploi du sauna à la coréenne”

  1. Sympa cette petite aventure! Je ne sais pas si je suis concrètement prête à ce genre de rite de passage mais je te remercie de nous l’avoir fait découvrir. 😉

    1. Audrey

      Mais avec plaisir ! Je veux bien me dévouer pour tester tous les saunas du monde 😀 Franchement, ce n’est pas si étrange que ça en a l’air !

  2. Re-coucou 😉 En 10 jours au Japon, on a été trois fois au sento, on a adoré. Le meilleur moment, c’était quand un gang de mamies s’est ouvertement foutu de notre gueule au moment où on se déshabillait. Elles nous toisaient trop de la tête au pied en gloussant, alors on a rigolé aussi et tout s’est bien passé. Par contre, elles nous ont bien fait comprendre qu’il fallait qu’on se récure avant d’aller dans les bains. On le savait, mais elles avaient l’air paniquées à l’idée que des grosses cradottes occidentales viennent polluer leur bain. C’était très amusant.

    1. Audrey

      On ne badine pas avec les mamies japonaises !! Ça devait être une scène de vous voir toutes hilares à communiquer comme vous pouviez (je ne crois que vous parlez japonais ?). J’adore de genre de situation où on établit même une micro-connexion dans une situation incongrue 😀

  3. Heureusement que tu indiques la marche à suivre intégrale, ça reste très utile! Maintenant, je veux essayer!

    1. Audrey

      J’ai tellement aimé que j’en suis à me demander si la communauté coréenne de Moncton n’aurait pas un jjimjilbang quelque part !!

  4. Malik

    Chère Audrey,
    Le spa Lei est uniquement réservé aux femmes voilà pourquoi vous étiez à l’aise ! Votre avis nous a donné envie d’y aller, nous nous y sommes rendu (2 mecs) et à peine la porte ouverte c’était la stupeur des femmes présentent qui nous ont éjecté dehors
    Cdt,
    Jérôme et Malik

    1. Audrey

      Je suis navrée que vous vous ayez été déboutés mais ma chronique le précisait bien : c’est un spa non mixte, réservé aux femmes. J’espère que vous aurez trouvé un autre spa à même de vous accueillir !

  5. Clara

    Le coup d’être a poil me rebute vachement surtout au niveau du gommage bravo pour vos expériences !

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